le discoureux
qu'il n'y ait pas de vérité est aussi absurde qu'il y ait une vérité absolue.
il y a une vérité puisqu'il y a une réalité.
que nous n'ayons jamais saisi aucune vérité , cette proposition n'a pas de signfication : le tout dans cette histoire est le [b]statut du discours [/b]: les sceptiques , anciens ou modernes , pédalent dans le vide .
Déconstruire , c'est ne rien avançer ... c'est nécessaire , peut-être , mais c'est second.
Qu'il soit empli de vérités (depuis 25 siécles pour la philo , ou plus pour tous les textes spéculatifs ) veut dire : le discours est en mouvement ...
remarquez que pour hegel , qui tire absolument les conséquences de kant , le discours de vérité est un mouvement ...
franchement depuis kant , on sait que LA vérité n'est pas de l'ordre du discours philosophique ... que donc autre chose se passe .... philosophiquement ...
la philosophie n'a pas pour but essentiel de produire un savoir : mais elle indique que le savoir est un idéal fondateur , en tout :
mais pose la question , surtout et en plus de l'idéal d'un savoir , QUI pense ???
en cela Nietzsche n'est pas en dehors de l'essence de la philosophie ... il pose réellement la vraie question à la suite de hegel : dans la même logique philosophique ; de même heiddeger , ou husserl , etc et nos philosophes au second degré , structuralistes , lacan , etc
la philosophie a créé un discours multiple jusqu'à kant : elle l'a imposé ,ce discours , et ces idéaux affirmés dans le corps des textes , culturellement : bien sûr elle ne crée pas à elle seule le mouvement même : les artistes et les politiques et les acteurs économique, fondent tout autant le même idéal :
mais cet idéal (que l'on nomme tel par facilité ) on ne sait pas trop ce vers quoi ça méne : ainsi la philo qui est sensée savoir ce qu'elle dit , en apprend autant sur elle-même au fur et à mesure de son dévelopement : elle tient absolument à sa finalité et de l'extérieur et parce que l'on pense encore comme au 19° voir au 18° ou encore comme le 17° , on peut croire que ce développement est celui d'un gros truc discroureux ; pas vrai , c'est autre chose qui se passe.