La finalité réelle.
Au sens où il n’en existe pas d’autre.
Alors on peut bien chercher à l’extérieur une profondeur et une multiplicité, mais ça glissera si il n’est pas de modification interne.
Je ne dis pas « intérieure » : qui renvoie tout bonnement à une partie de l’extériorité transportée au-dedans. Un larmoiement, un
bonheur, une désespérance ou un espoir grandissant.
Je dis : interne.
Il faut savoir en quelle logique on se dispose …
Le fait est que l’on ne se dispose pas du tout : on est.
Voilà …on ne cherche pas plus,
et on attend du monde qu’il nous offre l’occasion de devenir.
Je ne dis pas qu’il ne se passe rien dans le monde.
Je dis que là où l’on voudrait que cela soit affecté, le monde n’a pas accès.
Et le devenir affectif, particulièrement, est profondément engagé dans le processus qui nous broie, et parfois nous recrée autrement.
Est-il bien nécessaire d’en pâtir … ?
De le subir ?
En bien comme en mal.
De n’en rien mesurer du tout ?
La destruction, voir l’autodestruction, dont on ne prend pas en compte spontanément les méfaits, parce que ne se posant pas vraisemblablement au seul
niveau psychologique ou relationnel, est-il raisonnable d’en supporter les conséquences à l’aveuglette ?
Sans que l’on sache de quoi , de qui …, il retourne.
Parce que ces méfaits risquent très bien de couper net tout développement, pour qui n’en est pas prévenu, ou pour quiconque ne sait par quels bouts recoller
les morceaux. C’est que, peut-être, ça n’est pas de morceaux de soi psychologiques qui furent déchiquettés. Mais d’une dimension à part : qui créât la force du mouvement, mais qui également,
se retournant en énergie, empoisonne le devenir et le possible.
Et enfin : tout ceci pour rompre cette religion du sentiment. (ou si si l’on veut le mensonge de notre être de soit-disant "désir"…le Désir élevé à la
muette soumission d’une idole explicative :
psycho-affectif, et sa cohorte nécessaire : le relationnel mensonger, l’insécurité des pseudos sujets, la foi si aisée et maladive,et vers le
remplacement du destin menteur par celui décisivement éclairé) .
Cette religion du sentiment, tant et tant débraillée par les brailleurs,
et éventuellement transformer cette religion en mysticisme réel (….)
à usage strictement libéré (mais en ce cas , suive qui peut … libéré en extatique, pas en cette vague inconsistante de libération du sexe, cad en fait
dans le corps-réel-entier : point-posé).
Cela, bien sûr, est dans la logique des choses :
ou si l’on préfère, dans le logos du sujet réel. Il devient.
Mais pour cette raison aussi il ne peut devenir si il ne plonge pas selon le centre de son être,
et à cette fin, il ne dispose d’aucun moyen sinon de tracer ces déplacements réels affectifs, et donc émotionnels et donc perceptifs, en finalité selon sa
position sur la surface du réel,
et de n’être pas le jouet des investissements, des points-corps qu’il subit : il lui faut l’architecture de ce qui se trame, ou de ce qui se tisse
ou de ce qui se brise, ou de ce qui restreint ou ce qui augmente.