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instants philosophie

sur le bout du monde

15 Mars 2008, 00:01am

Publié par zward

Ainsi la Vérité est l’essence même de ce qui constitue la coordination ; de même la Liberté, qui revient à signifier que chacun est sa propre unité. A charge de quoi, ce chacun est en soi le nœud stratégique de développement (de tout développement significatif ; mais où ce développement signifie-t-il ? En quelle surface ?)

Or cela n’est pas acceptable pour ce qui constitue l’essence même de la transmission des organismes ; qui ne valent qu’à leurs propres yeux (les organisations humaines tendent à ne faire valoir qu’elles mêmes, dans un repli aussi gigantesque qu’est gigantesque leur capacité du multiple et de la métamorphose ; ça n’est pas dans le donné, ou les représentations issues du donné que cela, la vérité, se tient). Cad qui n’existent, ces organisations organistes,  que dans l’aveuglement. L’aveuglement de leur être. C’est que ce qui célèbre ainsi son unité hors du discours, dans une quelconque vérité-donnée (ce qui est contradictoire), c’est une identité qui n’est pas seulement culturelle ou politique, cad de superstructure, mais c’est une unité d’infrastructure. Cad de personnalité, ou si l’on préfère de personnalisation.

Il ne s’agit pas alors de « pensée » … de concepts… mais radicalement de ces corps-là, en tant qu’ils se croient être la réalité elle-même.

Ça n’est pas que les corps ne soient pas la réalité, c’est que pour un sujet, la réalité n’est pas que cette évidence du corps. C’est ce surplus qui sera toujours irrémédiablement condamnée par ceux qui croient que la réalité est et n’est que constatable. C’est le n’est que, qui est absolument contesté philosophiquement. Mais elle ne remplace cela par un autre corps, un corps glorieux ou un corps imagé, ou un corps fantasmé, ou ni même un corps littéraire. Elle ne le remplace pas du tout ; elle le continue. Le continue parce qu’elle affirme très explicitement que le corps est … afin de poursuivre plus loin le sillage de son être, que son être n’est certes pas en dehors de la perception et mémoire (organisée) du donné, mais justement … qu’est-ce que la perception mémorisée (organisée) ?

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