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instants philosophie

Nécessité de la philosophie

28 Novembre 2007, 22:14pm

Publié par zward

Que l'Etre soit, n'est pas à l'évidence une tautologie puisque par là commence seulement la possibilité d'une pensée rationnelle.

Ad ; avant de le prononcer, on ne savait pas que l'Etre pût être dicible.

(Il était désirable comme Un au-delà du monde, mais ici le monde est devenu  Un, déjà réalisé, et la pensée ayant à l'exprimer adéquatement ; ne pas saisir la philo comme la création (continuée) de la vérité-exprimée de l'Etre,

   ne pas voir comme cette hypothèse est fondatrice, c'est croire que les philosophes ont pensé en vaines contradictions ou querelles ou jeu de mots ou objets inventés et imaginaires ; bref, c'est ne rien saisir en somme.

 En particulier ; que si la philo existe, c'est qu'elle continue la même vérité reprise et alimentée (cad augmentée au travers de chacun).

  Ce faisant elle occupe tous les savoirs ; quand bien même ceux-ci prendraient à ce point leur indépendance (sciences etc) que l'on pourrait croire qu'ils s'en émancipent ... mais les édifices de la science ne tiennent que dans une certaine culture, un "état d'esprit" qui relève de chacun en tant que pour chacun l'objectivité existe, par ex,  ou en tant que chacun peut librement penser comme il l’entend, etc

  Bref les sciences existent dans une culture ;

 Qui témoigne du fondement ontologique de la dite culture ?

la discipline qui a assigné à l'être humain que son essence est le savoir (et non pas la religion, l'immédiat, la reproduction de l’espèce, etc , toutes sortes de finalités qui se rencontrent dans les sociétés humaines). Or ce fût la philo qui assignât à l'humain que son essence est le savoir, la connaissance ; en prononçant que l'Etre est, cad est objet (un et clos, non désirable) de savoir pour-l'homme.

   Aussi penser par soi-même, ça n'a de sens (outre l'envie que l'on peut nourrir de penser de façon absolument originale par rapport aux prédécesseurs ......) que de réaliser en soi-même, l’indépendance qui autorise ou garanti que l’Etre on comprend ce que ça veut dire ; que notre subjectivité n’est pas limitée à elle-même mais peut se hausser jusqu’à concevoir le Tout-qui-est.

 Un scientifique, certes, conçoit objectivement un objet ; son objet d’étude (serait-ce la logique pure ou les planètes). Mais son identité personnelle n’est pas en cause totalement dans cette procédure ; les questions métaphysiques dont il peut se soucier, il peut s’en inquiéter sans que ses études objectives en soient bouleversées ; lui, comme personne totale, s’il veut affronter le Tout-ce-qui-est, il devra philosopher. Parce que c’est subjectivement, cad personnellement, que l’on affronte Tout, mais c’est en tant que sujet humain (identique à tout autre sujet) que l’on y répond …

 Ainsi penser par soi même c’est acquérir d’abord une identité réellement personnelle (puisque interrogeant Tout, on se prend soi tout entier dans le processus), mais qui paradoxalement est une position universelle.

 Si l’on veut jouer du coude et penser originalement, il est nécessaire alors d’augmenter son être de telle sorte que l’on puisse développer une identité de soi, mais objective absolument (selon l’Etre).

Ainsi la philo prouve que la subjectivité humaine est capable de se hausser à l’objectivité pure et simple, même si elle ne peut pas y vivre (puisque l’on ne vit que subjectivement).

 Ceci, cette exploration (philosophique) , va contre toute espèce de société humaine (cad toute vécu, finalement immédiat) qui toujours vous convainc que vous n’êtes que vous même… et rien de plus. Mais c’est faux.

 

 

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Sartre

24 Novembre 2007, 22:25pm

Publié par zward

Replacer Sartre dans l'histoire générale .

En gros, la philo mène l'idéal d'un savoir un et total ; de Platon à Hegel ; Hegel achève cet idéal.

Le savoir idéal a tout compris de lui-même ; il a exprimé tout ce qu'il peut contenir comme pensée à propos d'un monde et de l'être humain en ce monde.

Mais tout cela est resté dans la généralité, ce qui n'est pas rien, ce qui est même essentiel. Dans la généralité, cad dans l’universel, et qui exprime tout ce que l'on peut penser.

 

Reste que sur le sable aborde l'individualité au sortir de cet océan ; de Nietzsche à Sartre en passant par Husserl ou Heidegger, etc  (ou par Stirner, Kierkegaard, etc)

Le sujet sort tout nu de l'océan de savoir (de soi de la pensée, sort tout nu  de Hegel, qui a tout exprimé). Il s’inquiète de son être dans le monde, qui n’est plus l’objet d’un Savoir absolu, mais de tas de savoirs spécifiques (à leur objet propre, l’ordre ou le désordre social pour la sociologie, etc).

Ni le monde, ni l’individualité ne semble avoir été pensés ; la philo créait de l’universalité absolue ; l’auto développement de la pensée par elle-même jusqu’à plus soif … et inventoriait tout ce qui peut être pensé à propos d’un monde en général, d’un être humain générique, d’un Etat possible, d’une science globale en soi.

Ad ; l’individualité réelle, le monde tellement divers et multiple, la démocratie effectivement vécue et organisée, les sciences toutes dispersées, cela vient en plus, en plus de Hegel, en plus de l’achèvement de la philosophie. Et n’est pas encore l’objet d’un savoir philosophique.

Aussi on a du inventer des disciplines spécifiques ; psychanalyse ou psychologies, sociologies et linguistique, mais aussi on a inventé la vie démocratique( y compris sa culture, du rock à la SF , du cinéma à la télé), les sciences et tous leurs objets réels ; tout cela n’existait pas tel quel auparavant.

C’est littéralement en ce monde ouvert (indéfini et non plus serti par la pensée absolue qui le prenait comme un tout vague et uniquement notionnel, de concept pur) c’est en ce monde ouvert que vient se penser  l'individualité sartrienne ; cad qui n'est que cette liberté pure et simple (dans un monde indéfini) ; qui ne peut plus se référer à un savoir qui le fasse avancer , et pour cause ; le savoir est achevé, et l’individualité est déjà citoyenne d’un Etat qui lui garantit un statut reconnu (de tous, de chacun et de l’Etat lui-même) ainsi que d’une identité culturelle (esthétique, littéraire, relationnelle, personnaliste et psychologique comme on le voit dans le développement de toutes les sciences humaines depuis).

Comme il est tout-vide, il sait bien aussi que ce vide est une semi illusion ; cad qu’il est parcouru de déterminismes et qu’il serait pire que tout que l’on se croit déjà libre. En fait le libre est le moyen, et pas une fin ; (avant qu’il y ait un Etat et un statut de chacun, le libre était une finalité, un but, mais nous sommes nous, déjà, dans ce statut, acquis, et que le libre en nous doit se donner ses propres finalités  … ce que dit explicitement Sartre. Mais avant de se donner ses propres fins, il lui faut , au libre, se comprendre dans son processus ou procédé , tel qu’il est vécu , et tel qu’il ne le fut jamais (puisque l’on s’occupât de l’homme générique , libre pour et par et vers un savoir , et non pas du libre tout court ; le libre en philo, hormis Sartre , est toujours déjà évacué … j’exagère… parce que Descartes est en plein dedans, ce vertige du libre pur … ça n’est pas un hasard …).

Ainsi Sartre est le premier à poser crûment l’analyse de ce qui pensable quant au sujet laissé-là sur le sable devant un monde (indéfini et ouvert), vide et secoué de déterminismes divers.

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la vérité sur la personne humaine

19 Novembre 2007, 23:05pm

Publié par zward

Le moi croit être à soi-même sa vérité puisqu’il en est, d’apparence, sa réalité.

Mais l’être du moi, le réel effectif, n’est nullement les réalités qu’il croit. Son être réel est historique. Il est l’advenue du sujet comme unité culturelle de purs signes.

Autrement dit l’être du moi tient entièrement en Descartes.

Hors de cela, ce serait prétendre que notre unité individuelle se tiendrait du monde. Ce qui nous laisse tel le gibier d’un monstre.

Parce que le moi  se rend bien compte que le monde est une horreur. Et qu’il l’abjecte. Autant que l’autre l’annihile et le détruit mille fois d’une seule secousse.

Ayant perdu le sujet qu’il était, et dont il tient toute sa réalité, celle effective et non pas fantasmée telle du moi, il est à l’exact opposée de la pensée, cad des signes. De son être en tant que signes , en tant qu’architecture culturelle.

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anarchisme et autres marxismes

17 Novembre 2007, 21:36pm

Publié par zward

Le chaman, « à quoi sert-il ? » lui demande –t-on. 

« À dire aux autres ce qu'ils ont envie de faire ».

 Pas mal …  

 

L'anarchisme est une vieille réponse qui mêle politique et éthique ou morale, comme il a été justement dit ; il faudrait que "ça " s'organise tout seul ... la vie, l'ordre commun, le partage,

Il existerait comme une nature bien peinarde qui ne demanderait qu'à ... vivoter ... (je plaisante, ça a pu être élaboré avec plus d’ambition, nul doute)

Comme nous sommes tous nietzschéens, nous sommes tous anarchistes ; tout cela est passé dans le réel, déjà.

J’ai bien l’impression que de même les indigènes avaient besoin de leur chaman, nous ne savons pas ce que nous vivons ...

Alors nous réintroduisons des repères tout à fait valides, en eux mêmes, mais déjà depuis longtemps dépassés.

L’anarchisme suppose soit une nature viable de l'être humain, mais elle serait viable en raison de ceci : soit une raison à peu près complète et connue de tous et activée par tous (ou une majorité suffisante)

 Cad qu'il n'y aurait plus qu'à la dérouler, la raison, la connaissance de soi, pour se comporter en accord ou plutôt en adéquation avec toutes espèces de situation (en ce cas, un peu comme les non-A sur vénus de Van Vogt, pour ceux qui connaissent)

 

Le problème est que la raison n'est pas complète ... on a cru un moment que les révolutions parvenaient à un état stable de la réalité humaine historique , alors des tas de théories ont parié sur cet état stabilisé, proposant une vision idéale que la réalisation historique paraissait ; qui du reste ne se réalisait pas ... le capitalisme du 19éme est une horreur, ce n'est pas absolument mieux maintenant, mais il a fini par exister une interface de vie convenable ...

 Ça signifie une société d'une complexité folle ; dans laquelle chacun est censément apte à gérer sa vie. (C’est là que ça commence, la difficulté : les conditions de liberté pour ceux qui sont en dessous, et les conséquences de la liberté de ceux qui sont au-dessus, propriété privée par ex, qui ne peut pas être sans limites)

Les marxismes achoppent aussi sur le même problème ; quelle nature pour l’homme ?

Qui et comment se définit-on ? De même que chacun ne peut pas se définir absolument (dans l’absolu moral ou anarchiste ou chrétien ou hédoniste ….), on ne peut pas me définir du haut de l’Etat ou du matérialisme dialectique ; parce que cette connaissance-là, personne ne la possède …

On ne sait pas encore « ce que « nous sommes et on ne sait pas non plus ce que historiquement une société complexe « peut » (réaliser comme système cohérent d’organisation concerté, forcément concerté puisque complexe).

Comment penser que la complexité inhérente à nos sociétés puissent être organisée autrement que par un assaut imprévisible d’intelligences diverses … et non par une morale (d’Etat ou strictement individuelle, aussi bien anarchiste que petite bourgeoise ou pseudo libérale, (qui est en fait une position assise et passive d’élites peu responsables).

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intégration humaine

15 Novembre 2007, 21:16pm

Publié par zward

A l’envers de tout ce qui se fait, l’esprit n’est plus embrumé des significations préalables qui ensemencent la vie humaine.

La racine humaine s’est déplacée ; mais elle ne tapisse pas encore le sol réellement. Ce qui tient de l’esprit absolument objectif, l’esprit qui fonde les objectivités duquel elles dépendent dans leur être historique et ce vers quoi elles tendent de par leurs théories et leurs résultats (le Donné comme réalités et peut-être comme réel un) n’est pas encore suffisamment dit.

On croit encore à quelque chose.

Parce que l’essentiel n’étant pas encore compris, il faut lui substituer une unification.

Si l’essentiel n’est pas encore compris, c’est que quelque chose, dans l’individualité (qui constitue le fondement de l’humanisation, seule apte à une complexité suffisante), quelque chose est situé pour prendre la place de l’essentiel incompris.

La gradation consiste à comprendre que le Donné (l’ensemble de tout ce qui est) ne nous est connu qu’intégré à notre processus. Il faut que ce Donné soit compris en mémoire ; que cette mémoire évidemment ne consiste pas en un seul individu, mais table sur une quantité de savoirs distribués en une quantité d’individualités, qui fonctionnent comme relais, transmetteurs, inventeurs, découvreurs, organisateurs de signes qui contiennent les réalités concernées.

Pour advenir à une telle architecture d’humanisation (du Donné), il est nécessaire que le monde humain soit lui-même architecturé ; qu’il soit organisé en cette finalité, qui est une multi-finalité ; que par conséquent, chaque individualité soit suffisamment organisée elle-même.

Que cela ne s’effectue pas d’être imposé. Que cela s’effectue si et uniquement si l’individualité en cause puisse y trouver son compte. Que par conséquent, l’être de l’homme soit défini culturellement. Cad comme machine intégrée à traiter l’information, à la dénicher, l’extraire, l’universaliser, la transmettre. Mais que surtout cela ne se réalise pas sans que cette machine soit à elle-même effectivement réelle et active. Que le niveau de son être soit en vérité ce qu’il doit devenir en réalité ; ce qui est le mouvement ontologique de la révélation/réalisation de soi via les ou des signes.

Puisque seuls les signes transportent le Donné dans une intégration qui soit mémorisée.

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la logique humaine

10 Novembre 2007, 23:48pm

Publié par zward

Le sujet et l’Etre se co-inventent. Ils se disposent sur une autre scène.

S’y révèle une surface unique, celle qui précède les surfaces humaines.

 Cad les cultures, les peuples, les pratiques y compris individuelles et psychologiques, comme collectives et /ou symboliques. Tout cela est cassé et annulé.

Parce qu’il n’existe qu’une seule manière d’y être.

Un seul plan, qui est seul vrai, cad réel.

Le reste est construction humaine.

Et la philosophie est précisément d’élaborer la construction, parmi toutes les autres réalisées ou possibles, la construction qui rendra compte de ce plan, en vérité, de ce plan, de cette surface unique de base. Cad en rendre compte exactement.

Hors des nébulosités, hors des dépressions ou des obsessions, hors de pratiques humaines qui se veulent significatives  et se précédent elles mêmes d’un Sens, qui englobe ces pratiques et bien sûr viennent développer ces pratiques mais en circuit fermé. Ce circuit fermé reprenant en somme toujours le même substrat des nécessités et réaffirmant ces nécessités. Lui-même ayant le remords de se tenir, de dépendre de ses présupposés biophysiques, collectifs, et qui peine à se justifier…

Alors ça libère, d’une culture à l’autre. Le droit progresse, puis les connaissances s’amplifient, mais le circuit lui-même est toujours l’identique substrat, l’identique contrainte. Il est une pesanteur maline du circuit.

La construction libre, elle, ne part de rien. Cad de l’Etre comme surface.

Le substrat est ce qui colle le moi à sa nature. Il pense débuter de soi, mais c’est un ensemble de tendances de fond qui s’appesantissent, qui sont à même la perception du monde, cad à même le monde du vivant.

La construction libre est fondée en soi seule ; mais comme elle débute de rien, elle parait idiote et sans ressources. Or pourtant un être humain (qui veut comprendre ce qu’il vit, parce qu’il se rend compte que n’existe pour lui que ce qui est exprimé, et que l’on ne peut se contenter de seulement vivre le vécu), doit et ne peut que débuter à partir du rien. Du rien dans la tête, de la tête vide, a priori sans aucun mot. Ce qui rend tout échange impossible. Cad ce qui sort l’individualité du monde humain des échanges.

Mais aussi ce qui contraint à reconstruire un échange fondé sur les mots à mots de l’autre.

La construction selon l’Etre n’est pas une construction humaine fondée sur le substrat biophysique, mondain et nécessiteux. Ça a inauguré une autre logique, cad un logos.

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la pensée (a)moderne

7 Novembre 2007, 22:15pm

Publié par zward

Ce qui sans nuire insupportablement à quiconque, est utile au plus grand nombre, cad en même temps à chacun.

Entendant par utile ce qui rend la vie convenable d'une part, (et là les "gens " ne sont pas si absolument stupides qu'on veut bien le faire croire, ils connaissent quand même leur intérêt, même si il ne trouve pas toujours à s’exprimer), et ce qui l’enrichit, (à tous les sens du terme).

N’ayant pas poursuivi plus loin l'enrichissement des "masses", on en vient à rogner sur la vie convenable.

 De sorte que l'on prend encore les gens pour des paysans du 19ème, et que le terme de liberté, qui est le fondement de toute société organisée et de toute psychologie valide,(pas seulement psychologie des psychologues, mais l'auto conception de soi qu'est chacun) tombe en discrédit ; c'est que l'on croit que si on ne peut pas sauver tout le monde, on peut bien se sauver seul ...

Ce qui est faux.

Tombe en discrédit ; mais c'est une perspective valide qui fonde ce discrédit : (Foucault, structuralisme, Lacan, etc) ; puisque chacun est soi, et dit, exprimé comme libre de fait (par son statut reconnu), on commence de rechercher quelles sont encore nos entraves ; on décrit des mécanismes, des inconscients, des relationnels cachés, des méta organisations, et tout cela est sans doute en grande partie réel et effectif

(Marx, Nietzsche et Freud, ayant lancé cette immense réflexion).

Mais ce mouvement de mise en lumière s'effectue à partir (et donc pour) un Sujet.

 En somme le Sujet est l'in-conscient de ces investigations envers ces mécanismes et ces inconscients.

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le sujet caché dans le moi

7 Novembre 2007, 21:53pm

Publié par zward

La quasi totalité des problèmes agités par la philo n’a plus lieu d’être explicitement.

Le problème est cependant que ces problématiques ont créé un sujet humain. Et que ce sujet humain est la base culturelle de cet être nouveau qu’est le moi du 20 ème. Lequel a pris toute la place. Puisqu’il est logiquement l’application de cette entité du Sujet (citoyen d’un Etat, personnalité, individualisme, culturellement actif, organisateur ou technicien, etc).

Hors cette base, le moi a bien pu créer son monde, ses finalités, ses objets, sa propre culture, son relationnel. Il a cru aussi être en mesure de se passer d’un fondement ; de ceci l’indifférence, ou le dégoût voir la haine de ce qui interroge l’ontologie, l’être du moi.

De ce qu’il doit se gérer, il est dans l’obligation de se serrer comme unité, parce qu’il est une unification du divers. Et donc il pense commencer par et à partir de soi, seul. Il fonde son propre monde à soi, puisque chaque élément devra être organisé par lui-même, et selon une organisation globale plus ou moins, un projet non pas de ceci ou de cela, mais un projet de vécu.

Ainsi le moi débute entièrement selon son monde.

Cependant, il ne peut pas se passer de comprendre … et donc ne devrait pas annuler son sujet, sa représentation culturelle.

Mais le problème étant que son monde,( objectivement, le monde qui l’entoure, les autres, les ambiances culturelles), son monde lui soumet une vision qu’il peut très bien prendre telle quelle. Cad sans articulation.

L’articulation est superflue. Or pourtant, ce monde des mois est fondé sur une entité culturelle purement signifiante (le Sujet), que le moi comme tel travesti t en immédiateté (je suis Moi, de fait, dit-il).

En tant que se travestissant, le moi devient le vêtement dont il se vêt … cad que son être est hors de lui, et que sans ce vêtement, il se croit nu, exposé. Mais de plus il ne se débarrasse pas de son sujet pour autant. Le sujet , dont il est particulièrement dépositaire (puisqu’il n’est plus dans une communauté qui symbolise et relie chacun dans une pratique sociale visible et homogène, mais dans un isolement dont il est sa propre gestion), est l’existence culturelle du moi, et si ce dernier croit être de fait « soi », naturellement et selon un vitalisme et un cynisme et un indifférencialisme marqué, la réalité est que le moi ne tient, n’existe que parce que culturellement il se dit ou est dit ; Un Tel.

C’est culturellement que le moi tient et se développe par ailleurs comme moi (et son monde), mais c’est spontanément et selon une auto évidence qu’il croit exister.

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extension des droits de l'hommisme

4 Novembre 2007, 01:09am

Publié par zward

Les droitdelhommistes n’ont pas tort ; c’est fondateur, fondamental et il ne peut pas être question de revenir dessus. Et ce, bien qu’au nom d’un certain libéralisme (….) il est effectivement en cause de contraindre le peu qui soit établi.

Le peu, parce que dans le même temps, les dit-droits font figure d’en soïté , de fixité et de peu de pragmatisme. Ce qui leur est reproché, leur abstraction, parait couvrir … une quantité invraisemblable de mensonges. Etre avant tout une idéologie. Leur abstraction permet de ne pas analyser la réalité.

Ainsi il fallut long temps, pour que l’exercice de la liberté soit re-comprise en essayant d’y intégrer les conditions de cette liberté. On n’est pas libre de but en blanc. On est libre si on en a les moyens. Il faut donc que tout un chacun dispose d’une série de paramètres pour que cette liberté lui soit de quelque utilité.

Mais de plus, l’exercice de cette liberté porte elle-même à conséquence. A conséquences. Elle n’est pas lâchée sans effets, et il parait évident (quoi que…) les effets doivent eux-mêmes être intégrés dans l’exercice du libre.

Le libre n’est pas exclusif du moi. Or on n’entend le libre que selon cet abêtissement, qui est aussi une libération, de la personnalisation.

Il est une autre lecture possible … qui consiste à bien remarquer que le libre est de découverte récente ; il se réalise, se rend réel, depuis peu. Il ne peut pas intégrer dés l’abord tous les paramètres possibles et effectifs. Il ne les connait tout simplement pas, et on n’y est , dans cette humanisation-ci que de connaitre, comprendre. Le temps que ce libre prenne son étendue, et qu’il voit ses effets se développer dans un monde, il lui faut que ça lui revienne en retour.

Aussi est-on justifié à essayer de comprendre comme le libre qui se croit entièrement légitime, en fait, se doit à ce qu’il fait, et de même qu’il lui est du ce qui le conditionne. Si le libre est un cercle, ce cercle ne limite pas à son ombre.

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