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instants philosophie

L'universel et les mondes particuliers

19 Décembre 2011, 16:46pm

Publié par zwardoz

Le sous dimensionnement, partout, et de différents points de vue, pousse au confinement de l’universel comme ancienne trace laissée là par les escargots métaphysiques. Il peut être clairement avancé que le refoulement du sujet, de l’être du sujet, est égal à la mort de l’universel et à l’enfoncement sans doute tragique (cad irrémédiable) de l’humanisation ; dans l’immédiateté d’un monde particulier.

Si l’universel est cela seul qui tire n’importe quel monde humain de la masse pesante du donné, du vécu et des seuls intérêts d’un monde (politique) affaibli, c’est que du côté de l’immédiateté il n’existe aucune porte de sortie ; c’est un trou sans fond. Le monde est juste et seulement indéfini.

A cela s’oppose l’in-fini de ce qui est universel (parce que réel l'universel est en fait le seul réel ; on peut additionner tous les mondes humains que l’on voudra ça ne fera jamais une vérité. Au sens où la vérité n’est pas un contenu mais une forme, et puisqu’elle est forme, elle est l’unique forme possible (étant par ailleurs le possible même) ; il serait absurde qu’il y ait plusieurs réels formels. Puisque de forme vide il n’en est qu’une, les contenus étant divers et tous particuliers).

Les deux repères absolus (l’être d’une part comme surface vide formelle et le sujet d’autre part en tant qu’intentionnalité vers cette surface et hors du monde, du donné, du vécu, de la détermination) se sont représentés dans le monde comme et selon l’universel.

Lequel n’est pas le rouleau compresseur de l’universel abstrait (dont Hegel pense absolument tout le devenir), mais aboutit à un universel concret. Et ceci de deux instances (réelles) ; le sujet d’une part et la démocratie d’autre part.

Les idéologies mais aussi les objectivismes (de science y compris de sciences dites humaines) sont les effets de l’universel. Et donc idéologies et objectivismes font retour sur le sujet et la démocratie comme essence de toute, de n’importe quelle idéologie : marxisme et libéralisme sont des conséquences par une essence seule réelle, le démocratisme ; lequel, comme le sujet, n’existe pas ; dont l’essence est toujours et encore en cours de réalisation, étant un réel, elle est in-finie.

Mais tout autant la réalité de l’abstraction universelle (parfaite en tant qu’abstraite, et validant toute la philosophie, de même que l’arrivée du sujet, depuis Descartes, légitime toute la réflexion, fut-ce celle de l’antiphilosophie, qui parût requisse pour quiconque voulait absolument le sujet, le réel ou le monde ou le donné hors du concept, ou donc le vécu), la réalité de l’abstraction universelle (politique, science et sublimation culturelle) existe dans le monde selon son être concret, pour avancer hégéliennement, soit donc comme démocratie et comme sujet.

Non en ce sens seulement que l’universel se réalise comme personnalité (concernant bien sur chacun dans la résolution de son être même), mais en ce sens que toute personnalisation existe pour son sujet. C’est bien ce à quoi chacun est confronté ; que ma résolution d’existence (au deux sens) soit universelle. Ou donc ; que l’on n’ait pas vécu pour rien. 

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