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instants philosophie

l'êtres du sujet

30 Novembre 2006, 22:47pm

Publié par zward

La philosophie entame un processus au cœur du sujet : la différence entre la philo et n’importe quel discours complexe, de connaissances, tient en ceci : elle installe un poids surabondant au cœur du texte.

Ce poids se déplace et le sujet est invité à se déplacer selon le même rythme et selon la même dimension.

Ce poids marque la trace dans notre monde humain d’alter egos  tout-faits et se faisant, selon des réglementations souvent très strictes, marque la trace du passage de l’être au travers de n’importe quelle détermination : déterminations perçues, ressenties, désirées, voulues, reçues, héritées, tout ce que l’on voudra.

Puisqu’aussi bien la philo brise absolument la mémoire. Toutes les mémoires.

Du moi, qui est (à peine) ce qui vit, de son vécu vitaliste, naturaliste, sociologiquement emprunté de tout et n’importe quoi, psychologiquement agrégé à d’autres psychologies, cloaque immonde de déchets, (plaisanterie ….).

Il est non pas un être complexe , mais susceptible d’être défini comme être-multiple :

et via la philo il faut entendre cet être multiple comme un être qui est multiplement : ou : dont l’être même est d’être multiplement « êtres ». Il est requis ainsi de prononcer la formule : l’êtres individuel de tout sujet.

Pour cette raison : l’êtres du sujet est à la fois le possible (qui n’est pas encore) et ce qu’il est déjà (mais dont il méconnaît les atours …) : et enfin ce qu’il est en vérité et réalité.

 

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homme-femme , et en-deça

28 Novembre 2006, 21:20pm

Publié par zward

La suspension du jugement, de l’entendement, de la volonté met en place la perception ; à croire qu’il est une répartition du réel entre deux facettes d’attention.

Perception, émotion, sentiment, corps réel et qui se dit entier.

Découpage analytique du perçu, intellection et idéalité, volonté, corps partiel.

A croire que le sujet devrait réunir deux faces d’une même réalité humaine, mais que celle-ci ne peut les tenir ensemble. Le corps un n’est pas le corps entier, (cad en fait perçu du dehors par un autre sujet) , mais n’est pas non plus le corps objectif, découpé, partiel. L’unité du corps un ne se sait pas d’une détermination, (entière ou partielle), mais d’une possibilité.

 

Tandis que corps entier ou découpé, est déjà engagé dans un réel qui n’est pas nu.

Dans un réel dont on veut ou attend quelque chose… engendrant les deux cycles : attente et volonté. Perception et découpage intellectuel. Présentation de soi et représentation objectivisante.

Ce qui veut dire qu’il est un univers du corps : là : à distance mais immédiat. Le fond du tréfonds. Dont on ne sait rien : au sens où ce que ça dit , ça le montre … dont il n’est d’unique témoin que le sujet lui-même… ce qui est infiniment important… d’une parole qui ne s’adresse à personne en particulier …qui n’est pas causée à l’inverse ; cad causée, destinée à un autre … un corps libre.

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homme-femme

26 Novembre 2006, 01:05am

Publié par zward

Le fait de ne pas vivre ce qui est réellement existant, ne signifie que l’on ne vit « rien » : le vécu est effectivement présent. Mais il est doublé, triplé : il est à la dimension du réel : cad multiple. Et notre attention simplette.

Le fait d’être en capacité de démultiplier le regard est, par ex, exceptionnellement féminin.

Il suffirait pour cela de décentrer la position du sujet que l’on est. De n’être pas une seule intention, mais de demeurer ouvert à ce qui arrive : exactement ce qui arrive, ce qui passe, sans que le regard ait lieu d’intervenir, de dresser sa propre interprétation : interpréter ou pas, cad tout autant projeter ou pas. Puisque toute interprétation est limitée et dans cette limite suit son intuition, cad son sentiment, son émotion, sa perception, son idée individualisée et individualisante, en tant que cette poursuite est son unité … sinon pas moyen d’accéder au divers, sauf sous l’égide de cette unité qui le brime.

Qu’est-ce alors qui joue lorsque la multiplicité est quand même perçue ? (de façon élargie).

Puisque l’unité est quand même féminine, réalisée, mais c’est donc qu’elle se place ailleurs ou autrement ou selon une temporalité autre …maintenue, mais suspendue.

Cad qu’elle ne pose apparemment pas une finalité prochaine, mais une finalité globale.

Elle n’est pas attachée à un but : mais contiguë aux événements. Les événements sont les facettes d’une unité qui ne vient pas, mais reste suspendue à sa réalisation reportée : reportée indéfiniment (mais qui s’enrage soudainement en telle ponctualité …)

Tandis que la projection unificatrice pousse dans le sens d’une résolution la plus immédiate possible : cad d’un résultat.

Et si dans la perception pure (féminine) il est une attente vague et indistincte et changeante,

Il est dans la projection une violence et un autoritarisme.

La perception glisse et s’évase, la projection écrase mais décide…

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le sujet humain

23 Novembre 2006, 19:51pm

Publié par zward

Isoler l’ensemble des possibilités  du sujet.

Définir l’unité effective : laquelle consiste à ne pas consister , et se donne pourtant comme forme. (sinon je ne suis pas moi ; cela parait évident : aucune théorisation ne peut s’élever par-dessus ce que le Je dit : ou alors ça n’est pas librement que nous parlons )

En quoi et par quoi cette forme se constitue-t-elle ?

Les évidences nombreuses de la dépendance parcellaire, des dépendances multiples de l’unité n’empêchent pas fondamentalement le résultat : qu’un sujet il y a.

Où qu’il puisse se prononcer « soi », il se prononce bel et bien.

Et si il est vrai qu’il lui est impossible de s’imaginer Un et Tout , ni Un de façon essentielle (cad en s’identifiant en une ou quelques réalités ou réalisations, extérieures ou intérieures)

ni Tout puisque l’on ne peut s’empêcher de toute manière d’être extrait de n’importe quel tout (à supposer qu’un tel tout soit pensable).

Le sujet est donc au cœur de toute la multiplicité.

Mais il se déplace : de cette unité qui n’est aucun tout, il peut néanmoins exister en un ou plusieurs lieux. Ça tombe plutôt bien ; puisqu’il est ainsi à mène de gérer une partie de cette multiplicité.

L’ensemble de la gestion est ponctuellement assuré par le sujet, mais l’énormité est ordonnée par l’humanisation : cad la mise en mémoire organisée.

Cette gestion supra-individuelle est gigantesque ; et il ne faut s’imaginer lutter hors de propos envers et contre cette humanité. Pour quelle raison du reste ? Puisque cela assure de fait notre survie.

La question est donc de cibler : où le sujet est-il activement fondateur ?

En quoi le sujet est-il devenu le fer de lance de l’humanisation ?

Puisqu’il paraît évident en vertu du contrat , que si une société ne garantit pas le sujet, en personne, elle ne lui est pas valide du tout… elle n’a droit à aucune reconnaissance si elle ne l’autorise pas.

En quoi et pour quoi l’autorise t-elle ? ce qui est autorisé jusqu’alors est-il le bout du bout de la dernière finalité possible ? Ce qui est autorisé est-il même réellement acquis ?

D’autre part : sujet, certes , mais dans le vécu ?

En quoi et par quoi ? et où ?

Quelle finalité à l’être-sujet ? en son fors intérieur où se place-t-il ?

Et à interroger ainsi, on s’aperçoit également que l’on vit ceci ou cela sans en effectivement apprécier les nuances ou  les différences … que tout cela est recouvert d’intempéries rapides et faut-il le dire … grossières…dues autant à la grassouillette coalition socialisante qu’à notre propre devenir personnel, largement disgracieux envers lui-même.

On vit ceci mais on n’en perçoit pas, physiquement s’entend, la performance , la perforation la stridence ou le découpage que cette action, cette décision , cette imagination de soi agit.

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Le kaléidoscope amoureux : internet - 2

21 Novembre 2006, 12:00pm

Publié par zward

Le kaléidoscope amoureux : internet.

Ça tourne, ça tourne , dans tous les sens. 
 D
’aucuns disent que ça tournent en rond. 
Pas toujours. 
Mais une certitude : ça creuse un choc. 
On pourrait croire qu’il est peut-être question de détérioration psychologique. 
De dépersonnalisation. 
On ne sait plus qui veut quoi et ni même ce que l’on veut soi-même.


Bien avant l’aube élevée du Net, savait-on réellement ce que l'on désirait ?  qui l’on désirait ? 
Bah , de ce coup fameux, on ne sait plus ... parce que le rythme de notre psychologie est sélective, unilatérale, complexe et donc peu encline à se démultiplier : et que la rudesse de net , cela équivaut à soit se replier soit se dessaisir de soi … soit enfin ouvrir les yeux …

 
Le repli : en face de l’impossibilité à saisir réellement quelles sont les intentions précises, que ne manifestent pas l’autre, mais qui vont gouverner toute la conduite. Des personnes réellement en couple, ce qui est  répandu…si l’on y ajoute les internautes qui attendent un amour contrarié. 
Alors ceux-là  se vengent ou passent leur ennui ou  provoquent via l’incognito affectif du net.
En quoi donc on ne sait pas ce qu’il en retourne en l’autre, et croire que celui-ci, l'autre tout neuf, est blanc comme neige est , trois fois sur quatre, une pure illusion.  

 

Il est empli de contradictions, l'autre, d’indécisions, et de volontés de profit quelconque (réel ou psychologique), de fantômes également, voir de présences inaccessibles ,ou réelles, et enfin explose d’une difficulté invraisemblable, cette fois, extrêmement psychologique…relationnelle, d’image de soi et d’acceptation impossible de l’autre.

 Soit :  des personnes difficultueuses … qui présentent face aimables, (c'est si rapide , si phénoménalement immédiat ) qui donnent le change, et se prennent elles-mêmes au jeu, parfois , juste un court instant , ou allonge la sauce et trempant un peu le pain, en retirant lointainement le goût, mais gardant bien par devers soi une résistance, un point de vue distancié, une indifférence ; 

 prêtes ,ces personnes, à lâcher les chiens dés que brèche, dés que lassitude et dés que déception de leur propre part ; déception de leur propre affectivité incertaine, inutilité leur semblent-ils de leur vengeance, dégoût envers l’autre en ce qu’il ne ressemble pas : sans curiosité réelle sinon pour la réalisation de leur existence fantasmée, imaginée : « oh non je vaux beaucoup mieux, plus que « cela » ! »

 Alors vous voici entraînés dans un rapport de forces en présence qui vous échappe : vous n’en saisissez pas les raccords, puisque qu’il faudrait débobiner l’écheveau.

 Ménage à trois ? Vengeance ? Amour transis ? Ancien attachement pas résolu ? Agressivité ou haine cachée envers l’autre ou envers l'autre sexe (qui sont deux principes distincts ) ?  Faiblesse dépressive momentannée ou constituti? Facilité à jouer et de bien apprécier jusqu’où l’autre va s’enfoncer ?

 Les incertains affectifs.

 Petitement agréables à fréquenter plus ou moins, mais froides et roides au-dedans.
Impression de s’efforcer dans une partie perdue d’avance. Un jeu pipé.

 L’incertitude : un effacement des affects, une intolérance et une incuriosité envers l’autre : à croire que l’autre est attisé afin de le détester, afin de le réduire, afin de se prouver à soi-même que l’on a bien raison de le mépriser, afin de basculer, cad de reporter sur cette personne l’indifférence ou le mensonge ou le dénigrement dont la tierce personne, l’autre, la personne tierce précédente,  nous a affligé. La tierce personne, à croire qu’il y a toujours une tierce personne et que par conséquent on perd pied rapidement puisqu’une des composantes en présence nous échappe…

 Ou est la composante qui manque, du puzzle soit disant actuel qui se joue affectivement en cette rencontre ?

 Question insensée … mais réelle une fois sur deux…chercher ce qui manque ...

 Quant aux incertains, incertaines…

 Et bien on ne peut pas demander une régularité, si séduit, on ne l’est plus, ou pas, ou de moins en moins … mais on pourrait en attendre la capacité de porter l’illusion effectivement plus profondément…une curiosité … une envie d’en savoir plus …

 Or sitôt les quelques déceptions inévitables, ce qui appert, c’est le manque de caractère, de décision, de constance, de logique interne. Vision totalement irréaliste de soi, de l’autre, et favorisée par le criticisme français …

 Désignons par là cette faculté négatrice, mauvaise, méchante de ne retenir en l’autre que les mauvaises passes…faculté élue française, cad vaniteuse et globuleuse , indistincte, qui s’abat absurdement comme la foudre et ne connaît en l’autre que l’occasion de sa « grande » lucidité , cad de sa propre imbécillité aveugle.

 Cette méchanceté idiote qui parcourt par ailleurs tout le corps social …

 Impossible de se bien disposer face au caractère mordant, dont la « franchise » n’est que prétexte à critiques acerbes : la véritable franchise est d’encourager les autres, et non pas à les découper en négativités diverses.

 En effet : on se fout du mauvais que l’autre nourrit envers nous-mêmes : qu’il le garde pour lui ; ce que l’on veut ça n’est pas non plus une adulation, dont on reconnaît bien la totale inutilité : ce que l’on veut , c’est que l’autre appuie sur les traits susceptibles de se développer en bien, en mieux , en plus nettement : bref accentuer ce que l’on estime en soi.

 Mais cela appuierait tellement une sympathie naturelle que l’esprit mordant, méchant, négateur n’y trouverait pas son compte : lui qui n’existe que de nier et abattre
(« casser » ?? oui, casser... :-)

  Est-ce un mal ? 
Diversité sus-descrite dans son versant objectif .. à savoir : les situations
mais qui peut être portée aussi psycho-affectivement , mentalement : quels genres d'individualisations , tous ces trajets croisés ??? 
 à
y revenir ...

 Est-ce un mal de se tenir le cap vaille que vaille dans la mer démontée ? 
n'est-ce pas un Bien ? 
mais ou est le bien ??? 
cette question est le fondement de toute la démarche ... de quantité de nos contemporains fébriles.
q
uel est le sujet susceptible de résister et contrôler l'internet ?
j
e veux dire psychologiquement, dans ses  nerfs affectifs ... 

 

(puisqu'il est nécessaire de s'éprouver à la plus haute branche : l'affect ; ah le challenge est costaud ! il flippe les coeurs et décoiffent les cervelles de par la compréhension énorme exigée par l'outil même du net !)

ainsi, exemple fabuleux ... 
on attendait un pont lancé entre hommes et femmes : sur lequel se discuterait dans le vif , dans le comportement et les mouvements internes qui s'assouplissent , se discuteraient et seraient effectivement réalisés les petits renouveaux et les grandes découvertes relationnelles que l'on attend depuis trent-e ans ...
internet ?
et entre hommes et femmes , certes , mais entre , donc, tout autre et moi-même.
et entre moi et moi-même. 
en somme :  et bien tout est lié , et c'est ici, maintenant que ça se lie.

 

 

 

 

 

 

 

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Le kaléidoscope amoureux : internet.

17 Novembre 2006, 21:57pm

Publié par zward

 

Ça tourne, ça tourne , dans tous les sens.

D’aucuns disent que ça tournent en rond.

Pas toujours.

Mais une certitude : ça creuse un choc.

On pourrait croire qu’il est peut-être question de détérioration psychologique. De dépersonnalisation.

On ne sait plus qui veut quoi et ni même ce que l’on veut soi-même.

Mais le savait-on réellement auparavant ?

L’écran que l’on pense contrôler, n’est-ce pas lui qui nous projette sans cesse bien plus loin que nous ne sommes ?

Quel réservoir d’illusions intérieures nous ôtera-t-il encore ?

D’illusions tout autant sur les « autres » : qui ne sont pas excellemment conformes à qui l’on croyait deviner. Qui obéissent à cent, mille paramètres différents que l’on n’imaginait pas. Et qu’il est nécessaire de recomposer un tant soit peu si l’on veut y voir gouttes, silhouettes et profils réels.

Mais point trop !!

Sous peine de plier à une paranoïa : petits délires qui agrémentent sans doute … mais empoisonnent très certainement.

Ainsi s’éprouve-t-on…dans la dureté. Où l’on croyait reconnaître quelqu’un…

Soudainement enflammé, largement égaré.

On s’éprouve : jusqu’où es-tu capable dans tes nerfs et ton imaginaire de porter ta connaissance ?

Le net est une épreuve sans nom.

(comment pourrions-nous nous en passer ?? Impossible ; nous sommes le piége.)

 

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un peu plus - 2

13 Novembre 2006, 21:03pm

Publié par zward

La guimauve envahit le terrain : dans la mesure même où le sujet se délaisse, ligoté au subjectivisme. 

Qu’il  y ait à faire valoir cette structure, au sein même de ce qui se donne (culturellement, cette énormité amoureuse) pour idéal, idéalisant, idéalisé, cela montre bien le degré de dégénérescence du sujet en tant que moi. On lui dit : voilà, "ceci est tellement vivant…"

Sauf que la farce est si proche … "c’est la vie qui vibre" … ben voyons …

Ça n’est pas du tout la « vie », hypothèse vitaliste, mais la cacophonie sidérante des points qui se déplacent avec une logique invraisemblable que les sujets en tant que mois ne perçoivent que peu, logique qui se situe à la limite de leur perception (perception physique et perception émotive), et qui meut ontologiquement tout mouvement, tout déplacement.

 

Il est une prédisposition à éprouver. Il est une prédisposition à poser un point à l’extérieur.

Il est aussi une prédisposition à en revenir. Cela dépend de la structure de sujet que l’on a.

Pour cette raison il est essentiel que la compréhension du moi soit ad hoc.

Et cela veut dire : le moi , ça déborde , de partout , vers d'autres plans.

Il n’existerait pas une propédeutique au devenir de soi ?

Tiens donc … il en existe pour toute réalité, et pas pour le moi ?

Allons bon ! Se croit-on à ce point unique et indicible ???

 

Développer cette perception est toute la finalité de tout texte …

Tout texte, quel que soit son objet.

Et comme on y est bien à la limite, seul le texte conduit l’attention là où ça est.

 

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des relations amoureuses (et un peu plus ) - 7

12 Novembre 2006, 22:37pm

Publié par zward

  

La finalité réelle.

Au sens où il n’en existe pas d’autre.  

Alors on peut bien chercher à l’extérieur une profondeur et une multiplicité, mais ça glissera si il n’est pas de modification interne.

 Je ne dis pas « intérieure » : qui renvoie tout bonnement à une partie de l’extériorité transportée au-dedans. Un larmoiement, un bonheur, une désespérance ou un espoir grandissant.

Je dis : interne.

 

Il faut savoir en quelle logique on se dispose …

Le fait est que l’on ne se dispose pas du tout : on est.

Voilà …on ne cherche pas plus,

et on attend du monde qu’il nous offre l’occasion de devenir.

 

Je ne dis pas qu’il ne se passe rien dans le monde.

Je dis que là où l’on voudrait que cela soit affecté, le monde n’a pas accès.

Et le devenir affectif, particulièrement, est profondément engagé dans le processus qui nous broie, et parfois nous recrée autrement.

Est-il bien nécessaire d’en pâtir … ?

De le subir ?

En bien comme en mal.

De n’en rien mesurer du tout ?

 

La destruction, voir l’autodestruction, dont on ne prend pas en compte spontanément les méfaits,  parce que ne se posant pas vraisemblablement au seul niveau psychologique ou relationnel, est-il raisonnable d’en supporter les conséquences à l’aveuglette ?

Sans que l’on sache de quoi , de qui …, il retourne.

Parce que ces méfaits risquent très bien de couper net tout développement, pour qui n’en est pas prévenu, ou pour quiconque ne sait par quels bouts recoller les morceaux. C’est que, peut-être, ça n’est pas de morceaux de soi psychologiques qui furent déchiquettés. Mais d’une dimension à part : qui créât la force du mouvement, mais qui également, se retournant en énergie, empoisonne le devenir et le possible.

 

Et enfin : tout ceci pour rompre cette religion du sentiment. (ou si si l’on veut le mensonge de notre être de soit-disant "désir"…le Désir élevé à la muette soumission d’une idole explicative :

psycho-affectif, et sa cohorte nécessaire : le relationnel mensonger, l’insécurité des pseudos sujets, la foi si aisée et maladive,et vers le remplacement du destin menteur par celui décisivement éclairé) .

Cette religion du sentiment, tant et tant débraillée par les brailleurs,

et éventuellement transformer cette religion en mysticisme réel (….)

à usage strictement libéré (mais en ce cas , suive qui peut … libéré en extatique, pas en cette vague inconsistante de libération du sexe, cad en fait dans le corps-réel-entier : point-posé).

 

Cela, bien sûr, est dans la logique des choses :

ou si l’on préfère, dans le logos du sujet réel. Il devient.

Mais pour cette raison aussi il ne peut devenir si il ne plonge pas selon le centre de son être,

et à cette fin, il ne dispose d’aucun moyen sinon de tracer ces déplacements réels affectifs, et donc émotionnels et donc perceptifs, en finalité selon sa position sur la surface du réel, 

et de n’être pas le jouet des investissements, des points-corps qu’il subit : il lui faut l’architecture de ce qui se trame, ou de ce qui se tisse ou de ce qui se brise, ou de ce qui restreint ou ce qui augmente.

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des relations amoureuses - 6

12 Novembre 2006, 11:30am

Publié par zward

Que je reçoive adéquatement l’image de l’autre me permet pareillement d’entrelacé mes images, mes intentions : il s’agit en somme de tisser.

Mais les images que l’on échange, ne sont pas le fondement : elles sont seulement les variations autour d’une forme créée.

Celle des deux points-corps projetés en une fois.

Et ici il convient de bien mesurer : de quelle force la projection peut-elle s’argumenter ?

Parce que ça tape dans la réserve…

Les images ça va, ça vient : l’attachement structurel, c’est une autre dimension.

Ça dépend de la congruence du sujet.

Mais comme pour le sujet qui n’existe que d’un moi (manifesté), l’attachement structurel n’existe que des images : lesquelles sont malmenées par la réalité, toujours ;

Aussi les images ont-elles une double surface : côté le bon retour que j’en ai ou pas de ces deux images ; et côté « je suis fidèle à ce que je pose » , cad au point-corps posé bien au-devant de soi.

Il ne s’agit pas de fidélité, sexuelle, mais d’abord fidélité à ce que l’on cible individuellement.

Cible, parce qu’il s’agit d’assigner une finalité.

Une finalité vis-à-vis de l’être.

Puisque l’on a vu que l’autre point-posé , est un mouvement, global et un , vers un savoir révélant. Un savoir entier. Corps et point en une fois. Dans l’interstice de mouvement duquel le moi sous son aspect d’image de soi (vers l’autre) est à la torture.

Douce ou ténébreuse…

Et de cela ils  jouent …

Et de cela il y est un enjeu de main-mise.

Via les images échangées, il est en jeu de qui occupera le point-corps central.

Cad de qui mènera le sens du point-rond.

Dans quel sens ça tourne ?

En telle relation, bien précise, où cela s’en va-t-il ?

Celui ou celle qui entend le point, est-il mené par le nez ?

Ou sait-il aussi de quoi il se meut, le point ?

Puisque ce sont des masses corporelles qui se déplacent.

Qui se déplacent à l’intérieur. D’elles-mêmes.

Ceci est très important, apparemment, puisque l’on en est très perturbé.

Il ne s’agit pas de visualiser les déplacements d’images des mois.

Appréciations ou dépréciations sont les occasions ou les prétextes de l’autre investissement.

 

La vérité est celle-ci : ils jouent au chat et à la souris : qui sera pris dans le point extérieur, dans le décentrement ? et qui en sortira le premier ?

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des relations amoureuses - 5

11 Novembre 2006, 22:00pm

Publié par zward

Aussi le point posé à l’extérieur, entend t-il déporter tout l’être.

Non seulement l’être que l’on est, mais l’être tout court, l’Etre.

Ambiance de résolution, de solution, de mise au jour intégrale.

De savoir. De connaissance.

Le point qui devrait se révéler, n’a pas seulement à se Dire, mais à être.

Or mis à part le Dire, il n’est d’autre que le corps.

 

On se situe ici en dehors de toute socialisation : mentalement et physiquement, c’est l’apothéose hyper révélante de l’être-tel-quel.

L’extatique.

Le point et le corps se fondent ; l’or taillé, plomb fondu  en une forme.

 

Sauf qu’il faut parler.

Alors là tout change : la réalité rattrape l’être, rattrape le réel.  

Il s’agit de mobiliser un moi.

Cad de comploter.

Cad de jouer d’un pion sur l’autre.

 

Chacun a une image à défendre. L’image que je veux présenter à l’autre, est plus ou moins acceptée : parfois même (il parait) réellement appréciée. Le bon retour de ce que je lance de moi-même n’a pas seulement pour but de rassurer soi sur soi même (après tout on s’en fout un peu de son amour-propre pour soi : on n’aime son amour-propre que si ça nous accorde une part de réalité suffisante ), mais ce bon retour recèle une vérité : il augure d’une facilité de communication : si ce que je communique passe bien, pour l’instant , ça encourage à laisser plus encore passer de détails à venir … le bon retour est donc une prédisposition potentielle ouverte…

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