le big bang et l'explosion interne
Il n’y a que l’explosion qui compte.
Il existe au moins un système de signes qui crève littéralement l’espace, le temps et toutes les choses qui se trouvent dedans. Qui donne à voir ce qui est le fondement d’en dessous de tout.
Non pas ce qui viendra ou pourrait être, ni même devrait être (il faudrait réviser entièrement la notion de devoir-être et la projection kantienne, qui dit manifestement autre chose que ce quelle dit ; comme quoi effectivement étant tous sur la même autoroute ultra rapide, un philosophe ne sait pas forcément exactement ce qu’il raconte, mais il … ose ; la philo est d’abord un pure action sans compromis).
Non pas ce qui viendra ou pourrait être, ni même devrait être, donc, mais ce qui est-là.
Ce qui n’a pas de nom. (Voir Heidegger pour cela, enfin commencer d’appréhender le non sondable, qui pourtant vient à nous, comment, par où, pour Quoi ? En quoi il faut réintroduire une espèce de finalité retorse très bigarrée qui relance la machinerie de l’être comme unique réel et de l’Etre comme machine à penser).
N’a pas de nom, est ce à partir de quoi l’on exprime. Et si tout est une quantité invraisemblable d’informations ; tout cela est expression.
Dans cette masse indéfinie, il existe des tas de logiques ; on le sait maintenant. Et peut-être une logique générale, qui lancerait et le big bang et les mini atomes innommables, et les lettres tracées, comme les dégradés de bleu des yeux ou les formes de papillons.
Mais d’ici à là-bas, la résolution généralisée de tous les problèmes, il convient que chacun se prenne bien la tête (de toute manière la vie s’en chargera, qu’on le veuille ou pas, autant le vouloir, que cette vie n’ait pas passée sans moi-même…).
Or pas d’autre moyen que celui-ci ; exprimer ce que , contrairement à toute chose ou être vivant, l’homme peut retenir par devers lui, caché, dissiper dans l’absence à soi. Contrairement à tout être réel, l’homme, qui n’est pas nécessairement réel…, l’homme peut effacer ce qu’il est, et croire plein d’autres fadaises qui sont censées le représenter… sans que jamais l’absolument là ne le cueille et l’étreigne.