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instants philosophie

La Possiblité n'est pas certaine

8 Octobre 2014, 07:44am

Publié par pascal doyelle

La période qui est la nôtre et qui semble répudier son passé ou le dépasser, et ne plus se reconnaitre en son début si lointain, métaphysique dit-on (rappelons qu’à la suite de la métaphysique qui pivote par la vérité, suit l’ontologique qui découvre notre être réflexif par Descartes), cette période est encore et toujours la même poursuite en ceci que l’on se tient (sans le dire) sur la positon du sujet cartésien, mais que l‘on a renié également et que l’on n’admet plus pourtant ce sujet (ce même sujet ..) que selon d’une part l’objectivité (des sciences ou des pseudo philosophies telles les idéologies) et d’autre part l’objectalité (par quoi essentiellement par quoi le moi se délimite et par quoi on définit le moi, et par quoi l’on offre à cette saisie de soi comme moi, les objets conformes ; les sciences humaines formulent des discours qui correspondent à l’absence du sujet par les sciences ou à l’ignorance du sujet dans les fausses philosophies ou les para philosophies ou bien mieux et bien plus utilement les anti philosophies, qui celles-ci sont au moins, contrairement aux précédentes, de vraies philosophies et de vraies pensées ; parmi les anti philosophies absolument valides on placera la psychanalyse de Lacan évidemment, ou les ontologies directes, telles Deleuze ou Badiou, ou d'autres, ou encore Wittgenstein, qui détoure le monde, (liste non exhaustive bien sur).

Ainsi il est parfaitement vain de s’opposer à Descartes, parce que Descartes ne défend pas une thèse (de ceci ou cela), mais décrit un être, effectivement là ; toutes les consciences se placent et se déplacent (sur le monde donné là, dite par ex étendue) selon et par la formulation de « ce qui est » en tant que cela est le sujet, l’ontologique sujet, l’ontos.

Rappelons que Descartes décrit le sujet fondamental ; le sujet impossible, parfaitement rendu par lui. Sujet impossible qui provoquera mais aussi qui sera repris (puisqu’il est notre être, il n’est pas impératif que l’on ait lu Descartes … nous sommes, un par un, un tel sujet). Quantité de grand sujets suivront donc ; il est de la nature même du sujet d’être innombrable et quantité de mois se tiendront de ce sujet (qu’ils ignorent, de même que les sciences l’absentent).

La structure (vide formelle mais réelle et effectivement existante) s’est donc déployée partout ; la même strictement qu’au début grec.

On pourrait comprendre cette émergence comme une composition (une chose, un état du monde, du donné), sauf que ça n’est pas ce que le monde puisse supporter (cette émergence est une dimension qui outrepasse le monde comme elle a outrepassé les mondes humains et n’a pas créé un monde humain en plus des autres, mais le monde unique valable pour tous, de même qu’elle outrepasse toutes les variantes de mois, de personnalisations), de même on n’est pas certain du tout qu’un corps (humain) puisse admettre et se charger de cette structure ; elle est peut-être en plus d’outrepassée, elle peut être outremesure pour notre corps, pour notre potentialité culturelle peut-être très restreinte, et donc in-supportable.

Et que les mois s’en trouvent démantibulés tout moi est au bord de sa réalité, par son sujet ; celui qui est mais ne peut pas se réaliser, qui n'existe pas et travaille, torture et que l'ln soit incapable, strictement incapable, de former l'image-idée du corps qui suffise à supporter, augmenter, s'adjoindre à cet-être formel.

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