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instants philosophie

La philosophie et (est) l'ontologie démocratique

23 Juillet 2008, 13:34pm

Publié par zward

Ayant découvert la régulation par la raison, la philosophie a cru pouvoir lier tout ce qui est en un seul discours. Il est apparu que le discours ouvrait cependant une porte autre et toute autre ; celle du sujet. Pour qui existe le discours, le savoir. Descartes fût une telle rupture qu’aucun ne s’est risqué à passer la mesure installée. Mais elle fût instaurée par d’autres que lui ; lui-même a laissé ouvert la totalité du pouvoir penser. Du possible. La marque du cogito est la seule base fiable qui fût jamais, parce qu’elle dépasse le discours qui en lui-même est limité par le nombre d’éléments qu’il peut sortir de son essence ; on ne peut pas penser a priori le monde réel , même si on peut penser le monde en soi, le monde –pour-la pensée. Le monde a priori. Ce que fît la pensée.

Mais voici que le sujet, cartésien, donc, a ouvert la voie du monde là, tel quel, et apte aux mesures et aux inventions. Les éléments du monde ne peuvent pas être pensés a priori. Et donc toute métaphysique (déroulement intact de la pensée en une fois complètement) n’est valable que dans cet a priori même. Cela institue tout le pensable en soi ; cad hégélien.

L’autre face tient dans ce seul sujet ; lequel est ouvert , comme le monde là, mais au moins il s’expérimente lui-même effectivement et sa technologie, ses mesures, restent et sont le langage. Il entame donc une exploration complète de son devenir. De Descartes à Nietzsche. De Hegel à Sartre.

Pareillement il commence de penser son monde-là ; de Marx à Freud, des sciences humaines à toute espèce de littérature (Rimbaud, Kafka, Artaud, etc ). Descartes inaugure, mais évidemment ne crée pas le sujet ; il en exprime la réalité, l’unité, et installent les signes nécessaires. Pénétrant le monde humain, la culture, de l’homme, être de signes , qui naviguent via les signes, et donc exprime et lance le mouvement. On peut imaginer et esthétiquement imposer une vision du sujet in-fini, mais si ce sujet in-fini parvient à s’exprimer rationnellement et marquer que rationnellement il est, alors on ne peut plus rien projeter sans en passer par le sujet ; il est ce qui contient la vérité, cad n’importe quel discours vrai (à tous les sens du mot « vrai » ; scientifique, psychologique, perceptif, créateur, etc).

Une vérité qui ne respecterait pas le statut du sujet est nécessairement fausse ; parce que toute vérité s’énonce par et pour un (ou des) sujet (s). Ce qui signifie le type d’organisation humaine valide, telle qu’elle se doit à elle-même et à la découverte de ce qui est. Rien ne peut s’organiser sans que les sujets aient une part active et pertinente. Il est bien évident que telle mise en place d’activité des sujets est déjà uen restriction qui va en s’amplifiant mécaniquement et nécessairement et que donc il est impératif de toujours renouveler la possibilité des sujets en leur action potentielle. Ce qui ne fut que très peu accentué ; cela supposerait une intelligence que visiblement nous ne supporterions pas… cad de renouveler la démocratie même ; la démocratie en soi. Son essence.

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