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instants philosophie

Le mouvement foudroyant

30 Juillet 2022, 08:40am

Publié par pascal doyelle

Illustrations

La différence corps et esprit est annulée, en ceci que n’existent corps et esprit que dans un champ intentionnel ; on n’est pas le corps que l’on est, mais le corps tel que signifié dans un champ intentionnel, de même l’esprit ; ce qui seul existe (mais n’est pas) est le champ qui se meut (un champ constitué de rapports se meut non pas même forcément mais toujours, absolument toujours actif) ; l’exister est plus grand que l’être (qui est second, de sorte qu’opposé deux concepts ou images ou représentations comme corps et esprit est tout à fait abstrait).

Ou encore le rapport est ce par quoi le péché existe, puisque l’on prend, en ce cas, les contenus de conscience pour le réel, et que l’on ne peut plus ou de plus en plus difficilement tenir le rapport à dieu, lequel est le Rapport de tous les rapports, et non l’idolâtrie de quelques contenus quelconques (tous les contenus sont quelconques face au rapport, qui les crée).

De même la honte, sartrienne, est l’identification du rapport de conscience que j’existe en ce contenu (perçu, réduit par autrui) et qui me confond, au deux sens.

Ainsi on n’a pas besoin de prouver l’existence d’autrui, puisque l’on est déjà conscience-de et que l’on se perçoit toujours déjà d’un point autre ; dit autrement l’infini est, en nous, le rapport non-fini qui partout parvient à se placer (de fait ou potentiellement, allant même inventer, voire créer les rapports qui ne se perçoivent pas dans quelque donné que ce soit).

Ceci étant ce n’est pas parce que l’on remplace esprit ou idée ou réel ou dieu, etc, par « rapport » que l’on a tout saisi. On ignore ce qu’implique le rapport. On décrit, pour l’instant, et c’est tout. Ou dit autrement ; on peut bien tenir le « rapport » pour seul réel, mais c’est en le subsumant sous l’idée, le principe, la régulation, la possibilité du « sujet ». on sait le rapport ici même et maintenant, et on a dit que le sujet ou la structure-sujet seule est le réel (puisque le possible est la Règle de tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qui sera et que seul le sujet est à la fois au début et à la fin, tel le rapport qui est à la fois l’initial et le terme et par l’acquisition du terme susceptible de re-venir sur l’initial, et de modifier les conditions de son exercice).

Le christique est tous les rapports, les possibilités qu’il initie, de même la pensée ou la révolution.

- la croyance (en dieu, l’intention unique formelle et hors de tout, sinon elle ne serait pas cette intention),
- la conversion (vers l’universel, décentrement et invention de l’intentionnalisation comme idées universelles),
- la foi (en christ, l’autre corps ou le corps en plus, celui qui se tient des signes et qui tient tous les signes, situé lui-même hors du monde et de toute vie vécue, mais compte tenu de tout),
- l’intention (cartésienne, rendue à elle-même dans bien plus que l’immédiateté, dans l’instantanéïté, dans l’ici même et maintenant du je),
- la décision (révolutionnaire, qu’il faut vraiment décider et ce malgré que l’on ne comprenne pas),
ou donc généralement la passion fondamentale (soit la troisième substance, seule réelle, par-dessus le corps et l’esprit, qui ne sont que des abstractions, l’autre substance qui n’est pas l’esprit et le corps, et qui n’est pas du monde et qui existe structurellement, l’autre qui n’est pas une substance, mais un mouvement et si c’est un mouvement c’est le-mouvement, il n’en existe qu’un ; l'incorporation de la structure dans un corps, un corps vivant),
on choisira.

La passion fondamentale c’est la capacité de rendre continuelle un accès, un excès, une transcendance, une impossibilité, dont on aurait bien parié, au début, qu’elle n’était qu’une illusion, un rêve, une vanité, une idiotie (excepté ceci que l’on n’en possédait pas l’ombre du début de représentation) mais qui, soudainement,

s’empare et s’instancie en ce corps et devient plus que lui-même.

On tient pour tout à fait convaincus le croyant, mystique ou non, le philosophe, le chrétien, la conscience réfléchie, le révolutionnaire, le créateur ou l’artiste, en ceci qu’ils ont pu inscrire en leur corps lui-même leur intention, leur intention acquise dans et par une actualité, souvent illuminatrice, imprévue, inattendue, extatique donc. Et extrêmement difficile à tenir, puisque sans cesse l’intentionnalité plie vers le monde, vers le bas, selon le corps, selon les satisfactions, tandis que l’arc de conscience se redresse vers le haut

Ce dont ils ne se croyaient pas du tout capables. Ça leur est venu.

Les prototypes sont bien sûr de nature religieuse ; puisqu’il s’agit de transcendance ; une œuvre esthétique ou poétique est transcendante ; elle oblige l’arc de conscience à sortir de sa tanière, s’il veut comprendre ce qu’il voit, ce qu’il entend, si il prend sur lui-même de coller en l’horizon que les signes de l’œuvre, ou du dieu forcément vivant, ce qui veut dire toujours actuel et actualiste, les signes qui s’impriment en son corps.

De là que le christique vienne redoubler, et donc fonder en réalité absolument concrète, le dit Corps. L’arc infini, non-fini, peut exister dans un corps et cela veut dire développer quantité de rapports, eux-mêmes infinis (c’est ce que cela implique ; le christique ne signifie pas seulement que l’infini est abstraitement ici présent, mais qu’il y est activement, puisque c’est un rapport, infini, et donc n’existe qu’activement ; il n’y a aucun rapport qui ne serait pas en acte). Typiquement autrui, dans le christianisme, est infini, mais cela ne s’arrête pas là ; le « moi-même » est in-fini et ne cesse pas, ne cessera pas, dès lors, de devenir au-delà de sa finitude.

Le corps qui est ou qui devient à lui-même son propre signe. Ce qui est impossible, on le comprend bien, sauf que l’impossibilité est précisément ce qui n’est pas de ce monde, ni de cette vie vécue, et s’ouvre ainsi la grande possibilité de se-percevoir, par-delà le segment naissance-mort, d’un point tout à fait autre, qui depuis toujours nous percevait et qui cette fois se dévoile ; de où perçoit-on effectivement sinon d’un point qui n’est nulle part dans le monde, ni dans le vécu, ni le corps ?

De toute manière un je, lorsqu’il se sera prononcé comme tel (Descartes) ou une conscience ; telle qu’elle est initiée par le christique mais encore tenue dans et par le un tout-seul, qui enveloppe chacun dans l’égalité de son Regard, cad de son intention, laquelle est, contrairement à la loi qui condamne forcément (St Paul) toujours pardonnée, de son intention cad du rapport qui rend possible quantité de rapports qui s’ajouteront dans toutes les sociétés humaines qui viendront, re-prenant le droit romain, par ex,

cette conscience puis ce je sont toujours déjà en eux-mêmes articulés, pris dans le Grand Mouvement (qui seul existe, dont on choisit la dénomination, comme vu, et qu’il faut ou que l’on peut expérimenter effectivement réellement en s’immergeant en l’un ou en l’autre ou les quatre ; dieu, la pensée, le sujet, le réel ou donc les Œuvres au sens large ou délimité).

Le mouvement donc qui dresse absolument toute activité en tant que formelle ; par quoi le rapport de conscience prend conscience de lui-même, de soi, comme rapport (sous l’égide de dieu, de la pensée, du sujet ou du réel). Actualité sans laquelle le déploiement ne peut pas se créer, étant rapport (et donc absolument ou formellement Vivant, de là sa dénomination d’autrefois, que l’on remplace ici par Existant).

La structure s’impose donc, on l’a dit, comme hyper objective, agissant de bien plus loin que les discours ou les objectivités (de même que l’œuvre, le droit, la religion agissent bien en avant des objectivités scientifiques).

On a dit déjà que l’enfant n’est pas sans conscience, c’est celle des adultes, ou de ceux qui l’entourent. Et puis lui vient le désir, adolescent, non seulement par quoi il doit, de lui-même, se percevoir du dehors, mais aussi et peut-être surtout s’aperçoit qu’il n’est pas même un « lui-même » ; son désir est en lui autre que lui, ce désir qu’il n’est pas. On comprend bien que le choc soit si grand qu’il en est fasciné et qu’il se précipite dans les bras de ce qui l’extrait hors de lui-même ; il sera son désir ou l’objet de son désir, vus du dehors, du grand dehors, du regard extérieur. Et en pleine panique.

Hors de la sécurité du groupe (lors même qu’il pesait absolument sur chacun, et sans doute à cause, grâce à cette pression ils ne se sentaient pas séparés) mais hors de la sécurité du groupe chacun est livré au monde (grec) et au corps (chrétien) ; et ce faisant nous disposons des deux paramètres réels.

Et ce sera suffisant, puisque le monde donné là (dont se chargent les grecs, par la pensée, par le réseau intentionnel, mais également cela veut dire par tous les signes porteurs de mondes, par l’esthétique, l’éthique, la politique, etc, puisque l’on sait nous produisons de tels mondes, ce qui veut dire des contenus de conscience)
et le corps tel que celui-ci (voici l’homme)
ne sont pas des « idées » ou des images » mais des réalisations à venir et qui sont effectivement venues.

Et on comprend le mécanisme bien longtemps après les dates historiques, lorsque l’on a saisi que notre être n’est pas déterminé et qu’il ne s’agit pas du tout d’un contenu de conscience, une pensée ou une identité, mais d’une forme sans rien, désignée comme « conscience ». Nous ne sommes ni ceci ni cela, mais une forme sans rien qui se définit comme ; le rapport à (soi) dans lequel rapport le « soi » est le rapport lui-même (il se-sait) et non pas telle ou telle identité ou détermination ; ce qui s’affecte donc de la forme de ‘sujet’ étant entendu que seule une forme, une formalité devient, et que cette forme ne pouvant être ni ceci ni cela est forcément un rapport.

Le rapport n’est pas ce qui est mis en rapport mais le rapport lui-même.

Lequel est ainsi déplié, permettant d’épingler les natures, les structures agissantes et qui ne peuvent pas, cependant, elles-mêmes être réduites ; dieu, l’universel ou l’être (ou l’un, etc), le christique ou le sujet, le je et le réel (ou donc la réalisation de tous les rapports humanisés puis personnalisés) existent en tant qu’horizons en et par eux-mêmes. Et au fond l’exister et l’arc de conscience s’imposent, autant que nous en ayons l’expérience, comme structures valant en elles-mêmes ; sauf peut-être qu’il faille comprendre l’exister comme l’activité, l’actualité, l’actualisme du Possible, et l’arc de conscience comme rapport à (soi).

Et ainsi (dans cette perspective-là, à tout le moins) le rapport tel quel se nomme « conscience » (qui est, donc, ce qui a rapport avec soi comme rapport, en tant que forme-sujet) ; de même l’exister est le réel tel qu’il existe actuellement, ou si l’on préfère en tant qu’actualité.

C’est pour cela que nous sommes entrés dans la zone au-delà très étrange que l’on signifie au moins comme conscience et puis comme exister, et qui n’appartiennent pas au monde ou à la vie vécue ; que l’on signe comme « structure-sujet » bien que nous n’en possédions que les prémices.

Ceci étant et bien que nous n’y comprenons que peu, le peu qui se donne est très exactement ce qu’il prétend ; la forme, le formel ne peut pas se décomposer ou composer et donc il se suppose ou non mais tout entièrement.

Ce qui compte dans la croyance, la conversion, la foi, l’intention, la décision ou au final la passion (soit donc l’intention pure, le réseau intentionnel, le sujet, le réel) c’est son actualisme ; on n’y atteint pas sans l’exister (la décider, l’intégrer, l’incorporer, quelle que soit sa formulation, puisque c’est un rapport, qui créera d’autres rapports sans laquelle actualité aucun ne serait , et si elle passe outre le temps et dure c’est qu’elle se transmute en passion).

On pouvait imaginer que l’être était une forme statique, fixée, ordonnée, discourale pour le dire, qui s’objectivait en des signifiants très stricts aux contenus, signifiés, assurés (mais on « imaginait » cet « être » qui les soutenait et n’obtenait jamais aucune réelle consistance, et imagination à laquelle on voulait éventuellement convertir les autres, de même qu’en nos idéologies du 19éme ou 20éme, ou tel que le libéralisme entend envahir et prendre possession de notre imaginaire, sa tyrannie soft, ce qui veut dire consentie, sous tous ces objets désirables),

mais si l’être est second (au dedans l’exister) et que l’exister est premier (et dernier) alors on n’accède pas au mouvement sans se transformer soi en mouvement. À n’être pas. Du rapport que l’on croyait être et dont on ne percevait que les effets, on doit retourner dans, vers, par le rapport lui-même. C’est ce que nous disent dieu, la pensée, le sujet et le réel (ou toute œuvre au sens large, telle la révolution, ou au sens court, esthétique, etc). Une œuvre ça se meut et ça instancie, implémente, inscrit en cette conscience qui regarde une conscience qui (se) voit, comme mouvement ; autant dire qu’il n’est pas du tout d’égologie en ceci, de toute façon l’accès à l’œuvre, n’importe laquelle, sera déjà un immense et infinie effort ; vous pensez avoir compris, vous n’avez rien compris, puisque c’est le rapport qui vous (comprend), il (comprend) tout dans sa stase non finie, il comprend tout parce qu’il est Le-Possible.

Le jeu consistant en ceci, non de connaître ce qui est, évidemment, mais de saisir ce qui est possible. Depuis le début. Depuis le début, dieu, la pensée, le sujet ou le réel nous poussent à continuer la création, la réalisation, l’actualisation du possible. Ou donc de modifier la cause même (la cause de tous les effets, étant entendu que modifiant la cause on modifie les effets) ; c’est ontologiquement que le réel se modifie. Ou donc ; le possible modifie le possible.

L’actualisme de ce qui est réel veut dire que le présent, les présents (de tout la temporalité) permettent de relancer la possibilité à partir de zéro ; ou donc que le présent est justement ce qui a été généré, inventé, créé afin que la possibilité devienne encore plus.

De même pour chacun, chaque arc de conscience est cette capacité de remonter dans les conditions de son exercice ; très kantiennement donc. On peut modifier la réalité depuis que l’on sait que nous produisons nous-mêmes les contenus de conscience (à rebours des mondes particuliers qui croient que ce-monde, tel monde spécial est le monde donné-parlé-partagé immuablement). Dieu nous impose cette exigence d’un possible qui sera, les grecs à penser le monde et sa réalisation, le christique et Descartes à déterminer à partir de l’indéterminé cette vie vécue et cette perception, la révolution à concrétiser toutes les réalisations (individuelles et communes). À chaque fois l’actualisation engage le possible dans toutes les possibilités auxquelles, en sa série spécifique, telle ou telle actualisation nous donne accès.

On a donc, de fait, modifié la structure même de « ce qui est » (génériquement parlant) et par là sommes entrés dans La-Possibilité. La possibilité ne peut pas ne pas se-savoir puisque dans le se-savoir elle n’est nulle part mais seulement en tant que mouvement, cad en tant que rapport ; l’astuce qui fut inventée ou créée, comme on veut, ou décidée consiste à dépasser tout donné, tout être, tout être déterminé par non pas un « esprit » (qui ne se représente que comme déterminé soit dit en passant) mais en tant que rapport-à, cad conscience.

Le moi restera tellement déçu de ne pas saisir, objectivement ou fantasmatiquement ou matériellement ou égocentriquement, le réel. Mais le réel étant un rapport « on en est saisi ». C’est ainsi cette éthique, ontologique, qui reste le fond de possibilité au cours d’une existence (lors même que l’on en resterait au « désir », celui-ci se modifie, se solidifie ou s’étend ou se tisse diversement selon l’acception qu’on lui prête, qui s’emprunte de la structure, c’est même ce « désir »é qui fait tout le sens de la psychanalyse).

La finalité sartrienne se perdait en confusion lorsqu’il croit penser que le pour-soi se veut comme en-soi tout en demeurant pour-soi, ce que l’on peut traduire, entre autres, par une passivité et une activité qui se désireraient à la fois et en même temps. Qu’il abandonne dieu, la pensée, le sujet et le réel ; qui sera repris par Lacan, qui, lui, comprend bien que le moi est hors course par rapport au réel, et qui sait bien, au fond, que seuls dieu, la pensée, le sujet et le réel ouvrent la possibilité du moi, du moi se transformant, même un tout petit peu, en je ; tout petit peu puisque l’on ne peut pas « être » l’exister, on le touche seulement de très loin, de très bas et à condition de s’en souvenir ou de broder sur cette aperception absolue, cad formelle ; le rapport ne se retrouvant pas dans les contenus, utilisant seulement les signes, et seulement purement signifiant, sans signifié, le signifié étant le poids, la densité rêvée, la consistance imaginée de l’objet, supposé, du fantasme). Or donc le mélange, le méli-mélo pour-soi/en-soi est justement ce rêve ontologique d’être, d’Être qui aimante le moi dans sa propension ; il croit que son objet, acquis, lui octroiera d’être absolument et c’est une imagination. Et si l’être n’est pas c’est qu’il se présente en second et l’exister bien avant, ou bien après ou tout autour ; selon la forme du Bord ; et donc comme présent ou comme arc de conscience (qui est un mouvement, un rapport) dans l’arc du présent (pareillement) ; le mouvement se travaille, se bricole, œuvre dans et par les mouvements.

Et c’est l’étrange passion qui anime la foi, la conversion (à l’universel), l’intention (cartésienne) ou la décision (qui rend réel le monde humanisé puis personnalisé, 1789 ou 68 ou en ces années-là partout dans les pays développés, initiant une prémondialisation), ou encore selon les œuvres, que vous vous nommiez Rimbaud ou Nietzsche, et dont l’exemplarité initiale à tout le moins restera celle christique qui littéralement voue sa divinité au devenir formel absolu ; ce rapport exclusif qui lance que chacun repose sur sa propre intention d’existence (et non d’un ordre sociétal extérieur, ni même de la Loi juive) ; en somme il s’agit de mesurer l’investissement que l’on alloue au mouvement, au mouvement, au rapport tel que maintenu dans la suspension, la stase, l’intitulé du Possible,

et autant dire que le christique bascule entièrement dans le plus infini rapport possible (dont on connaît depuis lors le prix, il intervient, s’interpose afin de nous en communiquer le prix)
mais ce disant on ne le comprend pas encore,
on ne sait pas encore ce qui s’est passé.
Il faudrait s’y mettre, un jour, mais l’ampleur est hallucinante, tellement ce qui a scindé l’histoire et le temps en deux est non-fini,
au sens où la structure appert là instantanément toute entière dans la vue et l’ouïe,
et qu’à l’inverse on reste coincé dans l’immédiateté et la pesanteur du monde et de sa propre vie ; l’immédiateté est de ce côté-ci du monde et du vécu et de la lenteur,
l’instantanéïté s’impose toute entière en une fois foudroyante, et, saisi, on n’y comprend rien.

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