sens réaliste de la philosophie
On sent bien qu’il manque des tas de choses et d’êtres, et de dimensions, et de réalités, des pans entiers de réalités qui ne trouvent pas place dans une unité de pensée unique.
Par contre n’oublions pas que tout le contenu du Penser est effectivement exprimé. Que cela n’est pas rien, mais l’ensemble des possibles d’une hypothèse concentrée qui, somme toute, n’a déliré que très peu : qui n’a donc rien à voir avec des imaginations ou des logorrhées sorties du Un seulement.
Et notablement argumente la mise en ordre du monde humain, de même que la perception (non scientifique, non-objective ; illustration du sculpteur d’une statue qui dispose d’un bloc de matière à travailler) du monde naturel par ce monde humain. Il faut autre chose pour passer de la perception humaine du monde naturel à ce monde naturel tel quel (objectivement décrit).
Elles commencent, les idées, d’articuler tout ce qui se dit humainement : toutes les notions contenues subissent la transformation, et pénètrent l’humanisation par tous les bouts.
Dans la mesure où il faut à tout prix dire explicitement ce qui est, on est obligé de distinguer et multiplier les distinctions perçues, ressenties, vécues, relationnelles, d’intérêts et de points de vue.
Il n’était donc pas faux d’affirmer la prévalence de la philosophie, et de l’idée sur la réalité …
Non évidemment que l’Idée est la réalité même… mais bien que seul l’auto développement du Dire enchaîne sur la multiplication du perçu, du vécu, de l’organisé.
Il se passe donc que l’esprit crée sa propre ligne de devenir.