Pourquoi une “réalité”
Le processus d’universalité
C’est pour cela que l’on pense, que l’on décide, que l’on désire (cad intentionnalise) ; afin s’introduire le futur, au sens non de l’avenir mais de l’à-venir, non du monde tel qu’il sera mais du monde-possible. Le “monde possible” oriente intégralement toute la capacité, toutes les détermiantions et toutes les structures ; puisque l’ensmeble de ce qui est
Il apparaît, par cela, qu’une énorme proportion de réalités sont ordonnés par le passé, selon l’acquis, selon la mémorisation (y compris au sens où les choses sont telles quelles, des mémorisations, de même les êtres vivants).
les choses et les êtres se sont avancés jusqu’au bout de leur possibilités ; par quoi on tire deux principes ; qu’il existe des extrémités du possibles d’une part et ayant effectivement eu lieu, et que ces extrémités ne sont pas des excès, des incohérences, mais des mises en ordre, des systèmes et donc ordonnés ; ordres sur lesquels prennent appui d’autres ordonnances, suivantes ; le devenir crée une stabilisation ; dans le mouvement il est de l’ordre parce que le mouvement a pour finalité de s'organiser, comme mouvement.
difficulté évidemment de concevoir ou de réaliser effectivement, des réalités en mouvement mais stabilisées. Pareillement, difficulté de prévoir un réel qui se tient de la réalité ; un indéterminé (le rapport en tant que conscience) qui se tient de déterminations ; une conscience qui se tient des signes, et des signifiants.
Or cependant une fois sur le chemin des signifiants, tout commence de signifier. Et on a vu qu’il ne convient pas que la “conscience” naît du langage mais bien qu’il y ait un langage pour une conscience (rappelons que le langage balbutie dans le règne animal mais pourtant bien présent et actif, il se trouve que l’arc de conscience démultiplie infiniment le langage ; et qu’il, cet arc, enfourche le langage et l'ensemble de tous les raports.
Et ce via une unité, qui n'attend pas de tout savoir, de tout connaître, ni la raison, ni la science, pour saisir la structure ; il est, cet arc, instantanément, conscience du réel ; ou donc le réel sous la forme d’un horizon ; il y eut quantité d'horizons, qui purent maintenir les choses et les êtres dans leurs signifiants en leur diversité ; à chaque fois se présentera un rond point, un point rond qui retournera les êtres et les choses vers leur désignation, dans le donné, le monde, la communauté ou la société humaine, la perception ou le corps ; l’horizon est requis en ceci que les signifiants doivent circuler ; d’abord ils se parlent (et le langage s’inscrira toujours dans ce répertoire de l’autre, on entend ce que l’on dit dans l'oreille de l’autre) et ensuite ils se définissent les uns par les autres (en ceci que tout mot est discerné par d’autres mots ; il n’y a pas de substantialisation de chaque mot, mais la référence aux signifiants qui le distinguent).
Le langage relance donc vers autrui, vers l’autre, vers l’Autre, cad dieu ou le langage (qui est déjà là lorsque l’on y parait), mais la raison en est que l’arc de conscience ne désigne pas une identité (conscience de “soi”), mais le rapport lui-même, qui navigue de partout et tisse tous les rapports, cad le signes (seraient-ils ou pas des signifiants à proprement parler ; ce qui veut dire que chacun peut élaborer son propre langage et encore plus depuis le christique et encore toujours plus depuis la littérature, européenne, cad française, le roman, et encore encore plus depuis la renaissance, etc ; bien sur la base de l’ordonnance est celle du langage, mais on peut broder par et de ce langage ; il est fait pour cela ; il n’est pas fait pour se répéter mais pour s’adapter et s’emploie comme mémorisation, et communication entre membres, et transmission de générations, et ce puisque mémorisation immédiate, bien plus labile que quoi que ce soit d’autre qui fut jamais ;
la réalité a inventé une systématique qui est en tant que déterminée, puisque tout ce qui est, est déterminé, mais qui au travers de cette détermination, se voit, se-voit elle-même ; ce qui veut dire que la “conscience” est un réel indérivable, indéductible, indéterminé par ou selon quoi que ce soit ; l’arc de conscience prend l’empreinte de la détermination mais n’en tire que le signe, cad le rapport (qu’il soit langage ou mathématique) ; et donc en tant que “rapport”, ce qui est une manière de ne-pas-le-dire, mais qui le désigne et désignation que seul un arc de conscience, un sujet, une structure-rapport peut saisir ; la conscience se présuppose toujours et la raison en est qu’elle manifeste, dans le monde, le rapport en tant que qu’alors il se-sait ; il n’est plus seulement cause d’effets, mais cause de la cause.
Aussi bien et si il est vrai et réel que les sciences expérimentales identifient les choses telles qu’elles sont, les idées, les universalisations ouvrent les perceptions à, en et vers leurs projections universelles ; les choses existent-elles afin de correspondre à un ordre mathématisé ou calculé ? Ou les choses adviennent-elles afin d’installer une ordonnance de réalités adéquates à leur propre cohérence, qui crée l'universalisation de leur expérimentation ? Ce qui est réalisé, au fur et mesure, étant rendu réel et tenable du fait de leur cohérence, cette cohérence porte un autre nom ; l’universalisation ; c’est l'universalité qui sortira de la réal-isation de la réalité ; par ce cheminement celui de l’expérimentation effectuée,réellement, il sera su qu’il est requis des quarks, des atomes, des galaxies, des planètes, des vivants et des consciences. ce qui se cherche c’est la nature même de l’universalisation ; si, en effet, il n’existe pas d’universel avant le donné, le monde, la détermination, cette détermination se décantera au fur et à mesure et cela seul qui tient de la cohérence, sera impliqué en tant qu’unversalité(s) ; la détermination toute particulière devient universelle ; et c’est cet universel que toute conscience qui est déjà en elle-même rapport, ce qui veut dire explicite universalité, originelle universalité, que toute conscience retissera par les idées, la pensée, la mathématisation, les lois, la taxinomie, etc.
Revenons sur l’expérience fondamentale ou l’hypothèse de l’expérimentation totale. Ce qui est expérimenté (qu’il y ait une “réalité”), qui est non écrite, qui n’existe nulle part ailleurs que dans son propre champ de réalité, ce qui veut dire de réalisation, en cours de devenir, qu’il y ait, donc, un devenir, signifie que quelque chose sera réalisé qui ne peut pas l’être autrement qu’en effectivité, qu’en tant qu’un univers existe, existera, et ceci notamment de ce que les choses et les êtres ne sont en aucun sens des “idées” ou des “lois” ou des “calculs” ou des “projections” ; entendant par là que les choses et les êtres sont des activités ou c’est le même des rapports (il n’existe de rapports qu’actifs, de même il n’existe de réalité qu’agissement).
Or donc il y a un univers (infini, composé infiniment d’une infinités de possibilités qui s’effacent au fur et à mesure, et parvenant à un univers stable et contenu, contenu de sa propre cohérence, laquelle ne peut pas “être pensée” antérieurement à sa réalisation, et cela même qui se crée de son activisme total et intégral ; tout est entièrement activités, mouvements ; il y a un devenir afin les choses et les êtres, qui sont des activités, ouvrent, créent le chemin de l’universalité ; et ce non pas parce qu’ils (les choses et les êtres) visent l’universel, mais parce que l’universel même est une des catégories du Rapport (les autres sont l’unicité, puisque formel, la structure en tant que forme précisément, le sujet, ou la structure-sujet, en tant qu’il est le rapport qui se-sait comme rapport).
C’est bien en ceci que ‘lon perçoit parce que l’on universalise ; l’universalisation courre tout au long de toute la réalité ; elle est alors de fait installée par et dans l’arc intentionnel ; puisque l’arc intentionnel, la conscience, est exclusivement, originellement rapport, et déjà belle et bien universelle avant l'universalisation ; le faisceau de conscience existe avant la connaissance, est la structure qui rend possible la démultiplication du et des langages.
Et si l’on perçoit, et puisqu’il ne s’agit pas seulement d’une affaire de connaissance, alors il existe cette capacité de l’intention ; non seulement ce que l’on sait mais ce que l’on décide ; non seulement ce que l’on décide mais ce que l’on invente ; non seulement de ce que l’on invente, mais de ce que l’on crée. puisque l’Expérimentation (la manifestation “qu’il y ait une réalité”) c’est de devenir, cad d’ouvrir le chemin du réalisable.
Cette manifestation s’impose donc comme unique Expérimentation du Possible (qui ne peut se réal-iser que par des raports, ce qui veut dire des activités).
En recherche ainsi de la complète réalisation de tout le possible en un Monde (tel qu’il se sera expérimenté et tel qu’il se sera décidé et créé, et, donc, tel qu’il se sera intentionnalité). L’universalité est et se tient de et dans la structure sujet, puisque l’une comme l’autre existent en tant que Rapport, et que le Rapport est cela seul qui existe. le reste est (comme effet de la cause, et donc forcément effets ; la détermination est infinie, mais ce n’est pas l’infini qui compte véritablement, c’est le un, l’unité, le mouvement, le possible, comme règle de l’exister).
Ou alors, l’autre hypothèse, sera que l’ensemble de tout ce qui a pu, et su, devenir, termine dans le grand néant indéfiniment étendu et étiré et disjointé.
/image%2F0670425%2F20140122%2Fob_1225eb_tron-lheritagea-olivia-wilde-185614.jpeg)