Augmenter le Bord du réel, un par un
C’est la même chose de dire qu’inventer un universel (une loi, un droit humain, une pensée, une œuvre) c’est aussi le découvrir ; pourquoi ?
Parce que ce qui compte c’est le trajet ; comprendre que tout devenir qui se crée au fur et à mesure est effectivement réel et que c’est cela qui constitue la valeur et la validité de l’historicité.
On dira qu’il suffit de délirer et puisque ce délire existe il est vrai.
Mais il est vrai. De fait. On le sait bien. On le sait depuis au moins la psychanalyse. On ne dit pas « n’importe quoi ». On peut dire du particulier ou plus exactement un énoncé gorgé de particularités. Et on peut dire un énoncé plus universel, empruntant l’arc de conscience sur une plus grande portée, tension, possibilité ; mais on ne peut pas dire l’universel pur et simple ; parce que l’universel pur et simple est l’arc de conscience lui-même et que cet arc ne peut pas se dire ; par contre on peut dire un énoncé qui va en appeler à l’autre arc de conscience, à la conscience de l’autre ; ce qui veut dire « tenant au plus décentré ».
Ça n’est pas réduire la vérité que de la ramener à l’invention créée par un arc de conscience ; si on croit cela c’est encore revenir à une-Vérité, une vérité substantielle, massive, imposée sur tous les champs ; la philosophie a pu prétendre imposer cette sorte de Vérité, mais sa pratique même et ses effets furent qu’il y eut non pas une mais des tas de vérités, dans tous les sens ; et sa pratique est justement son être, la potentialité de la structure que la philosophie prend en charge dès le début ; elle est là pour cela ; pour réfléchir la réflexivité qu’elle essaie de catégoriser et qu’elle catégorise mais en explorant tous les trajets possibles ; qu’elle le veuille ou pas ; et la plupart du temps elle ne veut pas céder aux possibilités ; elle croit à chaque fois qu’elle va celer la structure ; mais si l’enthousiasme de celui qui crée, une inventivité, une inventivité ontologique, est compréhensible (il faut écrire avec plus que son être, manier l’hyper investissement et croire que l’on va « penser » et en ce cas effectivement on pense … mais son illusion il en est aussi le jeu (qui se joue, que joue l’arc de conscience au travers du conscient) ; le jeu philosophique est évidemment plus grand que le jeu de chaque philosophe ou philosophie ; sinon ça ne serait pas une discipline, cad cette sorte bizarre de science fondée non sur la connaissance seulement mais sur la connaissance et le savoir, le se-savoir de la structure qui est instantanément, non pas immédiatement, mais instantanément sa certitude ; elle se-sait tout entière en une fois (elle n’est pas un programme-corpus, mais un programme-structure, c’est la structure qui fait office de programme).
On peut dire que l’arc de conscience se propose de créer le réel ou plus exactement la continuation du réel (que le réel est en jeu dans son trajet individué de conscience), puisque l’arc n’est pas le subjectivisme mais l’architecture même de l’historicité (et ce dans les plus fines déterminations individuelles, de tout moi, ou dans les plus imaginatives représentations de tel ou tel monde humain). De même que le présent n’est pas le « présent » donné là bêtement mais l’origine de tout ce qui est, de même l’arc n’est pas le résultat particulier d’ensembles humains hyper déterminés, mais est l’activation de ces ensembles ; aussi lorsque l’arc décide soudainement, par les grecs ou le christique ou la révolution ou les années soixante, de subvertir la totalité humaine, étant le seul habilité à voir le Réel, il envahit tout (ce qui peut prendre du temps et une quantité d’efforts considérables, toute la réalisation humaine en fait).
L’arc ça n’est pas le « moi, je suis moi », ou plutôt le moi-je suis moi, est de plein fouet l’avancée la plus extrême de la structuration humaine ; on a vu que la personnalisation est ce qui prend la suite de la révolution que fut l’humanisation (on n’imagine pas une humanisation qui ne serait pas une individualisation, plus personne n’aurait de vie en propre, etc). La personnalisation est la réflexivité à l’intérieur d’une réflexivité acquise (l’humanisation qui est elle-même donc une réflexivité conquise ; il est évident que la réflexivité n’a pas fini de bouleverser les champs humains, si l’on survit). Le libéralisme (comme le communisme anciennement comme les théocraties, les étatismes et toutes ces choses) présentent l’individu en bout de chaine ; pauvre producteur qui avale ce dont on le nourrit ; mais la vérité, la véridicité historique est toute autre ; l’idéologie du corps, l’économie, adore nous traiter comme des machines biopsychologiques (ou corps-langage dirait Badiou) ; prétendant façonner l’historicité ; mais l’historicité est la marque, la cartographie du réel par les arcs de conscience ; cette cartographie c’est cela qui dure, qui tient le temps (parce que tout le reste se dégrade dans le donné, est dévoré par le temps, l’arc est le présent qui outrepasse le temps).
Le trajet de chaque pensée est réel ; autrement dit le réel est « ce qui supporte les trajets ». au sens de ; les trajets sont constitutifs du réel lui-même ; ou encore le réel est le Un à ce point généreux et indéfiniment réel qu’il permet, au sens d’autorise mais aussi de « rend possible » qu’il y ait quantité de trajets ; ou encore, on ne peut pas accéder à la Vérité, parce que, est c’est beaucoup mieux, la Vérité est l’ensemble des trajectoires dans et par le réel ; la vérité réelle est le réel et le réel se crée, via le présent (seul constant dans la réalité) ; le réel devient par les trajectoires ; le réel c’est évidemment la réalité, soit donc le monde, l’univers, etc, le groupe humain et son langage, etc, mais c’est aussi le trajet sur le réel lui-même des consciences qui se sont avancées dans la tension de l’arc, la plus étendue possible, par le réel ; non pas seulement dans le réel (en révélant telle ou telle structuration réelle déjà là) mais par le réel ; en inventant la suite du réel.
On dira qu’il n’est pas donné à tout le monde de porter l’arc de conscience au plus loin. Mais justement si.
Et en particulier sous notre registre, inventé depuis peu, de l’arc individualisé, personnalisé, de conscience ; tout moi, et chacun est un arc inventif de conscience en un corps, par un vécu, en un monde humain hyper précis et absolument complexe et chacun est amené à s’inventer soi, parce qu’aucun moi n’est « immédiatement » lui-même ; la personnalisation est un effort surhumain, on n’obtient pas les bénéfices sans les inconvénients d’une élaboration non seulement complexe mais prenant racine et miroir et images sur le corps même.
Autrement dit la trajectoire (réelle dans le réel) de chaque arc de conscience vaut loi, puisque l’arc est le mécanisme objectif, au sens d’hyper objectif. Les fous ou les tueurs veulent aussi que leur trajet soit la loi (cad la mort) ; dont on voit bien qu’un arc détérioré, abaissé, tombe dans la disparition (de soi ou des autres). Et c’est pour cela que la trajectoire essentielle de l’arc est dite « universelle » et que Kant énonce que l’universel vaut pour tous ; autrement dit l’arc de conscience n’est pas « n’importe quoi », ou la liberté n’est pas une fonction indifférente et affirmant tout et n’importe quoi ; une liberté affirme la liberté, et ce faisant on n’est libre que si l’on assume ou tente d’assumer la réalité et le réel (sinon, si on se réduit en dehors du réel on tombe dans la réalité, et donc dans la dégradation, dans la dispersion, ce qui signifie dans des petits bouts de réalité qui ne tiennent pas, qui ne contiennent que leurs pauvres déterminations). Badiou croit que l’universel tient tout seul et que les mois sont des « moments subjectifs », retrouvant Hegel en somme en un sens schématique en tous cas ; mais le réel est inverse ; les arcs seuls créent l’universel et l’universel n’a d’adresse réelle que les sujets impossibles.
Il est ainsi une possibilité dite universelle mais l’universel réel est celui qui annonce qu’il s’adresse à chaque arc et vaut d’abord et principiellement par cette adresse ; une adresse qui passerait outre l’arc de chacun retombe et est absorbée par le donné ; une Vérité qui s’imposerait aux autres sans chercher à activer ou à engendrer de par sa structure de recherche l’arc de l’autre est un mensonge et une faute.
Lorsque l’universel se réalise par la révolution unique (ou par les variations de la révolution unique, qui toujours en cours, mine de rien), ça n’est pas l’universel qui se réalise (la raison pour tous), mais que chacun soit sa raison, autrement dit ce qui se révèlera que chacun soit sa réflexivité. Parce qu’il est clair que l’universel pour tous fut outrepassé par le déploiement total de toutes les libertés. Il n’empêche que ce sera la « raison générale » qui prévaudra ; chacun assujetti au Vrai, au Bien et au Beau ; ce qui engendrera tellement de quantité de rebellions (politiques, esthétiques, éthiques, idéels, d’humanisations et de personnalisations) que ce sont ces révoltes contre la tenue impossible de l’idéal limité à l’universel abstrait, qui créeront l’historicité.
Que l’universel soit non pas en soi (où serait-il ?) mais de l’adresse à tout arc de conscience ne nie certes en aucune manière l’universalisation, mais implique que seuls les individués aient accès au réel, cad à l’histoire.
L’individué n’est nullement limité à l’individualisme ; l’individualisme est une variante qui se clôt lorsque l’on définit l’humain comme « nature humaine générale », déterminations (objet d’objectivismes, d’étatisme, de mass médiations, au sens de Debord quasiment) ; l’individué est la sur-prise de chaque arc tel qu’ils performèrent cent mille fois en 2 siècles ; chaque trajet invite chaque arc à devenir le sujet impossible ; romantisme, poésie divinisée, littérature survoltée, décuplée, surréalismes et Artaud, esthétiques s’employant en et par une éthique ontologique d’augmentation de notre être, idéalismes révolutionnaires, luttes et droits exigés, libérations et sexuations, le soulèvement des années soixante ; tout l’ensemble est l’actualisation de l’Adresse dépassant la lettre figée de l’universel (qui ne fut jamais réalisée, jamais rendue réelle puisque l’universel ne se saisit que par et pour des sujets impossibles) ; l’universel réel est le moyen d’individués qui décident et agissent.
Ou si l’on préfère ; on ne peut pas accéder facilement à la réalité et au réel ; la réalité et le réel sont radicalement la plus grande « chose » qui soit, il est quand même logique de penser que « ça ne sera pas facile ». Et le détour que proposent les inventeurs (quelques uns qui ouvrent les portes mais aussi tous dans leur propre avènement, ou tous par ex par le christ ou par bouddha ou par Einstein ou par Rimbaud) est le Grand Détour ; parce que de détour il n’y en a qu’un seul ; celui du plus grand écart possible qui en son extension, son élancement, son investissement réclame la plus grande part possible de soi, de son vécu, de son langage, de sa et de la réalité, du réel et de l’accès lui-même ; et le plus grand écart en un sens précis puisque l’on se tient ou doit se tenir sur le Bord, qu’il n’est rien qui préexiste au Bord et que celui-ci est tourné tout entier au-devant ; il n’est donc pas de notion, imaginaire, détermination antérieure, et le Bord, formel et vide, doit se tourner vers lui-même et user, façonner telle ou telle représentation afin de faire saisir l’in-épaisseur de l’exister ; raison pour laquelle il n’est que « ce qui existe soi-même en bordure de la réalité » qui soit capable de comprendre (sur soi) ce qui transparait du retournement du Bord sur lui-même ; l’acte de conscience existe comme bordure parce qu’elle est elle-même un arc qui se tourne vers, articulé au Bord réel du monde, enchâssé dans le présent, comme origine de la réalité.
il faut imaginer que les grecs proposent le grand retournement (du monde sur, vers lui-même, exprimé par la pensée) ; que le christique engage le renouvellement par l’un-seul de tout vécu, de la naissance à la mort perçue du dehors de cette ligne de vie ; que Descartes demande de se suspendre par-dessus en un « lieu-autre » posé sur l’étendue du monde ; que Kant et Hegel exposent la distance qu’il y a à accomplir (selon le monde vu du transcendantal ou la temporalité des devenirs des arcs négatifs de conscience) ; que les pensées de l’altérité (Nietzsche, Heidegger) voudront nous immerger dans le monde basculé cul par-dessus tête (comme Marx), d’un monde rigoureusement non humain ; que Sartre et Lacan exposent l’entrelacs externe (Sartre) et interne (Lacan), le hiatus étrange de la structure de notre être spécifique, celui qui ex-siste et n’est pas ; que donc il est un devenir majeur par-dessus les devenirs et qui tous avancent du même mouvement, puisque ce ne sont pas des idées qui sont en jeu (qui pourraient varier en désordre et dans un relativisme généralisé) mais qu’il s’agit d’une structure, unique, valable pour tous, qui agit dans la réalité et à partir du Bord de la réalité.
De même que le présent contient en potentialité (on ne sait encore comment) toutes les réalités, de même l’arc pourtant vide et formel, vient constamment en plus de tous les mondes humains, toutes les humanisations et les personnalisations ; ce qui arrive en dernier est le premier.
L’ensemble de la révolution unique est donc l’accès par chaque arc à l’Adresse qui le signe. Comme cet arc n’est nullement un subjectivisme (à quoi voudrait le réduire les objectivismes et les étatismes et les universalismes étouffants et les images toute-faites) l’arc de chacun doit être trouvé, un par un et donc dans l’accès individué et irrécupérable, au réel et vaut ontologiquement ; ou si l’on préfère nous jouons, un par un, notre âme.
Au sens de la mystique occidentale radicalement irréductible. Activiste.
Si la « conscience » était le conscient ou tout autre espèce de contenu (qui n’aurait de fondation que dans l’universel à condition de l’imaginer, imaginer, suspendu idéalement on ne sait où), l’arc de conscience ne serait pas défini comme corps ; mais étant l’arcbouté au réel même, parler de la conscience-une (cad du sujet impossible) c’est présenter que le dit arc se réalise ici et maintenant ; que le donné là (du monde, du vécu, du corps) ne se réalise que par le « là » du (même) donné ; que le réel est donc le bord de ce monde çi, et qu’il n’y en a qu’un seul. Que par conséquent si quelque réel doit se rendre réel, c’est durant ce court laps de temps et qu’il y va de son Exister. Que le « corps-autre » est la surface en-plus qui n’est pas, qui ex-siste et c’est ceci, cet être invraisemblable du corps qui s’image sans être, qui tire l’arc par quoi il re-vient, accompli son re-tour, son tour irrécupérable par quoi que ce soit ; comment voulez-vous saisir ce qui re-vient en re-tour ??? Le moi lui-même ne sait pas du tout ce qu’il fait ; c’est l’arc lancé vers le réel qui lui re-vient ; mais comme l’arc n’appartient à rien (à aucune partie du monde), il est libre.
Ainsi toute image, toute idée, toute représentation, tout corps en mouvements, toute personnalisation et toute humanisation (cad tout monde humain valide) est l’arc qui décide de (soi), s’oriente ou se désoriente ou réoriente le cours du monde,
et hormis cette exigence, cet impératif de l’éthique ontologique, il n’est aucune historicité, aucune histoire, aucune humanité. Parce qu’hormis ce trajet tout monde retombe dans la disparation, dans l’effondrement, dans les petites déterminations en dégradation, les petites objectivités ou les écœurants étatismes ou les naturalismes ; libéralistes ou anciennement communistes ou théocratiques ou ce que l’on voudra du même genre, qui ne comptent pas, qui se sont effondrés, démantibulés en lambeaux dans le néant ; cela seul qui est individué et donc universel en son adresse, existe ; sans l’adresse individuée l’universel est mort.
L’éthique ontologique est dite mystique en un sens évidemment absolument autre ; mystique en ceci que le donné là étant radicalement lié au « là » du donné, le corps à l’arc de conscience, l’universel à l’adresse (de chacun), le possible, les possibilités du monde et du vécu à l’impossible (à jamais impossible, notons le bien), ce qui transite, le trajet, réalise ou non notre être ; ce qu’il faut entendre, donc, comme l’arc-bouté au réel, ça ne passe en aucune manière autrement que par le vécu d’une vie pris dans et par un arc ayant absolument affaire à l’historicité même ; la révolution couve constamment, et elle change de formulation. C’est ici et maintenant que cela existe ou n’existe pas, d’une part (ce qui est quand même du plus grand intérêt pour chacun), et d’autre part l’arc est dans sa dépendance à lui-même ; il dépend de sa décision de s’actualiser ou non.
Ou donc ; la psychanalyse vient à point nommé, le surréalisme ne se lance pas pour rien, le Front populaire, on invente le fantastique ou la S-F, les années soixante s’étendent sur la planète (la réaction qui suivra également), les droits et libérations. Les sujets sont à même l’historicité parce que l’historicité est ce qui les mesure. Il n’est pas vrai que l’historicité appartienne aux pouvoirs ; il est vrai que tout déploiement de chaque arc (dans sa personnalisation même) est charpenté selon l’historicité en cours (tout moi est une résolution possible de l’équation du réel, toute dépression aussi). Les pouvoirs retombent généralement dans la dégradation de la détermination (ne possédant pas l’arc et la réflexivité), sauf que bien sur quelques pouvoirs peuvent être détournés par leur agents, suffisamment réflexivement avancés ou tout simplement intelligents … (cela veut dire ; il est temps que les individus décideurs et entrepreneurs commencent de prévoir l’avenir et le prennent sur eux intelligemment ; on ne pourra rien sans cette activation).
On a noté que c’est l’impossible sujet qui mène le jeu (quoi qu’on veuille ou que l’on en pense, mais il est clair qu’il vaut mieux y succomber si on veut y accéder de son vivant, pour ainsi dire), mais cela signifie qu’il faut admettre l’insatisfaction, dans un monde qui pourtant démultiplie les satisfactions, non sans raison ; comme substituts à l’insatisfaction fondamentale. Or pourtant si mystique ontologique il y a c’est précisément de cette impossibilité ; que le réel, qui est bien « là », soit impossible, est ce qui nous jette dans l’angoisse et l’incompréhensibilité, une sorte d’angoisse ou de trouble fondamental, jusqu’à l’attention même, et qui jette le corps dans l’irrésistible, puisque l’arc de conscience est en prise avec le corps sur la plus fine surface ; un arc de conscience perçoit en externe son corps, comme impossibilité ; qui n’est pas répertoriable dans le monde, ni le vécu ; un tourment d’insaisissabilité ; ce qui nous indique le sens, la direction, la logique de ce qui Ex-siste, mais pour le moment cette attention à ce qui ex-siste nous montre la profonde déroute, la désorientation et la terreur structurelle d’exister ; il est dans le réel une indescriptible monstruosité, au sens de « cela ne peut pas être », c’est hors limite, hors champ, une architecture autre d’une affirmation à ce point radicale, à la racine, et subtile, qui glisse hors-champ et ce d’autant plus que c’est cette articulation qui tracte la réalité. Une telle articulation ne peut pas désigner autre chose que ce dont elle est cause ; la réalité. Mais en revanche la réalité est intégralement traversée du Un.