la vitre
ainsi tout le passé nous colle par en dessous ; on ne s'en rend pas compte :
puisque notre attention est captivée de ce que l'on a sous les yeux, ou de ce que l'on découvre dans le présent, ou de ce qu'il est nécessaire d'organiser de la reconnaissance du présent ;
tout le visage tourné en une fois, celui que l'on veut sur l'instant être le nôtre, celui que l'on croit être,
qui ignore en partie ceux que l'on fût, ou ceux que l'on eût à subir ; des accidents , des incidents , des heurts, des absences , des noiretés , enfin tout le fatras.
Le visage, on le construit au fur et à mesure ; sans trop percevoir que l'Autre Face , celle de toutes nos identités, baffouages , bafouillages , facilités , lâchetés , s'engouffre constamment et grignotte notre visage , sans reprendre son souffle, ; sans reprendre son souffle , parce que l'autre face ne respire pas, n'est pas vivante, est un mécanisme.
Le visage , on peut le recomposer en de (deux) délicieuses secondes : s'offrir une apparence, se jouer un rôle , improviser , embrayer et inventer dans l'instant , dans la situation précise , en réponse à.
Mais aussi on continue l'invention, plus ou moins : les rayures, les blancs , on les zappe , les ellipse . On continue, avec cette persévérance quasi-mécanique, à broder une continuité d'apparence (s), à soi , aux autres.
A-t-on le choix ?
on poursuit un alignement , quels que soient les ruptures , coupures , aveuglements , complications ; comme ces acteurs américains si stéréotypés dans leurs gestes de circonstance , avec une récurente syntaxe si manifeste, trop manifeste.
mais l'Autre Face se dissimule multiplement, est-ce qu'elle ne contrôle pas tout ou parties de l'alignement du visage sur lui-même ?
comme la lune s'aligne au soleil durant l'éclipse ...éclipse de nous-mêmes à nous-mêmes.
en fait ; y-a-t-il une lutte engagée ?
du visage envers l'Autre Face ...
du présent et de notre naissance, envers ce qui la condamne mille fois , mille fois jamais oubliées :
où est la vérité ? notre alignement de surface ? ou l'autre Face qui se presse tout contre la vitre ?
puisque notre attention est captivée de ce que l'on a sous les yeux, ou de ce que l'on découvre dans le présent, ou de ce qu'il est nécessaire d'organiser de la reconnaissance du présent ;
tout le visage tourné en une fois, celui que l'on veut sur l'instant être le nôtre, celui que l'on croit être,
qui ignore en partie ceux que l'on fût, ou ceux que l'on eût à subir ; des accidents , des incidents , des heurts, des absences , des noiretés , enfin tout le fatras.
Le visage, on le construit au fur et à mesure ; sans trop percevoir que l'Autre Face , celle de toutes nos identités, baffouages , bafouillages , facilités , lâchetés , s'engouffre constamment et grignotte notre visage , sans reprendre son souffle, ; sans reprendre son souffle , parce que l'autre face ne respire pas, n'est pas vivante, est un mécanisme.
Le visage , on peut le recomposer en de (deux) délicieuses secondes : s'offrir une apparence, se jouer un rôle , improviser , embrayer et inventer dans l'instant , dans la situation précise , en réponse à.
Mais aussi on continue l'invention, plus ou moins : les rayures, les blancs , on les zappe , les ellipse . On continue, avec cette persévérance quasi-mécanique, à broder une continuité d'apparence (s), à soi , aux autres.
A-t-on le choix ?
on poursuit un alignement , quels que soient les ruptures , coupures , aveuglements , complications ; comme ces acteurs américains si stéréotypés dans leurs gestes de circonstance , avec une récurente syntaxe si manifeste, trop manifeste.
mais l'Autre Face se dissimule multiplement, est-ce qu'elle ne contrôle pas tout ou parties de l'alignement du visage sur lui-même ?
comme la lune s'aligne au soleil durant l'éclipse ...éclipse de nous-mêmes à nous-mêmes.
en fait ; y-a-t-il une lutte engagée ?
du visage envers l'Autre Face ...
du présent et de notre naissance, envers ce qui la condamne mille fois , mille fois jamais oubliées :
où est la vérité ? notre alignement de surface ? ou l'autre Face qui se presse tout contre la vitre ?
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