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instants philosophie

Le rapport à (soi)

5 Mars 2022, 07:32am

Publié par pascal doyelle

(Soi) entre parenthèses puisqu'il n'y a pas de soi, sinon secondement, ce qui n'est pas "secondaire" ; le moi-même, la personnalisation qui a succédé à l’humanisation universelle de la révolution, des États modernes (ds citoyens donc) est essentielle, mais structurellement seconde, ce qui veut dire "effet" ou manifestation ou donc perception, auto-perception à fins de modification de "soi" (ce à quoi étant censé servir les mass et micro médiatisations, se voir c'est se transformer, y compris dans la production industrielle de la personnalité... le libéralisme-le désir, le communisme-le besoin) ; et à fins, au pluriel, puisque si ça n'est pas un être mais une structure, une forme, un rapport, il s'offre de multiples facettes, sauf que, donc, bien qu'il puisse disposer de finalisations diverses (et qu'il peut, de fait, inventer, de nouveaux langages de signes, cad de rapports) il doit en lui-même consister ; "consister" en un sens spécifique, qui ne sera pas celui d'une chose, d'une réalité, d'une détermination (auquel cas il serait cela qu'il est, et puis c'est tout).

Comme c'est un rapport il ne peut pas simplement être ; il doit s'activer et donc s'activer lui-même ; (la réalité repose sur elle-même, elle doit organiser son être, et non le recevoir d'un ordre extérieur) et donc se re-présenter (au-devant de soi, selon un arc sur-objectif ; dieu, la vérité et l'universel,le christique et le le sujet, la révolution et l’humanisation, la personnalisation et le moi, la poésie, etc ; sur-objectif puisqu'il n'est aucun des contenus mais la possibilité des contenus effectifs ou possibles ou créés) et en cette représentation se disposer. Se disposer Se disposer et donc se re-disposer, redistribuer ses capacités, ses possibles ; ouvrant ceci que l'arc de conscience étant un rapport est feuilleté, il déroule ou peut dérouler son possible, sauf qu'il ne peut pas user d'une pré-lecture (d'un programme quelconque) mais qu'il est, au sens d'exister, d'éprouver, cette capacité (de l'éprouver, dans la capacité d'un corps, d'un corps qui perçoit, d'un corps architexturé et une conscience architecturée) éprouver cet arc à la surface de cette altérité gigantesque du "réel".

Le réel est la position qu'un réel il y a, là au-devant. ce qui heurte le cercle que voudrait former l'arc de conscience autour de son "être" supposé, imaginé (qui vaut aussi pour l'être ou l'absolu habituellement admis, tel une complétude. Or si le réel est l'exister, soit donc un mouvement, il ne sera pas une complétude (pas le parfait mais sera la perfectibilité, la capacité toujours nouvelle de re-Créer). Cette déplétion de son être précisément imaginé le contredit et le blesse et l'abîme intérieurement s’il ne peut architecturer son insatisfaction. Le christique initie le sujet (sous la forme de l'égalité de tous en un seul regard, celui du un-tout-seul, abandonné, méprisé, torturé, tué). le corps, vivant, envoie son instruction de "bonheur" mais l'arc de conscience n'a pas pour fin la satisfaction (au sens de bonheur rêvé, dans l’hallucination fantasmée du "plaisir", de la jouissance, laquelle est irréelle, et donc mortifère). Soit donc la capacité d'organiser cette insatisfaction.

Aussi sommes-nous toujours portés immédiatement, voire instantanément (révélation, illumination, épiphanie) à l’extrémité du possible (à l'impossible, le tomber amoureux est un excès, formellement, absolument). et cette extrémité (qui est la loi intérieure du réel, le réel est toujours à son extrémité, le présent toujours chargé du possible brut, puisque le réel est constitutivement le possible pur et que la colonne du présent déroule tout ce qui fut, est, sera, et est lui-même, le possible brut et pur, cela même qui devient ; le réel devient plus grand que lui-même, définition du possible).

Ou donc l'arc de conscience est arc-bouté dans l'arc du présent (le mouvement dans le mouvement) , dans l'arc du présent et l'actualité et absolument la perception (dans la perception on voit les Idées, on fait la révolution historiquement, on pense actuellement l'universel, sinon on ne pense pas, on intentionnalise et invente et crée des signifiants autres, nouveaux, on décide et on mène la longue Intention qui est, fut, sera notre vie vécue en existence). Et donc nous ne faisons qu'exister, que produire des signes, et inventer des signifiants et créer des intentionnalisations ; activant l'actualité, l'actualisation du possible.

Actualisation du possible que l'on n'est pas : qui ex-siste.

Tant que l'on définit notre être comme un être (l'esprit universel ou individuel) on superpose deux sortes de déterminations (la nature et la pensée, etc). Mais si on définit notre être comme n'étant un être mais une structure, alors la structure devient le réel même. Donc le réel est mouvement et non pas être. L'être on s'en est servi pour approcher du mouvement et au final, dès que Descartes décroche le je de la-pensée (et donc l'ontologie de la métaphysique), tout prend son envol.

Ce qui veut dire que l'on passe du je qui se sait (qui ne se connaît pas mais se-sait, qui se signifie, il se signe, il indique son adresse et il s'adresse littéralement à, vers, et donc par lui-même ; par lui-même veut dire que son adressage est son être, et comme c'est un mouvement, un rapport, ça n'est pas un être mais un mouvement) au sujet transcendantal (dont "l'être" innommable est nouménal), à la négativité hégélienne, la phénoménologie husserlienne, le je-impersonnel sartrien et la division du corps qui produit un "moi", lacanien. Tout ceci constituant l'analyse de cet être spécifique et impossible, qui consiste à n'être pas, à exister puisqu'il est un rapport et qu'un rapport-avec-soi (comme rapport et non comme "soi") tient la relation à soi comme formellement supérieure à tout le reste. C'est bien pour cela que l'on ne peut pas imposer à une liberté quoi que ce soit ; sa puissance, sa potentialité dépend de son intention, qu'elle puisse établir suffisamment de rapports et qu'elle soit décisionnaire mais encore plus inventive revient à ce que son rapport soit "à lui-même" cohérent.

Jusqu'à quel point, degré, élévation, distance, possibilité cette cohérence peut s'étendre, peut prévoir, non sur le mode de la volonté (qui est trop courte et peut-être non opérante) mais sur le mode de l'intention (quelle est votre véritable intention demande le christique ou le dieu juif ou la pensée ou Descartes ou Lacan), peut prévoir non pas seulement "'soi" mais le devenir du réel, sa capacité ? Puisque finalement les mathématiques ne pensent pas les mathématiques, les Constitutions les Constitutions des sociétés humaines, les élaborations esthétiques ne se supposent pas d'elles-mêmes ; à chaque fois c'est un arc de conscience qui élabore, qui crée ces architectures et c'est un arc qui produit une architexture du corps selon le psychique (Ics) et psychologique et relationnelle, qui intègre, absorbe, se rend capable de signes (de champs intentionnels) et de champs intentionnels extraordinairement élaborés. C'est l'arc de conscience qui pré-voit tout cela en réorganisant ou inventant ou créant de nouveaux signes de réel possible, et qui coordonne cette réorganisation, ces stratégies en toute autre conscience (pour peu qu'elle s'y efforce).

C'est en ceci que l'arc de conscience, l'intentionnalisation, est la structure réelle la plus-cohérente, articulée en potentiels rapports, même ceux qui ne sont pas, qui relèvent pas de l'être mais de l'exister actualisant.

Aussi est-ce le christique, Descartes ou l’existentialisme ou la perspective d'une œuvre qui s'ouvre infiniment renvoyant non seulement à chacun mais à chacun dans l'horizon du monde donné là ; l'arc de conscience ne quitte pas l'horizon du monde, cad le réel. De même que l'arc de conscience dans un moi est psychanalytiquement arc-ticulé au corps ... puisque le signifiant, ce rapport de signe tenu dans une intentionnalité (l’intentionnalité n'étant pas la volonté, et le signe n'étant pas le conscient, c'est bien plus que le conscient que l'on a ouvert, avec Descartes) c'est lui qui coupe le corps, vivant, ce qui en tant que vivant le fait souffrir, d'une manière incompréhensible pour lui, causant l'angoisse majeure. Aussi le symptôme parait dans le réel, puisqu'il est, pour tel signe, l'horizon de ce signe (si cet horizon apparaissait il serait un signe, sous un autre/le même horizon, la même coupure).

On dira que ce qui échappe, c'est ce qui ne se tient pas là au-devant, dans un mot, conscient, un objet, une image. Parce que c'est l'arc de conscience qui n'entre jamais sous un horizon. c'est un grand courage et une vue tout à fait hypothétique que celle de Descartes de supposer un sujet qui ne se voit pas ; mais il se désigne. Parce que c'est un rapport, qui évidemment fait retour, son se-savoir (qui n'est absolument pas une connaissance de soi, il y a un je, une structure-sujet, mais pas un moi, ni un soi, serait-il ineffable absolu ou vision de cet ordre-là) et ce faisant fait re-tour, un nouveau tour ontologique (qui biffe le tour métaphysique), ce re-tour est un signe qui se Voit (et que l'on ne peut qu'admettre comme "conscience", de même que "l'exister" est le fait absolu) et est précisément l'inexplicable qui explique ; il n'y a pas de pensée qui pense toute seule, qui n'est que la supposition opérée par la conscience.

Cette cohérence est tout autant du côté du monde, du corps, de la vie vécue tels qu'ils se déterminent possiblement dans un champ intentionnel et dans une coordination des champs des je ; l'adressage des signes que seul le je de chacun perçoit et pour cette raison une œuvre sur-objectivement posée et supposée (l’œuvre est posée dans, sur le monde et hors du monde, à côté, fait-voir, entraîne chaque conscience sur ce Bord, non pas réalité mais réel brut, puisque le réel n’apparaît pas, il fait voir, pour se modifier, suivant la règle du possible brut) et se voit dans le regard de celui qui regarde parce qu'il devient actuel au monde donné là, et au "là" du donné (ce "là" étant l'être grec, le christ comme personne qui vous suppose personne et se tient au bout de sa vie et de la vôtre, le sujet suspendu cartésien qui actualise, pour tous et chacun, que le je se Voit, que l'existence existe sartriennement, ou que le moi soit divisé originellement, Lacan). Le corps du christ ou le corps du moi ou la perception de telle œuvre (qui sont constituées en tant que champs de perceptions ou de signes) ou d'un fait majeur (la révolution par ex) sont non-finis. Puisqu'investis de l'intention, de l'intentionnalité, de l'intentionnalisation (de champs), du heurt absolu du je et du réel tel que là, l'existence (de du segment naissance-mort par quoi nous voyons de cela d'un point-autre, à partir du Bout de l'existence ou du Bord du monde ou de la Division, coupure, du corps vivant qui ne sait plus qui, où, comment, il est Vu, ce qui le panique totalement).

Si alors de cela notre être n'est plus un être mais un mouvement, ou de manière plus rationnelle, un rapport, il se trouve que la réalité, les choses, l'univers ou comme l'on voudra les nommer, eux également ne "sont" pas. Ils ne sont pas parce que tout passe, tout devient. Tout s'effondre ou plus exactement se produit et ensuite se dissout. Ne s'impose ontologiquement de tout ce qui fut, est, sera que le présent comme dérouleur de tout ce qui "est" ; l'exister est la forme réelle de tout ce qui "est". On a donc basculé l’entièreté de tout ce qui apparaît dans le mouvement unilatéral du présent. Mais cette unilatéralité, dite dimensionnelle éventuellement, est ce qui pose question sur sa réelle constitution. En quoi on a reconnu ou signifié que le fait d'Exister contient tout ce qui est (et que l'être est relatif à l'exister, les effets à la cause, les plis au Pli unique, et donc dit autrement que les rapports sont relatifs au Rapport, la matérialité n'offrant pas de résistance, elle est mouvement, agitation.

Si le réel est le Rapport, il ne crée pas des êtres solides, stables, consistants, mais crée des rapports. Tout est suspendu comme mouvements en mouvement. et pour rationaliser cela on affirme donc que le réel est le Possible

(et effectivement on peut se demander si l’Être ou l'Esprit, de quelle cause sont-ils issus, mais le Possible est issu de sa propre logique ; ou si l'on préfère il n'est pas possible que le Possible ne soit pas… on méditera sur cela).

Mais cela conditionne que le réel est suspendu à lui-même ; et c'est pour cela qu'il se réal-ise. il se réalise afin de s'éprouver, mais pas seulement ; il ne sait pas où ou jusqu'où il va, ou peut aller. il doit se produire comme rapport et rapports afin d'établir de par lui-même son devenir, cad son possible. l'autre solution serait qu'il effectuerait un "programme" ; où situer un tel programme ? dans une autre sorte de réalité ou de réel ? Impossible, ça n'a aucun sens. Le réel est à lui-même son propre programme et cela également n'a pas de sens ; donc le réel est un "être" absolument actif et cette activité (qui est un activisme, comprenant sa propre brutalité) doit se supposer comme structure qui contient son propre travail ; à savoir des champs d’expérimentations par lesquels le réel se "voit" et donc crée les rapports qu'il est ou qu'il existe, comme on veut (c'est juste ici une question de dénomination). ce qui est, est forcément ce qui repose sur sa propre création.

Or élargissant le point, et peut-être à tors, chacun en jugera de son siège propre, on a admis que le réel se figurait exclusivement comme structure (auto-programme si l'on veut, le programme n'est pas autre dans le processus mais est le processus lui-même, le Pli produit des plis) et structure sujet ; ce qui veut dire que le sujet ne colle pas à ses contenus, qu'ainsi seul il est le Possible qui devient en tant que possible puisque seul il surnage à n'importe quel effet ; et que la finalité en fin de compte d'une structure sujet est précisément de devenir encore plus structure sujet ; en quoi, à tors ou à raison, on a reconnu que le christique s’imposait comme élaboration la plus poussée de cette recherche ; que l'on soit croyant ou pas.

On veut dire qu'objectivement, cad selon l'objectivité (la rationalité) que l'on tente de déployer ici, on ne rencontre nulle part et en aucun texte, pensée, position, un achèvement plus effarant que celui du christique. Personne, jamais, nulle part n'est allé aussi loin. au point que l'on peine extraordinairement à ne serait-ce que commencer de comprendre ce qui eut lieu ; tout, toute attitude et toute position se tiennent en dessous. En un sens on essaie de manœuvrer le christique pour nous le rendre un peu plus accessible. De même que l'on a reconnu que Descartes outrepasse la métaphysique (de la pensée théologique mais encore universelle, de la pensée grecque mais universel) et qu'il a pu déposer en-deçà cet "être" étrange du je (qu'il ne nomme pas lui-même "sujet" qui sera dénommé tel ensuite, il constate un mouvement "la pensée" qui perçoit, pense, imagine, éprouve, aime, etc, bref ce que l'on a désigné comme "il constate un dispositif").

Ce que l'on veut dire c'est qu'il n'est aucune raison de séparer la pensée, la philosophie, des autres dispositifs (éthiques, esthétique, politique, des religions et des civilisations, des inventions et des révolutions, des humanisations, diverses ou spécifiques, et des personnalisations, qui se sont accrues depuis au moins 2000 ou 2500 ans, de par ne serait-ce que la complexification des sociétés humaines). Et que donc le christique ou les esthétiques ou les relations humaines se transforment de ce qu'elles produisent du Possible… ce qui veut dire de nouveau rapports, que l'on nomme religion ou poésie, sciences ou philosophie, peu importe ; parce qu'il est un seul et unique être ou type d'être que l'on nomme structure et que cette structure est unilatérale ; vous ne comprenez pas une autre langue parce que vous apprenez seulement cette autre langue, mais parce que la structure de conscience du pakistanais est la même que la vôtre ; la "conscience" cette structure, ce rapport existe en et par lui-même, absolument identique à toute autre conscience (dit autrement et d'un autre point de vue, vous existez individuellement de fait sans tel ou tel contenu, ça n'est pas votre identité qui vous distingue d'abord de tout autre conscience, c'est le Fait (comme le Fait d'exister) qui vous distingue, vous êtes individuellement et uniquement un rapport en et par lui-même, et ce qui existe comme rapport … est un rapport... non substituable à quoi que ce soit, sinon il ne serait pas rapport, cad ne serait pas vers ou par lui-même).

Toute conscience est rapport vers elle-même ; elle adresse les rapports qu'elle tisse au rapport qui les tisse, ce qui ne veut pas dire qu'elle les adresse "à elle-même" comme sujet individuel personnel, elle l'adresse au rapport majeur dans le corps de la phrase ou de l'adressage, ça peut être le groupe, le mana ou n'importe quel réalité ou idéalité ou représentation qui font office de signifiant qui lie le corps de la phrase ou de l’adressage). Mais de plus elle peut introduire son unité dans le corps même ; à savoir qu'elle devient alors non plus seulement vers elle-même mais par elle-même ; en quoi dieu, par ex, vous exige de vous plier à plus grand que vous-même et de ce fait vous introduit dans le corps de la phrase… de même que les grecs vous demandent de penser et de vous décentrer et donc vous introduisent dans le corps des intentionnalisations (idées) possibles, qu'il vous faudra penser bel et bien et non pas ânonner.

Cette tenue du rapport exigé (dieu), décentré (universel), estimé (liberté cartésienne), coupé (par le réel auquel se confronte le moi, qui, lui, imagine son être, cad sa complétude, dans une image on se suppose Un, ou objet désiré qui comble) tient non aux contenus (comme par ex à la raison raisonnante, à la cohérence d'une proposition, ou des maths) mais au rapport lui-même ; dont il manque un bout, au moins (et en vérité les deux bouts). si on ferme le rapport ce sera sur un contenu, ce qui l'étouffe en tant que rapport. l'être-de-rapport est un mouvement et doit absolument, cad formellement, être imposé autre que lui-même ; cette altérité est précisément constitutive, en ceci qu'il n'est pas de réalité autrement, ou pas de vie-à-soi sans qu'elle soit, justement, autre que soi, déchiré par le monde (perçu par et en une œuvre ou un fait historique, révolution, ou un tomber amoureux tout autant, puisque le rapport, qui est formel, se donne intégralement tel qu'il Existe à chaque fois ; il vient tout entier.

Aussi et c'est excessivement important, il vous demande tout entier, et au point que l'on ne sait pas où s’arrêterait cette entièreté qui nous est absolument non accessible (ce qui ne veut pas dire inaccessible, puis l'on se tient du rapport, qu'est toute intentionnalité de conscience, on en sait "un morceau", un petit bout, sans lequel nous ne serions pas, ne serions pas pour-nous-même, un par un, étant chaque fois un rapport qui forcément en tant que rapport se-tient, sinon il ne serait pas).

Et pour la raison, le logos, la pensée, l'universalisation vous introduisent de ceci que la pensée développe immédiatement la perception (Platon a raison ; les idées perçoivent plus) ; vous ne passez plus par le groupe, la communauté, le langage habituel et devez donc inventer un langage spécifique, la philosophie ou les maths, ou telle science etc, de même que le poète crée ou recrée les significations et donc crée des signifiants nouveaux. et surtout vous devez devenir un décentrement outré en plus d'outrepasser le commun langage ; ce qui veut dire plus-percevoir. par quoi vous cessez de seulement ressentir mais usez des signifiants percevoir et éprouver plus précisément, plus actuellement, plus distinctement en multipliant les possibilités (et les choix, des bifurcations et autres trajectoires). Tout cela n’existait avant. On répète. Tout cela n’existait pas avant. auparavant le groupe devait se-comprendre et ne pas se permettre de distinguer outre-mesure, sous peine de perdre la cohérence des relations (dont la survie ou la vie dépendaient).

Aussi est-ce la "technologie de conscience" qui rendit possible tout cela ; la technologie "mentale"a si l'on eut ou donc intentionnelle, celle qui a permis que tout je devienne centre de déploiement et donc de perceptions parce que d'expression parce que de distinctions, d'intentionnalisations, ce qui veut dire de rapports nouveaux, originaux mais également de perception du monde donné là d'une part (grec) et de sa propre vie vécue (christique) d'autre part. donc la structure sujet s'incarne dans le monde en activant sa capacité d'actualité de conscience qui lui ouvre la (les) possibilité(s) de perceptions parce que de signifiants, de rapports marqués, numérotés, calculés, désignés, imaginés, poétisés, par des signes, des rapports (actés et actualisés par et pour des arcs) qui se tiennent, plus ou moins, selon l’horizon réel ... ou irréel (fantasmatique, qui 'valorisent' le moi, comme unité imaginaire, comme "être rêvé", et non selon le je qui, lui, bien qu'invisible et non signifié, est réellement arc-bouté au réel horizon, qui lui est non accessible, et non pas inaccessible, parce qu'il peut, le je, le signifier au-loin, dans la Distance, dieu, l'universel, le sujet tel ou le réel.cette

Et s'inscrit comme communisation et transmission entre individualités ; dans une société humaine développée selon des relais et donc de la reconnaissance suffisante que "le je existe" et que chacun obtient sa propre vie vécue, ce qu'initie le christique, bien autrement que même la pensée grecque universelle, qui portant rend accessible à chacun le processus de signifiants ; la dite reconnaissance ne s'effectuera, idéellement, qu'avec la révolution, par laquelle le système de signes possibles est détaché, idéalement, de tous les contenus, sous condition que chacun soit considéré comme supérieur à tout contenu, et reconnu en somme comme personne humaine formelle.

Comme le je, l'arc sont seulement accédés (sous la forme non pas que l'on s'en saisit, mais que l'on en est saisi, illuminé, par dieu, le christique, l’universel, l’humanisation, le sujet, la poésie, etc), il faut un moi-même, qui seul concrétise et surtout rend le corps le plus entouré possible, le plus entouré de signifiants ; de là qu'il devienne sinon fou, en tous cas difficile et presque perdu dans les cercles et les signes, qu'il tente de réduire ou réguler ou résoudre en multipliant ses réponses, ses obsessions, ses névroses, bref tout ce qu'il invente pour 'en sortir', résoudre le "rêve d'être", alors que "être" n'est pas, nulle part, sauf à basculer comme exister, ex-sister. ce qui veut dire tenir une architecture, qui offre (comme l’universel grec, et romain, la religion et le christianisme de la vie individuée, l'acculturation généralisée et les sciences et technologies et littératures, etc, comme la révolution, humanisation et personnalisation) qui offre donc une stratégie, une vue d’ensemble et une unification qui autorise de (se) placer et (se) déplacer dans un possible de structure, une historicité ; si on ne pose pas le point lointain il est impossible d'organiser et donc avec les autres, de se coordonner.

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