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instants philosophie

Construction de l'arche

7 Décembre 2019, 10:33am

Publié par pascal doyelle

Nous sommes pris dans et par une structure et nous en sommes les effets. Mais en même temps elle est plus nous-même que nous-même. On verra jusqu'où une autre fois. Mais l'effacer aboutit à l’effacement intégral tout ce que nous fûmes, de ce que nous sommes.

Nous ne prenons plus du tout l'explication par la « pensée » ; comme si chaque conscience était une fonction d'un être bizarre « la pensée » ; la pensée n'existe pas, elle n'est même pas (elle n'existe que dans le champ d'intentionnalité comme ensemble de signes ; de même les mathématiques ne sont pas « dans » les choses, comme un élément externe (qui viendrait de où?), les choses, les réalités se sont organisées mathématiquement, entre autres ; que les maths expliquent n'implique pas qu'elles expliquent tout, ni qu'elles soient la seule explication ; elles pourraient même n'être qu'un moyen des choses elles-mêmes).

Aussi tout, toute l'attention reflue vers le sujet (depuis Descartes, Kant, Hegel paraît réinstaller la « pensée » mais en vérité il s'agit du mouvement du négatif, qui crée ses plis et replis, et évidemment Husserl, Sartre mais également Nietzsche, Heidegger au début et Lacan superbement ; analyse d'une conscience, ce mouvement pur, dans un moi qui ne sait absolument quoi en faire …) Il n'y a pas de « pensée », il y a bien mieux que cela ; qui existe de manière non-objective ; qui doit cette structure pirouetter sur elle-même incessamment pour saisir quelque peu son mouvement, et ses possibilités et ce faisant entraîner tout, absolument tout le reste (pour elle tout ce qui est est « le reste », c'est elle pirouettante, qui est le réel ; elle a raison).

La structure génère la pensée et l'universalité, l'universalisation permet de lire beaucoup plus de différenciations dans la perception ; l’augmentation grecque est maximale, mais de même que la création christique (de chaque un par le Regard du un-tout-seul qui perçoit chacun tel quel et interroge son intention, sa véritable intention)qui étend beaucoup plus loin le cercle de l’attention (à tout ce qui vit, qu'il transforme en Existant) ; restera donc d'instancier ce double cercle : Descartes et la suite.

Nous n'avons pas seulement imposé la connaissance (grecque) mais le savoir ; le se-savoir de soi de la structure de conscience. Nous avons imposé la réflexion mais au sens réel ; non pas réflexivité du discours sur lui-même pour établir la cohérence d'une théorie (auto formée si l’on veut), mais réflexion de cet être qui se regarde, s'analyse, se découpe, s'explore, et devient ; qui ne peut pas se réfléchir sans se modifier, cad sans modifier le regard lui-même qui regarde (pirouette insensée mais réelle et agissante). Dans le miroir le miroir devient (et les images, les signes, les pensées sont ses effets, mais également les corps eux-mêmes qui ne sont pas laissés « là » bêtement).

Il est clair que l'on tente cent mille fois, au travers de cent mille expérimentations et explorations on tente de rattraper cette structure. De coller à même sa surface : le présent est cette surface et l'arc de conscience produit sur chaque corps une telle nouvelle surface, destinée à porter plus loin. Le christique a créé cette autre-surface du corps.

La "conscience" n'est pas la "conscience morale" mais une technique (inventée par la nature, la réalité ou dieu si l'on est croyant) que l'on décrit comme intentionnalité ; le fait d'assigner un signe à une intention, perception, assignation qui crée un ou des langages ; cette conscience technique est "morale" au sens où vous pouvez (vous devez) décider ou au moins orienter votre regard comme ceci ou comme cela. Vouloir relativiser ou nier la conscience c'est remplacer cette intention (divine ou christique ou rationnelle ou du sujet libre, Descartes, Kant, Hegel, Husserl, Sartre) par une image, une imagination (la "volonté nietzschéenne", l'énergie, la matière, l'esprit spirituel ou d'autres fétiches encore plus accablants) ; il y a une dimension technique dans la description, par quelques philosophes, et non pas une imagination.
En tant que technique (inventée par la réalité ou créée par dieu) l'arc de conscience est absolument (cad formellement) exigeant. Et contraignant au sens qu'il implique de préciser constamment les perceptions ; ce qui veut dire de dégager ou de promouvoir ou d'inventer des champs entiers de perceptions qui se distinguent au fur et à mesure des signes accolés.
Il est clair que ces signes ou ces champs de perceptions doivent être partagés (par le groupe) et se transmettre, au long du temps. Par ailleurs si le grand signe "dieu" s'applique à une nation, à chaque individu, le "petit" signe christ implique et appelle chacun, chaqu'un, un par un, même si c'est sous l'égide du un tout-seul (celui qui meurt seul). Déployant ou rendant possible pour chacun le Possible lui-même. Pas besoin d'être un héros grec ou de penser l'universel, on est en et par le moi-même déjà et toujours infini dans et par le christique.
Le devenir potentiel est clair également ; il devait s'imposer un devenir de plus en plus ouvert par champs de perceptions, intégrés au groupe et par champs de perceptions individués ; lequel devenir se devait de conserver son exigence (divine de manière générale ou spécifique si l'on croit à ceci ou cela ; rien ne montre que le divin n'existe pas, il est même le fait majeur que 'l'on n'est pas ce que l'on est" et que "l'on n'est pas du monde" qui manifestent l'altérité formelle, cad absolue). Devait conserver son Exigence et non pas se croire tout permis, parce que ça n'est pas tant le "tout est permis" qui compte (cela relève des massacres du 19éme et 20éme) mais le "n'importe quoi est permis" ; ou donc la facilité, débilitante, du désir (non qu'il ne faille pas désirer mais bien qu'il est idiot de désirer n'importe quoi n'importe comment, c'est un champ indéfini et déjà-mort).

On insistera donc sur l'acquis. Il se trouve que ce qui habituellement est rejeté, comme illusoire, idéologique, imaginaire, est le vrai, le vrai réel. Et il n'en est qu'un seul ; un seul réel.

On rejette les structures précédentes en s’appuyant sur l'acquis ; à savoir qu'il est un sujet qui analyse les choses. Et cela fonctionne si bien que ce même sujet tend spontanément à se ramener lui-même à telle variation de chose (langage, désir, corps, biologie et adn, cognitivisme, sociologisme divers et variés, etc), et ce faisant perd ce qui constituait notre acquis. À savoir que le réel est une articulation et ne peut donc se fixer, se figer que selon une représentation imaginaire. Tandis qu'auparavant (on n'avait pas pénétré dans le monde et le donné, on ne pouvait pas soumettre l'activité de conscience à une partie chosifiée du monde) articulation, alors, se déployait intégralement et au plus loin.

Qu'il y ait eu connaissances (des sciences) depuis est une excellente avancée mais que l'on ait réduit toute l’antériorité à une ignorance est parfaitement absurde. Depuis le début, cad depuis dieu, l'être et l’universel, le christique et le sujet, nous nous avançons, littéralement et physiquement, sur le Bord du monde (grec), du vécu et du corps (christique et sujet). Il n'y a pas la discontinuité idéologiquement imposée entre la connaissance, exacte et précise selon le monde, et le savoir, de soi en tant que soi, en tant que rapport.

C'est parce qu'il y a eu dieu et l'intention formelle antérieure (à tout, dieu n'est pas une symbolisation et s »oppose même au symbole de tous les symboles, l'argent, le veau d'or, et n'est pas un « quelque chose » mais une intention, une volonté) et la nation (juive en l’occurrence), l'être et l’universel et le monde unique donné tel que là des grecs, l'invention de chacun comme intention ici et maintenant du christique relevant d'un face à face tout à fait autre que tout (ce qui appartient au monde, au vécu et au corps, aussi bien qu'autre de toute société humaine) qu'il y eut, ensuite et bien longtemps après connaissance d'une part et réalisation dans l’histoire, dans l’historicité d'une société humaine réelle et agencée ; de par la révolution française qui, on l'a remarqué cent fois, est celle qui lie liberté et égalité (raison pour laquelle elle fut tout à fait distincte de celle des états-unis et de l’Angleterre).

Autrement dit en tout et partout on passe des contenus de conscience, à la compréhension et l’élaboration de tout contenu par une structure antérieure (nommée dieu, l’universel, le sujet, le réel)et c'est à l »analyse de cette structure par elle-même (elle est un rapport et donc est en capacité d'entrer en rapport avec et par elle-même, il n'y a aucune tautologie là-dedans) et ça lui est d'autant plus possible que c'est uniquement ainsi qu'elle progresse, qu'elle devient de plus en plus elle-même. Ce qui existe en tant que rapport ne peut devenir (encore plus soi) qu'en ouvrant encore plus le rapport qu'elle est, et donc qu'elle n'est pas, bien plutôt qu'elle ex-siste.

Donc nous ne sommes pas du monde. Mais au lieu de définir cet hors-monde (ce qui supposerait qu'il soit un double-monde, ou un autre monde) tous les ensemble de réflexion tendent à délimiter la réalité, les contenus, les représentations, selon le mouvement d'un Bord ; le monde, le donné, le vécu, le corps sont, mais il y a un Bord.

On avance absolument qu'il y a mouvement et qu'il existe, préexiste si l'on veut, à tout ; à cet univers ou à toute autre réalité (y aurait-il plusieurs univers ou réalités). Donc l'absolument réel ne quitte évidemment jamais pas le moindre iota qui se puisse, nulle part, jamais ; l'exister est toujours là, et il est toujours déjà-là.

L'exister est l'instant unique qui déploie tout. Il contient le néant et l'être, et dans l'être se déploie pour nous (autant qu'on en ait l’expérience), comme monde et présent. Le présent est la forme en laquelle toutes les réalités se distinguent au fur et à mesure. Et nous ajoutons que la distinction est continuelle ; constamment la réalité est splittée et resplittée en retour-vers elle-même. L'exister est pure (et brute dès le début) activité, activisme. Le rapport se veut de plus en plus complet, intégral stricte, ou si l'on veut intelligent et volontaire et assumé et assuré.

Et c'est, évidemment, précisément ce vrai réel qui fut constitué peu à peu au fur et à mesure des expériences et expérimentations menées par la réflexion. Ce qui veut dire par le retour sur « soi », sans que l'on sache au début ce que par « soi » il faut comprendre et qui prit le signe de dieu, de l'être, du un, du christique, du sujet, du réel-même comme tel (existentialistes nommément qui éprouvent l'affect spécifique d'un réel qui « existe-là »).

Toute position qui n'admet pas les acquis, est bien dans son droit, bien sur, mais manquera de toute manière le vrai ; parce que le vrai n'est pas un énoncé, sur lequel il faudrait se prononcer, mais est cette structure même ; de chaque sujet. Et manque spécifiquement ceci que l'on ne sait pas où elle s'avance, mais elle avance.

Il faut qu'il y ait sujets (que dieu s'adresse à une nation, que l'universel soit pensé par chacun, que l'on croit dans le regard christique, que le sujet se pointe lui-même cartésiennement, que chacun soit posé là sur le sol du réel, hors de toutes les réalités particulières, etc). Parce que sans sujet, ce serait sans rapport à soi ; non pas rapport à soi comme identité (moi-même ou le groupe ou l'idée ou l'idéologie) mais rapport à soi en tant que rapport ; le rapport obtient la théorie, la pensée du rapport lui-même comme tel.

On soutient par là que le rapport comme rapport n'est pas la forme purement vide d'un rapport (le numérique, le nombre est de cet ordre là, du simple rapport à soi de quelque réalité que ce soit), mais qu'il est une structure effective ; à savoir d'une part l'arc de conscience et d'autre part le présent (ou donc l'exister pur). Ce qui n'est pas « rien » mais précisément cette sorte d'être spécial qui doit être éprouvé ; c'est bien pour cela qu'il s'expose, se manifeste, qu'il soit toujours originellement autre que soi ; il en peut devenir (ce qu'il sera et non pas ce qu'il « est ») que si il se perçoit ; l'altérité est toujours déjà première et ne peut pas être comblée ; elle ne peut que se comprendre, se saisir, cad être saisie, de soi. Et donc ignore ce « soi » qu'elle sera dans l'instant absolu de son activisme toujours en cours.

En bref il nous est demandé, d’abord d'y croire (littéralement, de croire ne ce qui n'est pas) et d'autre part d' ajouter au réel (qui n'est pas) encore plus et toujours plus de dimension.

D'y croire parce que si l’on n'y croit pas ça n'existera pas. Et encore plus parce que le réel n'est pas fini, nulle part, jamais et en aucun sens. Si le réel est tel quel le présent, c'est que quelque Réel invraisemblablement inimaginable doit y survenir, y venir en plus, de même que le christique est le dieu en plus, celui qui était (avant de surgir) totalement inimaginable ; de même que l’acquisition ici et maintenant du sujet, cartésien, kantien, hégélien, husserlien, était impossible et incompréhensible, antérieurement à son apparition, mais qui est devenu (ce sujet) précisément ce à partir de quoi on comprend.

Encore une fois ; si on n'y croit pas, ça n'existe pas, pas du tout ; ça en peut exister que d'être saisi et d'en être saisi ici même, ici et maintenant, dans l'ici et maintenant qui est réellement la forge, la possibilité que quelque Réel invraisemblable naisse.

Ça n’apparaîtra pas dans le monde. Le monde appairait dans le monde, le rapport qui prélude à tout monde est la forme qui se prédispose à exister ; pour que ça apparaisse il faut un rapport. Non pas une chose qui est cela qu'elle est (une pierre ne se pose aucune question), et non pas même seulement un vivant (pour qui il y a un monde, un donné là, mais qui ne se situe pas lui-me^me dans le monde ; il n'affecte aucun signe au Bord du monde, il est dedans, il est lui-même son propre signe, alors que nous sommes signifié par le Bord, nous nous percevons de là). Et il faut un rapport qui se-sait parce que seul un rapport est capable, cad devient. Il devient autre que lui-même. Puisqu'il n'Est pas, il ex-siste.

Dit autrement si dans le monde donné peut apparaître un être qui n'est pas mais existe le rapport qu'il existe, alors cet être est précisément cela même qui arrive en un monde. Il y a un monde afin qu'un tel être existe. Et qui manifeste justement la logique même qu'un réel il y a. Il y a un réel afin que celui-ci s'amène en vue de lui-même non pas afin d'être (il est déjà) mais d'être plus grand. De devenir encore plus.

 

La question n'est pas l'être, mais le devenir-en-plus. Et non pas le devenir mais le en-plus.

Ce qui n'indique absolument pas « plus » selon le monde ; ça n'est pas, évidemment, en ajoutant du monde au monde, il y en a bien suffisamment. C'est autre chose et autrement qui s'y produit (sinon le monde serait irrémédiablement condamné à la pure et totale disparation sans aucun sens, aucune possibilité ; on peut y croire, on croit en ce que l'on veut mais cela va à l’encontre tout l'observable ; il est un observable, une manifestation, une réalisation, un champ, gigantesque, de perception afin d'être perçu justement).

C'est pour cela que l'on ne dit pas qu'il s'agit, tout au bout du processus de réal-isation (de tout), qu'il s'agit de « dieu ». on a nommé cela « sujet ». mais c'est un cadre totalement abstrait ; ce que l'on veut et ce que tous, depuis des lustres, ont analysé c'est la distinctivité continuelle qui opère (le brahma est « amplification » par ex). Si on veut croire que ça ne mène nulle part et ne consiste en rien, grand bien vous fasse : tout ce qui fut, sera, se dispersera dans le néant et plus personne n'entendra parler de rien. Parce que matériellement, selon l'ordre de la réalité tel est véritablement son destin ; le néant.

C'est en cela que l'on ignore ce que « cela » nous veut et ce que « cela » veut ; on suit seulement les indications en remontant jusqu'au Bord et ce selon les perspectives ouvertes par la réflexion, celle qui fait-retour et ne manque pas alors d'acter un re-tour, un nouveau tour ; on ne peut pas toucher le bord sans le/se modifier, la « substance » même de ce qui est attaché à la réflexion modifie l'être, cad l'exister, le réel et ce faisant on l'invente ; il est de toute évidence plusieurs manières de le créer et ces créations de structure sont précisément la finalité du réel ; qu'il soit plus-grand.

Si on se demande comment il se peut que le réel soit possiblement pluriel, c'est que l'on n'a pas compris que la source et la structure du réel est le possible, la Possibilité même et que donc elle n'est jamais fixée ; elle ne fait que grandir. Elle grandira au-delà de tout. Ce qui veut dire au-delà d'elle-même. C'est sa finalité intrinsèque.

 

Si le réel possède une finalité interne (interne au Bord) cela veut dire, donc, qu'il s'agit d'une finalité externe, totalement externe et dont la structure, la colonne vertébrale est  ; puisque c'est le réel, et donc toutes les réalités, les réal-isations, qui existent. Il n'y a pas d'intériorité qui serait supérieure à l'exister ; toute intériorité (du vivant ou de l’humain) sont, effectivement mais secondement. Ne pas comprendre c'est demeurer dans la fixité de telle ou telle partie de monde ou de vécu (le moi fondamentalement, pour nous au 20éme et 21éme, mais c'était aussi la nation du début du 20éme, ou dans son déchaînement la révolution idéologique, qui n'est pas la révolution de structure, de même que l'identité ethnique ou culturelle ou religieuse ; il y eut une profusion d’identités, extrêmement limitées, ). C'est ainsi que dieu, l’universel, le sujet ou le réel explosent toute identité ; ce qui ne veut pas dire « pas d 'identité » mais que l’identité réelle est de structure, de rapport, rapport qui doit être tenu, soutenu, actif, hyper actif ; la nation élue s'adresse à toutes les autres, l'universel est de fait une unité au travers de toutes les différenciations (sans l'être, ou le un, la forme même des idées retombe), le sujet christique est un corps (un corps toujours plus réel), l'altérité du possible est le réel même.

Ce par quoi il faut entendre que l'attitude qui se limite à une identité est déjà tombée ; ce qui dure et traverse le temps, la durée et la difficulté est de structure. Rimbaud ne manifeste pas sa particularité, mais découvre, explore l'unité réelle de la vision dans toute son ampleur ; ce qui l'écrase, l'explose ; on a vu déjà que le sujet risque d’anéantir le moi ; un vivant n'est pas adapté à la structure de conscience.

C'est pour cela que le christique a créé l'autre-corps. Et qu'on le veuille ou non nous existons de fait par ce corps là. Nous écrivons les signes sur l'autre-surface du corps ; répétons-le, il n'y a pas de hasard ou de bricolage, à ce niveau là il n'y a pas d'incertitude. Lorsque le christique dit qu'il crée le nouveau corps, il le crée réellement.

La construction de l'arche veut dire que l'arc de conscience doit s'élaborer, s'architecturer et l’historicité mène à cela. C'est pour cette raison que pas un seul pas ne fut avancé hors du réel brut puis structurel. Les cheminements bigarrés et hasardeux s'effondrent dans le monde (leur matériaux appartenaient au monde). Les élaborations suffisantes se transmettaient les unes aux autres ; l'arche qu'ils tissaient par nature était en mesure de passer d'un point à l'autre, pourvu que ce point sache s'acquérir ; on verra comment les points, les sujets, un par un, cherchèrent l’acquisition destinée à transformer leur moi en sujet.

Comment ce sujet est, par exemple, absolument, cad formellement décrit par Kant mais ceci à la suite de Descartes qui discerne magnifiquement son acte, son actualité, son actualisation. Comment Hegel décrit par le menu l’ensemble des phénoménologies du sujet (historicité et savoir, les deux).

Et si Husserl, Nietzsche, Heidegger, Sartre et Lacan paraissent nous entretenir d'autre chose en vérité c'est toujours la Même Structure qui s'agite en tous sens et explore ses possibilités, perçoit et signifie les effets dans la réalité mais aussi les effets réels sur et dans surface Réel du présent et de l'attention.

 

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