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instants philosophie

deux cercles

9 Avril 2007, 21:23pm

Publié par zward

Le Sujet réclame l’altérité, cad l’être d’une part et les Sujets-autres d’autre part, parce qu’il est né dans le heurt et le choc. C’est sa nature interne.

Il sait cela parce qu’il transporte la violence dans l’esprit.

Evidemment la violence physique de fait est une honte ; on le sait.

On le sait parce que restreindre l’être de l’autre, à sa souffrance, est une indignité ; est le cercle des possibilités inférieures. Et le Sujet ne veut (peut) pas déchoir de son possible en propre. Ce serait l’échec de ses étapes, l’échec de ses projets, ceux qu’il pressent. Si cela (la réalité-pour-nous) se réalise en esprit, ça ne peut plus redescendre sur les corps. Accepter, ou commettre, ce dénivellement, rétrécit mon être. Que je le sache ou pas.

Mais il doit prendre garde à bien préciser que la violence peut également cloitrer l’esprit, et sa dignité.

Il se peut que dans le cercle préservé de violence, régne la plus grande indignité qui soit. Non par rapport à la violence physique qui est incommensurable, mais par rapport au nouveau contrat possible. Par rapport au cercle des Sujets.

Ad ; il faut savoir ce que l’on veut.

Si l’on se positionne dans un ordre humanisant qui bannit la violence (physique), il faut admettre que le palier succédant, est de maitriser la violence relationnelle ou psychologique ou sociale ou culturelle, bref la violence immatérielle, qui pose problème : comment définir et mesurer la violence immatérielle ?

Pourquoi n’y sommes nous pas plus avancés ?

Cette inégalité trop, si visible, est-elle mesurée en son sens réel ?

Ce mépris ou cette indifférence, que signifient-ils ?

Qu’est-ce qui est visible et ignoré ? Et qu’est-ce qui n’est pas même visible ?

Ou à peine : mais comme il n’est pas de mesures répertoriables, et que l’on ne peut y accéder par une action, réaction, quelconque, comment ce fait-il que telle injustice glisse dans l’indifférent, le non recevable, qui ne peut faire l’objet d’aucune décision, d’aucune pensée cohérente, d’aucune volonté ?

A quelle distance cette injustice, ce crime est-il situé ?

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