le bon et le mauvais (cinéma)
Le plus gros mensonge du cinéma est de transformer la linéarité non linéaire en linéarité tout court.
A démontrer, preuves à l'appui, puisque l'on est dans l'objectivité de ce qui est vu de mes yeux vu, qu’il existe un destin préétabli : un héros. Le faux jeu consistera alors à transformer le
héros, prédestiné, en anti héros ou héros malgré lui, mais cela revient presque au même ; obéit presque à la même logique, tout comme le héros ambigüe, bien et mal mélangés. La grande qualité est
à l’inverse de casser la logique destinale via les incongruités ; cad le mal qui est partout et non plus limité, la souffrance qui est intérieure et pas seulement localisée en un méchant dominant
le scénario, l’absurde, le hasard, les forces du monde réel, réellement objectives, les nécessités qui combattent du dedans, la complexité et la possibilité des autres vies , autres choix, y
compris les choix absurdes.