"je suis vivant et vous êtes morts" PH K DIck
( "je suis vivant et vous êtes morts" PH. K. DIck qui nous méne par le bout du nez dans l'étrangeté des labyrinthes )
on cherche donc le sujet .
On le déniche dans le moi , comme recroquevillé , mais en même temps volatile : suspendu , il ne tient pas tout seul , il parcourt le moi ; en fait il est le moi , mais décentré par rapport à lui-même .
La difficulté de saisir un mouvement ; mais qu'il soit mouvement ne l'empéche pas d'exister , d'être une réalité : redevable comme tel .
Il s'agit par ailleurs de relier , de lier à nouveau , l'individualité à elle-même : à force d'être sous les feux de la rampe , le moi se dépiaute , s'étiole , bouffé de partout , absorbé par tout ce qui est sensé l'énivrer , à l'acide . On lui distille , on lui instille . Ca pousse au crime : à force d'être explosé , il cartonne . A force de ne recevoir que des convictions quant à son essence si , tellement évidente ... il n'y retrouve plus ses petits . Il veut suprimer la source de ces angoisses , des soit-disants désirs , des images emplisseuses , on le transvase comme un marsouin , d'un bocal à l'autre : c'est un poisson rouge . Une mémoire de six secondes . Qui peut-il encore être ?
La valeur devrait se déduire de son être . Il lui faut inscrire son indépendance : retrouver ses billes.
La difficulté à saisir l'individualité ouvre bien entendu les portes à toutes espéces de récupérations, d'absorptions , de para définition , une para-philosophie ... une psychologie .... c'est dire !
Or à mon sens , d'avoir monter en épingle le sujet , sous le masque des discours philosophiques , c'est cela qui a forcé l'humanisation à devenir : alors qu'elle y répugnait ... que les institutions y répugnaient ... religions, royautés , féodalités , communautarismes , Etats , les cultures toutes flasques , les pseudo-cultures médiatiques , les lobbies et les puissances d'asservissement du vécu : tout est livré à la répétition .
Et les discours libérateurs ; descartes par ex : peuvent tout à fait servir à la soumission : mal vulgarisés , détournés "culturellement " (en toute probité et intelligence la plus part du temps ) : si aucune interrogation ne vient les relever , ça s'effondre sur la tête du sujet . L'histoire philosophique est une nécessité .
Pour cette raison il est essentiel de viser là où ça bouge encore ... là où c'est pas mort ...
Alors il faut bien partir en tous sens : ça fait shaker .
Distinguer le moi , le sujet , la personne et la personnalisation , son humanisation , la subjectivisation , le vécu et l'articulation d'une objectivité supréme : au moins ça fait mélange .
Ceci dit ça ne parle pas beaucoup de l'humain : parce que dans l'humain , on n'y est pas .
(Bien sur , on est d'abord humanisé , avant tout : la description de l'individualité suppose l'humanisation , mais l'humanisation sans l'introduction des mois, ça peut tout aussi bien être une théocratie ... On est d'abord humanisé , ça signifie que ce qui se dit de l'individualité , c'est compte tenu de ce que celle-ci sût intégrer l'humanité de son temps : un sujet , ça ne tient pas tout seul .)
on cherche donc le sujet .
On le déniche dans le moi , comme recroquevillé , mais en même temps volatile : suspendu , il ne tient pas tout seul , il parcourt le moi ; en fait il est le moi , mais décentré par rapport à lui-même .
La difficulté de saisir un mouvement ; mais qu'il soit mouvement ne l'empéche pas d'exister , d'être une réalité : redevable comme tel .
Il s'agit par ailleurs de relier , de lier à nouveau , l'individualité à elle-même : à force d'être sous les feux de la rampe , le moi se dépiaute , s'étiole , bouffé de partout , absorbé par tout ce qui est sensé l'énivrer , à l'acide . On lui distille , on lui instille . Ca pousse au crime : à force d'être explosé , il cartonne . A force de ne recevoir que des convictions quant à son essence si , tellement évidente ... il n'y retrouve plus ses petits . Il veut suprimer la source de ces angoisses , des soit-disants désirs , des images emplisseuses , on le transvase comme un marsouin , d'un bocal à l'autre : c'est un poisson rouge . Une mémoire de six secondes . Qui peut-il encore être ?
La valeur devrait se déduire de son être . Il lui faut inscrire son indépendance : retrouver ses billes.
La difficulté à saisir l'individualité ouvre bien entendu les portes à toutes espéces de récupérations, d'absorptions , de para définition , une para-philosophie ... une psychologie .... c'est dire !
Or à mon sens , d'avoir monter en épingle le sujet , sous le masque des discours philosophiques , c'est cela qui a forcé l'humanisation à devenir : alors qu'elle y répugnait ... que les institutions y répugnaient ... religions, royautés , féodalités , communautarismes , Etats , les cultures toutes flasques , les pseudo-cultures médiatiques , les lobbies et les puissances d'asservissement du vécu : tout est livré à la répétition .
Et les discours libérateurs ; descartes par ex : peuvent tout à fait servir à la soumission : mal vulgarisés , détournés "culturellement " (en toute probité et intelligence la plus part du temps ) : si aucune interrogation ne vient les relever , ça s'effondre sur la tête du sujet . L'histoire philosophique est une nécessité .
Pour cette raison il est essentiel de viser là où ça bouge encore ... là où c'est pas mort ...
Alors il faut bien partir en tous sens : ça fait shaker .
Distinguer le moi , le sujet , la personne et la personnalisation , son humanisation , la subjectivisation , le vécu et l'articulation d'une objectivité supréme : au moins ça fait mélange .
Ceci dit ça ne parle pas beaucoup de l'humain : parce que dans l'humain , on n'y est pas .
(Bien sur , on est d'abord humanisé , avant tout : la description de l'individualité suppose l'humanisation , mais l'humanisation sans l'introduction des mois, ça peut tout aussi bien être une théocratie ... On est d'abord humanisé , ça signifie que ce qui se dit de l'individualité , c'est compte tenu de ce que celle-ci sût intégrer l'humanité de son temps : un sujet , ça ne tient pas tout seul .)
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