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instants philosophie

amour

30 Juillet 2006, 21:32pm

Publié par zward

 

Des fois , on se prend à aimer .
On peut immédiatement savoir , chacun et chacune , à quoi ça correspond , spontanément . On s'en forme une aberration ,  euh , une idée, idéal , projet , vision . Et on essaie de le vivre . Comme avec l'autre on a une base de réverie à peu prés commune , au début , ça veut signifier , cad se traduire de l'un à l'autre selon tel espèce de code connu . Une comédie qui peut tout à fait s'achever réellement en vécu sympathique , passionné ou tendre : nul doute que ça arrive . Et sincèrement . Ou en une sorte d'équilibre profond . Ou de projets réalisés effectivement . La comédie des signes débouche sur un réel en ce cas .
Mais parfois (souvent ? ) , ça glisse dans un tord-boyaux pas net , qui trouble cette fois , non plus le sens , le coeur , mais qui psychologiquement fait figure de psychothérapie inversée ... bref , ça coule la barcasse , ça surnage à étouffer toutes les demi-heures au milieu d'une mer grelottante : une espèce de petit titanic (le grand bidule qui met un temps fou à couler ) . Avec plein de petits corps gelés alentour . Autant de tentatives glacées . D'émotions époumonées . De souffles de brume avalés . Et tout l'intérieur qui se liquéfie , que l'on ne sait plus qui est qui ... cad qui l'on est soi ... puisque c'est , cette fois ,de survie , dont il est question : on peut perdre des bouts de soi ...........

C'est donc pas de la petite gnognote ... c'est du costaud : parce que , comme on y plaçait une vérité-réalité  potentielle , de soi , la psychologie de chacun est ébranlée dés la racine ... curieux comme un événement actuel , précis dans le temps , peut remonter loin , bien avant , et casser celui que l'on fût autrefois , des années auparavant , qui ne savait pas qu'il serait démonté ,  là , à ce moment actuel-ci .

Bref ; on nomme amour , mais ça peut dériver en toute espèce de catégorie : mécanismes divers ou pan de mur qui s'écroule : il n'est rien de clair , sauf quand la réalité suit son chemin que l'on ignore ...

(ce moment actuel : comme un non-temps ...
ah l'actuel !
que révèle - t-il encore de diamétralement ?
puisque le moi est dans son éternité néfaste  )




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programmation du moi

26 Juillet 2006, 20:00pm

Publié par zward

Ainsi le moi est très content . Il dispose de deux bases de repli : son sujet , le miroir qui reflète tout , et son Sujet qui lui ouvre l'universel .

Il n'a pas accès au miroir , mais il peut soupçonner mille fois par jour ses bruissements .

Il doit porter l'effort si il veut connaître un peu via l'universel . Il n'y demeure pas continuellement .

Par facilité et par efficacité , l'universel tend à se déléguer . Connaissance ou politique , droit ou culture . Mais en même temps tout individu démocratique est ou devrait par essence activer sa dimension universelle .

Ce qui devrait former un tout ... juger politiquement de ceci ou cela , n'est pensable qu'en fonction de connaissances non laissées au hasard , et ces connaissances ne sont présentables que d'un sujet de culture ... cad ayant en mains la réalité possible de sa compréhension entière : personnelle et humaine : qui fonde toute création de contenus ayant valeur de vérité possible , cad de finalité . La personnalisation et l'humanisation sont les finalisations des conduites civilisatrices .

Cela requiert un individu de culture ... qui ressent autant qu'il comprend : ou plus exactement dont le ressenti est égal ou tend à l'acculturation ...

Or on sait bien que non seulement par faiblesse , mais aussi par efficacité , le moi , qui est une unité en soi , à part , poursuivant ses propres fins , mène et se pousse à synthétiser en une seule vision ce qui nécessiterait une conscience de soi kaléidoscopique : d'un moi recevant son sujet et acquérant son Sujet .

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problématique 1

2 Juillet 2006, 13:58pm

Publié par zward

Le moi tire d'un côté . Le sujet de l'autre . Entre les deux , le Sujet . 

Il faut garder "sujet" pour le miroir-sujet : afin de bien comprendre que ça n'est pas un "champ" ... une sorte de position objectivée , un "étant " en général ... ou l"étant" de l'homme ...

Le Sujet , parle de lui-même : c'est descartes un point c'est tout : puisque tout le reste soit vient à s'ajouter au cogito , soit penche du côté du sujet ...

Alors au milieu , il est le moi : on voit bien en somme que nul moi n'est indifférent ou séparé du sujet ou du Sujet ... Ce qui rompt tout cette sorte de limitation affectée au moi . Non seulement cette co-existence ça l'explose , l'écartéle de lui-même , le découpe en dimensions : en quoi le "moi" , n'est pas un amour de soi ... n'est pas une forteresse psychologique : il est multi-traversé et ce , chacun ... En quoi donc ça doit ouvrir chaque moi à tout ce qui ne le restreint pas , cad à tout sauf au "moi" que seulement il croit être ... lequel est une cage de ce point de vue .
Déverrouiller la cage peut être une entreprise ... mais on ne peut pas atteindre l'organisation du moi , sans en passer par le sujet et le Sujet. Il est bien assuré aussi que le moi est une construction : il s'étend .

Il s'étend sur le monde qu'il connait . En ce cas il ne posséde rien , sinon sa succession de vécus .

Sa succession de vécus est pourtant essentielle : cela seul est une conquéte fragile . Que les deux ensembles , sujet et Sujet , puissent se déplacer vers le monde du moi est l'élan historique effectif .
Que le moi ne le supporte que difficilement est cause de nos malheurs , individuellement , mais aussi collectivement : au sens où l'universel est dévoré par la subjectivisation du moi .
L'impossibilité de se dépasser n'est pas un appel à une intériorité (ou alors en un sens précis) , mais la propension à développer un universel conséquent .

Ad , le moi est stoppé net dans toute mise en marche de l'universel , un universel qui ne soit pas abstrait : la conception même de l'universel nous est close , hormis de sa compréhension selon le point de vue du moi .

En soi on peut bien le concevoir ; comme abstrait , disons , mais cette conception que tente d'archiver la philosophie , est en elle -même (presque ) vide .
Que se passe-t-il dans le droit qui serait sensé établir une clarté au travers des conflits ? mais les conflits débordent le droit . Il n'est pas inclu , dans le droit, la totalité des problématiques réelles . L'économie est incapable de s'auto réguler , faute d'une pensée compréhensive de sa position dans un monde , et rien n'est capable de contrôler , intellectuellement , de réfléchir l'étendue de l'économie : sa surface réelle : puisqu'aussi bien il est évident qu'elle ne peut prétendre à absorber la totalité du monde humain , et encore moins du monde naturel . La psychologie du moi , sa psychanalyse , séparent apparemment plus qu'elles ne recréent . L'image régne en tout , mais sa proportion est "animale" et non humaine , de comportement et non pas de connaissance : pour cette raison les mêmes sempiternels comportement sont plébiscités . Le Sujet est lui-même une vue de l'esprit . La révolution mentale nietzschéenne : une tentative , dans un certain sens d'excés . L'exacerbation , la spiritualisation , la fuite en avant continue , la roue libre des pouvoirs ne se fondent qu'en ceci : échapper aux réalités que l'on ne peut nier , que l'on ne peut qu'oublier : en réactivant et surdimensionnant le même processus .

Le processus qui est à l'origine d'un monde , d'un certain monde humain .

Qui est lui-même l'exploitation des possibles de ce monde .
Jusqu'où peut-on avancer dans ce monde ? Jusqu'où performer dans la multiplicité du momnde de telle sorte que non ps l'individualité d'abord , mais l'être collectif puisse s'ingénier à traduire et se traduire comme tel dans et via et pour ce monde ?
D'abord le collectif , mais il est évident que l'individualisation doit s'articuler de telle maniére que l'être collectif soit utilitaristement appréhendable et appréhendé par l'individu et appréhensif sur le monde donné .
Peut-on compter sur l'intelligence collective ? Elle n'existe pas ... il n'est que des élites et non pas d'intelligence collective : la capacité de décisions , de projets , de régulation est là où se concnetrent les pouvoirs ; le reste est seulement idées massmédiatiquement exploité ; cad images qui se déroulent indifféremment dans le réel : quand bien même auraient-elles une historicité en propre dans le continum Moi-médias .
Il est impossible de faire l'économie de l'intelligence des choses . Or c'est ce qui est ensoi manqué depuis cinquante ans .

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