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instants philosophie

L'Esprit, la liberté, la réalité et l'histoire.

3 Octobre 2007, 22:12pm

Publié par zward

Si l’on part de l’hypothèse que la philo dit le vrai, il faut en conclure que l’esprit est réalisé.

Cad que l’on ne remettra plus sur le tapis les anciennes exigences et les finalités connues telles qu’exprimées définitivement par le retour sur soi de l’esprit qui se sait lui-même via Hegel.

Plus de métaphysique, plus de constructions rationnelles, plus de logos comme ensemble conceptuel cohérent qui serait chargé de tout dire ;

On ne peut plus tout dire, parce que l’on est dans un monde indéfini, doué d’un moi en devenir ayant sa propre unité, dans un monde humain transparent, et uniquement ayant à résoudre humainement ses problèmes et à humainement définir ses finalités.

Ça semble coquasse de le présenter ainsi, mais nous ne nous rendons pas compte que nous sommes dans  le seul monde humain qui ait réalisé son autonomie.

Qui se sait comme ayant à se résoudre de par soi, de par soi seulement.

Ayant acquis que l’histoire est entre nos mains. Aussi les défaitismes de toutes sortes, politiques ou philosophiques, proposent une pensée et une activité installées ; qui de par son impuissance confirme intellectuellement que nous en serions dépossédés, de l’histoire, humaine. Qu’elle courrait sa chute comme naturellement. Ayant donc au fond bien peu de prise sur notre « nature humaine ».

Sans voir, cad sans le vouloir, que notre nature humaine ne peut se maitriser que si l’ensemble humain se contrôle. Mon moi n’est en comportement construit (en tel ou tel sens) que via l’ensemble des comportements de tous les mois. Cad d’un esprit de contrôle, cohérent, de chacun et de tous.

Je ne vois pas comment on pourrait penser quoi que ce soit d’autre ; le monde humain n’est pas accessible via une position de l’esprit qui le déciderait de l’extérieur. Sauf à s’en remettre à des dictatures, mais les dictatures ne pensent pas, et seraient dans l’incapacité de mobiliser suffisamment d’intelligence pour assumer la complexité. Faillite assurée.

Le monde humain, cad ce qui vit de la vie des mois, dans leurs déploiements, n’est accessible que via les mois eux-mêmes. Ce qui est respecter absolument toute liberté. Parce que l’esprit, réalisé, (hégéliennement), est liberté. Il ne peut contraindre, ni abaisser. Il ne peut humilier, ni détruire. Et de plus il doit assurer les conditions minimums de tout vécu. Si cela n’est pas porté, par l’ensemble, c’est que l’esprit (humain) s’auto détruit, et surtout est remplacé dans ses finalités par d’autres finalités … qu’il n’est plus humain donc. Il est empli d’autres choses…

Et si il lui est substitué, c’est qu’il régresse dans des infra finalités, qu’il développe des pseudos finalités.

Parce qu’il est une unité de cohérence de l’esprit lui-même ; ne pas s’y soumettre, c’est juste passer outre cette cohérence. Et si celle-ci est de prendre en compte la réalité, et non pas de passer à côté, de lui substituer des pseudopodes, c’est tomber dans l’irréel.

La position de l’Etre comme machine interne, fût de tout propulser à l’extérieur. Machine interne de l’esprit. Qui aime à mordre la réalité. Qui ne se soumet qu’à la réalité en tant qu’elle est conçue (puisque nous n’y accédons que conçue … d’où la nécessité de réaliser cette auto machine qui restructure la conception spontanément magique ou immédiate ou facile ou finalisée, ou donc intentionnelle … comme le moi dans sa mauvaise acception), à la réalité soumise mais en tant qu’elle contient l’esprit.

Et finalement l’esprit c’est découvert comme ayant à respecter tout esprit, cad toute individualité.

C’est pour ménager une position à chaque sujet, que l’esprit crée la raison. La mise en œuvre est immense et dure des siècles. Parce qu’il faut créer l’esprit et sa culture tels qu’ils supportent le poids démultiplié de tous les devenirs possibles.

Et ce hors de toutes les humanités en état de rêve. Celles qui mêlent la réalité et les illusions, cad les réconciliations.

C’est cet état de rêve qui emporte les mois. C’est cet état de rêve qui mobilise et nourrit les mois. Cad ce autour de quoi tout le reste des dispositifs humains tourne. Fatidiquement (dit l'esprit défaitiste).

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