La cachotterie immanente
L'intentionnalité est métamorphose ; elle emprunte n'importe quelle sorte de canaux ; perception, sensation, images, mots et phrases, comportements, visages,
situations vécues ; tout vient à fournir l'intentionnalité.
Aussi le sujet se cache ; il est dissimulé même à lui-même ; il n'est pas dans ce qu'il dit (de lui-même ou de tout objet ou de tout autre), mais dans ce qu'il perçoit. Etant entendu que ici dans ce qu'il perçoit, il faut aussi inclure cela qu'il dit ... cad que les mots, l'exprimé est pris dans la perception comme n'importe quelle perception (sensation interne ou externe). Il existe donc une surface neutre qui absorbe tout ; quant à croire qu'il existe une « pensée » de la perception, il est bien certain qu'on ne peut pas lui accorder de penser sur la longueur de temps par ex, ou selon des multi ensembles d'idées ou selon des accrochages savants et réfléchis (puisque ça ne réfléchit pas selon l'exprimé mais selon le perçu).
Mais il est raisonnable de penser que cette perception qui doit quand même mesurer ce qu'elle perçoit, cad distinguer des perceptions les unes des autres, de penser qu'elle calcule et étend ce calcul, et qu'elle noie également tout ou parties de l'exprimé dans sa masse de perçu. Cette unification ayant donc un travail à fournir se concentre et trouve une logique ; laquelle est celle par ex du ressenti ; qui résume sans explorer ce qui est perçu, qui aboutit à traiter comme signe telle perception ; le perçu devient alors comme un discours qui est lu ; une perception ayant effet de sensation (interne) : il est donc une résistance du corps (qui ressent) à la perception pure, qu'il interprète immédiatement, cad médiatement en fait puisqu'il se sert à lui-même de traduction, de compréhension. Et donc les mots, le langage explicite (produit en connaissance de cause par une activité consciente, attentive), est lui-même utilisé dans et par cette reconnaissance, cette médiation ; le mot (qui s'ajoute à la perception nue) vient re-distinguer ou aide à la distinction d'une perception ou invente cette perception, peut expliciter encore la perception, il suffit de baliser le chemin parfois. Que le langage soit sa propre utilité (ses propres évidences) n'empêche pas que ce même langage soit utilisé par l'être perceptif qui entoure tout.
Aussi le sujet se cache ; il est dissimulé même à lui-même ; il n'est pas dans ce qu'il dit (de lui-même ou de tout objet ou de tout autre), mais dans ce qu'il perçoit. Etant entendu que ici dans ce qu'il perçoit, il faut aussi inclure cela qu'il dit ... cad que les mots, l'exprimé est pris dans la perception comme n'importe quelle perception (sensation interne ou externe). Il existe donc une surface neutre qui absorbe tout ; quant à croire qu'il existe une « pensée » de la perception, il est bien certain qu'on ne peut pas lui accorder de penser sur la longueur de temps par ex, ou selon des multi ensembles d'idées ou selon des accrochages savants et réfléchis (puisque ça ne réfléchit pas selon l'exprimé mais selon le perçu).
Mais il est raisonnable de penser que cette perception qui doit quand même mesurer ce qu'elle perçoit, cad distinguer des perceptions les unes des autres, de penser qu'elle calcule et étend ce calcul, et qu'elle noie également tout ou parties de l'exprimé dans sa masse de perçu. Cette unification ayant donc un travail à fournir se concentre et trouve une logique ; laquelle est celle par ex du ressenti ; qui résume sans explorer ce qui est perçu, qui aboutit à traiter comme signe telle perception ; le perçu devient alors comme un discours qui est lu ; une perception ayant effet de sensation (interne) : il est donc une résistance du corps (qui ressent) à la perception pure, qu'il interprète immédiatement, cad médiatement en fait puisqu'il se sert à lui-même de traduction, de compréhension. Et donc les mots, le langage explicite (produit en connaissance de cause par une activité consciente, attentive), est lui-même utilisé dans et par cette reconnaissance, cette médiation ; le mot (qui s'ajoute à la perception nue) vient re-distinguer ou aide à la distinction d'une perception ou invente cette perception, peut expliciter encore la perception, il suffit de baliser le chemin parfois. Que le langage soit sa propre utilité (ses propres évidences) n'empêche pas que ce même langage soit utilisé par l'être perceptif qui entoure tout.