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instants philosophie

Les deux modèles (non) humains

6 Janvier 2008, 21:41pm

Publié par zward

En lieu et place de notre liberté, cad de notre esprit, étant entendu que l’esprit n’a pas d’être hormis des sujets (qui se tiennent de leur moi, de sorte que la personnalisation n’est pas indifférente du tout), nos rivalités soudent une essence hétérogène de l’humain en ceci ; elles nous maintiennent dans notre immédiateté, dans notre naturalisme, dans notre vitalisme ; il est une logique, un logos de base, naturel, qui nous colle le corps vers l’arrière, cad par l’arriération. Un logos rétrograde.

Qui ne parle pas. Qui ne se formule pas en signes et que par conséquent nous ne pouvons contraindre… mais qui parce qu’il n’est pas de signes, mais noué du Donné au Donné, peut influer sur les signes, un par un les dissoudre, et décomposer l’ensemble des phrases, et rompre lentement les articulations de notre volonté (qui ne s’architecture que via les signes, en tant qu’elle les comprend).

Le logos naturaliste nous tire vers le fond, il se glisse entre les signes. Aussi cohérente que soit l’élaboration (la construction humaine, le constructivisme véridique), la vague par en-dessous recompose son donné de base. Qui mêle à la fois nos pulsions, mais aussi le donné lui-même, que nous ne parvenons pas à réduire, à récupérer, qui commande selon sa propre nécessité.

Ad : puisqu’il s’agit toujours  de réguler l’information, les moyen institués les plus immédiats, quoi que suffisamment complexes, sont d’une part le Donné qui correspond au Donné, comme la chèvre au chou, et la hiérarchisation.

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