intégration philosophique
Alors c’est le Sujet qui pense ainsi. Une information acquise est intégrée : elle est considérée comme vécue. Elle ne se répétera pas. C’est autre chose qui viendra à sa place.
Ce qui n’est pas du tout le point de vue ontologique du moi : le bonheur il veut que ça dure. Son identité il ne peut pas penser qu’elle puisse cesser.
Il est donc un choc d’essences, d’unifications différentes.
La question est donc : notre être est-il du moi ? Ou est-il du Sujet ?
Ce qui rempli d’incertitude tout individualité non philosophique, c’est que le critère de réalité, de vécu, de réalisation n’est pas le même.
Mais cela fonctionne aussi pour l’artiste : il ne répète pas. Il diffère. L’enjeu est de devenir plus loin que les signes posés. Les signes posés, il s’en fout. Il n’y est plus, il avance de ne plus y être. Signe après signe, il avance des pions. Mais l’échiquier peut être lui-même modifié.
L’ontologie du moi réprouve l’ontologie du Sujet. Mais de fait il existe un moi qui désire, et un Sujet qui réalise. Un moi qui se veut éternellement et un Sujet qui Est.