les non-sujets se rêvent
Broyée :
Jamais décevante ; parce qu’elle se rêve. Les non-sujets se rêvent.
N’oublions pas que nous sommes tous des non-sujets, pris dans la glue de notre esprit coagulé à un corps imaginaire. Lequel n’est né que dans la communication : grand drame nécessaire… tragédie même puisque l’on déplore le meilleur de soi … qu’on ne retrouvera jamais …
Sauf que l’anneau, par définition, s’enroule … aussi est-ce l’idéal philosophique définitif et sa croyance à la fois magique et logique que si l’on connaît l’essence, si l’on sait d’un savoir soutenu, la torsion crée l’anneau.
La philo n’est nullement un vœu pieu : elle sait que l’unité est proche …que puisque cela est (l’être, le sujet , la vérité , la réalité , la raison , la liberté …), cela est une unité. Dés qu’il est prévu que cela est une unité, c’est descriptible : comme ça n’est pas aisément descriptible, il est requis de s’interroger : comment décrire cette unité , qui est mais qui n’est pas une évidence, ni une simplicité ?
D’où la procédure de comment s’y prendre avec un « objet » que l’on situe si peu ?
Il faut remarquer d’abord ceci : la cohérence. La cohérence du discours qui rend compte de son objet est un minimum pour tout travail et transmission : mais comporte aussi de l’appliquer effectivement à l’objet : l’objet est supposé être cohérent…
Mais imagine-t-on un « objet incohérent » ?
Qu’est-ce que cela signifierait ?
Comme c’est rigoureusement inimaginable, on remplace la question immédiatement par cette autre : c’est une cohérence que l’on ne comprend pas …dont on n’a pas encore la mesure.