Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
instants philosophie

L'entre-deux du corps et de l'esprit

27 Avril 2011, 15:02pm

Publié par zwardoz

Structure intentionnelle, identité essentielle ou re-présentation du rêve. En cela trois réalités ; le corps, le langage, l’attention.

Il est à parier que l’attention est fondamentale ; au sens non pas où elle contiendrait tout l’humain, mais en celui où elle est déterminante. La question est : comment peut-on maitriser l’attention ?

C’est en fait la question philosophique même ; le discours cohérent est dit dès le début cohérent certes, mais en fonction de « l’être ». Autrement dit ; la cohérence conduit de l’attention que l’on porte à l’énoncé en tant que cet énoncé donne à voir l’être ; c’est le circuit complet qui forme cohérence.  L’intentionnalité doit correspondre à l’être tel que véhiculé par l’énoncé. Mais aussi c’est l’articulation de l’intention à l’être (via le système cohérent) qui est la finalité de l’activité engagée.

L’articulation de notre être à l’être même s’est dérivée en cette concomitance de notre personne à sa vérité ; on sait donc que puisque l’Etat est réalisé, et que l’Etat plus ou moins nous dépose-là, dans le monde, comme tout armé de notre propre indivisibilité, il nous faut faire-avec ; le bonheur est une idée neuve en Europe. Cela veut dire que la vérité s’est infléchie en tant que ici et maintenant, et dans le monde, parmi les choses, les objets et les autres êtres, la vérité doit être vécue.

Il parait assez évident que la vérité, l’universel, ça n’est pas fait pour cela ; ça n’est pas fait pour être heureux a priori, mais d’abord pour que une fois réel, nous soyons, en plus, heureux. Au lieu que poser le bonheur comme la finalité rabaisse la vérité à un fait du monde, aboutit en ce que ce corps soit satisfait.

Parce que au bout du compte et quels que soient les atermoiements, (cad les complexités dont on étage le corps ; le moi, psychologique, le relationnel, la réalisation de « soi », le perfectionnement du vécu dans le monde et parmi les autres, etc), il y a à choisir entre le corps comme centre immédiat imaginé comme « fondamental », et l’esprit comme centre inexistant de notre être.

Par esprit, on peut supposer toute sorte de béatifications, ou d’objectivités de faux-fuyants. Et la question se pose ; qu’est-ce que l’esprit, clairement entendu, si l’on ne veut pas tomber dans ces autres sortes de complexités imaginaires ?

Admettons qu’il s’agisse de la simple intentionnalité. Soit ; la faculté de faire-attention-à. En entendant par là ; le refus de laisser aller à énoncer n’importe quoi, auquel cas on retombe instantanément dans le donné, l’immédiat, le connu, le corps, le fade ou comme dit l’autre l’inauthenticité ou donc l’imaginaire indéfini ; sauf que d’authenticité, on ne voit pas du tout ce que ça signifie, on sait seulement qu’il ne faut pas faillir.

Où l’on voit que si l’intentionnel, qui n’est rien, est notre être, alors nous sommes inexistants. Il se situe au bord du monde, du donné, à l’extrémité du corps, hors de champ. Sauf qu’en ce sens au lieu que ce soit le corps, le moi, le vécu, le relationnel ou l’humanisation qui s’y tiennent, c’est l’attention pure et dure. Mine de rien.

Mine de rien, parce que n’étant rien du tout, il lui est difficile, voir impossible, de s’y maintenir (Nietzsche). Or pourtant c’est par une sorte de ruse qu’elle y parvient ; de là où elle est, le bord de tout ce qui est, ce qui est-là sous la main ou visiblement, de là où elle est, elle perçoit.

D’un objet, elle le travaille et en fait « quelque » Chose. Une Chose. Un Là. Elle est négativité, pure, et hégélienne … peut-être.  Mais négativité, ne nous apprend rien. Ça fait valoir seulement (la raison, l’Etre heideggérien, le possible à venir (quand ?) nietzschéen, etc) ; or on n’interroge plus dans les grands champs de blé historiques ; mais ici même dans une indivisibilité, individuelle. En laquelle c’est aux objets, aux autres, à soi-même comme étrangeté, que l’on a affaire.

Au sens où la question de la vérité c’est bigrement rétrécie et concentrée ; resserrée en notre être, là où il est et que toutes les problématiques qui nous assaillent, ne sont pas vaines du tout. Être un homme, ou une femme, (ou la sexualisation en général par ailleurs), la dépression, ou le dégoût, l’horreur ou le plaisir, les regards des autres ou la reconnaissance (hégélienne dans la signification interne au sociétal, éminemment politique au fond), la transmission de génération à génération, etc.

La vérité, qui s’est déversée en chacun, formelle, en même temps que le bonheur, peut-être substantiel, (sait-on jamais), s’utilise à tirer les petites questions invraisemblables qui nous occupent, à les tirer donc de leur ornière réductrice, afin qu’effectivement le vrai se découvre ici.

Autrement dit, si vous êtes malheureux, dépressifs, incertains du plaisir ou épouvantés de la non vie, excités à foison, rembobinés par un bout, mais aussi ne comprenant pas ce que démocratie signifie, ou dans l’oubli quasi permanent de l’ambition culturelle (qui seule importe pourtant), ou mal embouchés de ceci ou de cela, ça n’est pas sans Raison.

Voir les commentaires

Rêve, identité(s) et intentionnalité maîtresse

24 Avril 2011, 16:48pm

Publié par zwardoz

Notre réalité est ainsi issue du rêve. De la représentation de la scène éveillée, copiée, re-présentée telle que perçue. Nous possédons cette représentation en commun avec les animaux ; nous rêvons le milieu vécu, éprouvé, ressenti, perçu. Il est re-présenté, vraisemblablement afin que le déplacement du corps puisse se recentrer ; s’enraciner dans l’information lui-même compris (les rêves agissent).

Au sortir du rêve, notre être est à rebours de s’exister comme tension ; tension dite intentionnelle. On vise quelque chose ; mais ça n’est pas le quelque chose de visé qui compte, pas prioritairement. (Il n’est pas de vérité ; mais seulement l’adéquation de la tension, de l’attention, à ceci ou cela ; sans jamais qu’un ceci ou un cela puisse englober ce à partir de quoi ils s’originent ; la tension elle-même, qui est indépassable). Ce qui compte c’est la visée, le rapport que la tension entame ; elle relie ; ne contenant rien, elle est rapport de ceci à cela.

Elle forme un horizon ; au sens où tout élément est relié activement à tel autre ; telle perception à tel signe, tel signe à tels autres (qui forment système en s’auto entretenant). N’étant rien l’intention peut glisser elle-même d’un signe en un objet, d’une perception en une émotion ; elle utilise ce qu’elle trouve ; opportuniste même si elle se réfère expressément à un système strict, le langage, la communication « en personne », au fin du fin, langage en tant que système de références, qui tend vers la plus complète liaison envisageable. Elle y est chez elle, puisqu’elle est en son être même « liaison d’un ceci vers un cela ».

La liaison, le systématique est difficile ; notre être est la tension, fonctionnelle (pour le moment), vide et formelle, mais par contre notre vécu se définit ; il se produit comme identité(s).

Autrement dit ; la tension peut réaliser selon son rythme, elle nourrit en même temps (et surtout) un ensemble de liaisons externes et internes ; ceux-ci obéissent d’une autre mise en forme, substantielle celle-là ; ce qui comble alors, ce sont les « quelque chose » : puisque c’est sur leur réalité ou leur composition, assurée, que l’on va vivre, agir, décider, imaginer, etc.

Si l’on en reste dans la tension pure, il apparait que très naturellement les identités ne sont pas stables du tout ; elles sont noyées dans l’ensemble des tensions, des liaisons dont se rend capable l’intentionnalité pure. Toute identité est en danger de se perdre dans d’invraisemblables liens entre tout ceci vers tout cela.

Ce qui arrive difficilement ; on ne dit jamais « n’importe quoi » ; ça forme toujours une liaison. Mais le danger demeure non vers le n’importe quoi, mais plutôt vers des liaisons décontractant ou contractant les identités … Elles se donnent la solidité, mais elles peuvent être atteintes dans leur substantialité même, puisque, en elles, c’est la substance, véridique, qui compte, et que cette véridicité est seulement une concrétion spéciale de l’intentionnalité, qui n’y tient pas plus que cela ; la construction psychique est juste une construction, formellement parlant. Et l’intentionnel bien plus étendu, au moins idéalement.

Dès lors où existe notre réalité ? Est-ce dans la re-présentation rêvée ou dans les identités (sous l’égide d’une identité introuvable, juste supposée dans l’horizon intentionnel) ou est-ce la tension même ; celle qui relie et ne s’obtient que de relier formellement ?

Voir les commentaires

L'esthétique comme essence du sujet

16 Avril 2011, 23:44pm

Publié par zwardoz

On ne peut pas contrôler l’intentionnalité ; elle est essentiellement fuyante. Mais il faut prendre garde à la nature de cette fuite.

On ne peut pas contrôler consciemment l’intentionnalité ; et ceci est dû à son essence même ; il est de son être de ne pas dépendre. Or malgré tout, ça ne signifie pas qu’il n’y ait aucune prédisposition à décider antérieurement. C’est que l’antériorité de l’intentionnalité ne peut pas se décider nommément puisque l’intentionnalité dans son repli le plus incessant, est de se tenir de la totalité ou d’une ressemblance de totalité ; or l’intentionnalité est ponctuelle dans sa performance et finalisée en cet objet, toujours précisément celui-là. Elle peut difficilement obtenir une totalité et encore moins la totalité unique qui gouverne tout.

La totalité en question est et n’est pas la totalité de l’intentionnalité (telle qu’elle s’accorde à elle-même, à tel moment de notre vécu et tel que nous sommes ) ; elle est aussi la totalité virtuelle de ce qu’elle peut ; autrement dit, on n’est pas seulement ce que l’on est ou ce que l’on a été, mais aussi ce que l’on a projeté, ce que l’on projette possiblement ici et maintenant, comme autrefois et parfois ; le virtuel englobe tout ce que l’on a pu prévoir, imaginer, et pour l’intentionnalité, en partie, ce que l’on a voulu être, existe encore ; l’intentionnel en tient pas seulement à ce qui fut vécu ou réalisé, mais tout autant à ce qui aurait pu l’être. L’intentionnel est en lui-même dans le repli dit idéel de lui-même.

Et non pas le repli idéel de soi en tant qu’un moi, un-tel, tel qu’il est là, nommé ; mais plus loin est le repli idéel de ce qui est contenu en notre être, ici individuel, qui autorisait non pas cette individualité seulement, mais cet individu en tant que singulier. L’individualité du moi, l’intentionnel en lui-même, puis le singulièrement un : que définit le repli intentionnel comme idéel, contenant toutes les intentionnalités individuelles ou plus qu’individuelles ; ce qui ne signifie pas universelles ; ce qui signifie notre être tel qu’en lui-même.

La quintessence de notre être, pris singulièrement, est au sens très large esthétique ; n’est vécu que ce qui est, en plus, exprimé ; (pour cette raison autant la formalisation sociétale nous force à adopter notre individualité psychologique et nous y limite, elle enfonce le clou du moi, autant elle nous abreuve d’expressions extérieures, en purs consommateurs d’images du moi, de contenus déversés, de points de vue limitatifs ; la formulation du héros par exemple).

Le repli idéel de l’intentionnalité de chacun, ne peut en aucune manière être atteint extérieurement ; l’intéressé y accède lui-même difficilement ; Proust ou Rimbaud ou Orson Welles y travaillent et c’est en cela que le subjectivisme absolu, autrement dit la singularité intentionnelle, nous est des uns aux autres, essentiel.

Voir les commentaires

L'intentionnalité phénoménologique

13 Avril 2011, 18:44pm

Publié par zwardoz

Heidegger sait bien que l’être n’est pas l’Un ; ou que la pensée n’est pas « ce qui est ». Au sens où par exemple, l’être n’est pas les réalités, (et encore moins la réalité, comme si elle était Une, cad un Tout).

Aussi Heidegger se place-t-il hors de la pensée comme raison et vers la pensée comme « inspirée ».

C’est que la pensée de raison est la tentative d’arraisonner le donné, comme si il était un Monde(tout), et de le fixer comme une Idée ; mais la pensée est (qu’elle soit de raison ou non, esthétique par exemple ou perceptive ou personnalisée) l’interface entre l’intentionnalité (qui vadrouille partout ; dans toutes les fonctions disponibles, tous les possibles, tous les rapports peu à peu activement inventés, produits ou donnés comme et selon un corps), entre l’intentionnalité et le donné.

Aussi l’intentionnalité excède-t-elle la raison, mais aussi quasiment la pensée ; (au sens cartésien ; donc imagination, perception, sentiment, idée, volontés, etc). L’intentionnalité n’y est pas ; sinon elle serait dans l’incapacité de démultiplier indéfiniment son être, sa forme en toute fonction possible accessible (et en toute fonction avenir).

L’intentionnalité excède la raison, mais elle n’est pas si absolument inspirée par quoi que ce soit ; l’intentionnalité excède la pensée (le dispositif perception, représentation, imagination, et donc idées et conceptualisation), mais elle n’en est pas pour cela irrationnelle et incontrôlable ; quoique de toute évidence, c’est en cette indépendance, de structure, ontologique, que toute révélation, tout mysticisme, toute liberté aussi prennent leur envol ; c’est en ceci que chacun est à soi-même la dernière référence possible et donc la première.

Or l’intentionnalité qui n’appartient à aucun contenu, est essentiellement vide ; bien que dans les faits, dans la réalité elle soit toujours pré-occupée, investie, envahie, déterminée très particulièrement. Sans doute l’intentionnalité se contrôle en partie, mais il y va de sa structure même, demeurer disponible, de s’échapper de ce contrôle et d’être contrainte comme de vagabonder. Inutile de le déplorer, puisque sans cette incertitude native, l’intentionnel serait dans l’incapacité de virevolter d’une idée à l’autre, d’une perception à une imagination, d’une émotion à un signe, de passer d’un registre à l’autre ; sa capacité est sa faiblesse même, donc sa force.

Ses plus séduisantes réussites, le Un, le Tout, le système, l’objectivité, l’intériorité sont malgré tout ses pièges ; l’intentionnalité n’est rien de tout cela. Le plus problème est qu’elle est-en-plus de toutes ses/ces fonctionnalités ; elle n’existe pas sans représentation, sans imagination, sans perception, sans corps, sans relationnel, sans humanité, etc. Elle parvient en conclusion de tout le donné, et existe afin de s’y ajouter. Autant de fonctions qui la déterminent, mais si elle n’existait en plus et en un autre plan que celui de toute, toute la détermination, elle n’obtiendrait aucune présence (à quoi que ce soit).

Du contrôle intentionnel de la raison philosophique (qui demeure le paradigme de saisie de ce qui est réellement et effectivement vivant intentionnellement) à la dilapidation esthétique au souffle retenu, suspendu, doute cartésien de l’art dans son intégralité et intégrité, mais aussi de cette retenue interne du moi psychologique (qui peut toujours et constamment retrouver le tracé de son devenir un de l’intention  que chacun est), la phénoménologie intentionnelle sait bien que Heidegger dessine effectivement non un au-delà, mais un par-dessus l’intentionnel ; ce vers quoi on pointe du doigt au dessus de soi.

Voir les commentaires

Le délire individuel originellement

3 Avril 2011, 22:15pm

Publié par zwardoz

En toute généralité, la vérité ne manque pas. Il en fut extrait une quantité considérable ; de s’en tenir à ce qui est, tel que cela est, ça n’a pas manqué son but. Nous sommes issus de la vérité comme rapport de la pensée sur ce qui est donné, en tant que le donné est sous l’emprise de l’être comme principe ; ce qui oriente la pensée en définissant l’horizon qui permet d’exploser, d’explorer le donné bien au-delà de la perception et de ce qui y est sociétalement, habituellement, traditionnellement inclus.

Ce qui reviendra en dessous et martyrisera la raison et la conscience rationnelle, ce sera la parole telle qu’anciennement et aussi loin que l’humain est humain, elle ordonne la réalité donnée via la transmission entre tous, oralement. En présence. Le groupe fait office de ce qu’ensuite nous nommerons la vérité. Autant dire que la vérité des groupes est multiple ; autant de sociétés humaines que de vérités. Qui ne sont pas seulement réductibles à un relativisme ; en tout groupe se développent des pratiques suffisamment cohérentes à la survie, interne au groupe, externe vis-à-vis du monde, d’affrontement ou d’échange avec d’autres groupes internes ou externes. Mais aussi la Parole se garantit elle-même contre de maximales atteintes ; elle doit poursuivre la régulation qu’elle transmet entre tous et via le monde donné. Elle est essentielle et s’effectue absolument en présence.

Lorsque s’installe la vérité rationnelle, tout énoncé est divisé ; autrement dit, toute parole s’énonce à partir de chacun. Il n’est plus de relais, de liaison globale qui supporte cette parole individuelle. Aussi doit-elle prendre dans son propre champ le support de l’engagement de par soi de chacun ; chacun est le support absurde de la parole.

Absurde parce que si elle n’est pas relayée par les autres, la Parole abattant toute individualité devient folle.  

Comprenons bien : la raison est en chacun en des finalités exclusivement limitées ; en telle pratique, en telle finalité très précise. Hors cela elle ne délivre qu’un statut formel ; de cette ouverture tout et n’importe quoi s’engouffre dans l’absence de la Parole, en tant que celle-ci relayée par tous dans le groupe, par le donné lui-même comme monde mythique de signes, par la régulation autonome du parlé, n’est plus, en présence, imposée de soi.

Ainsi le prêtre, l’artiste, le démiurge politique, le philosophe souvent, tentent de s’y substituer ; de parler comme parole pleine (de tous, du donné et des signes emplis). Ça ne suffit absolument plus puisque dès lors que l’être (comme surface vide formelle) est prononcé, le parlé est constamment divisé, découpé et découpeur du donné. C’est donc tout ce qui se présente qui peut s’investir de la capacité de signifier.

Tout, n’importe quoi qui prenne un sens pour un tel, ou en tel groupuscule. L’écho interne en ce groupuscule va contaminant le monde, ou la perception même de ce corps s’exprimant comme signes idiosyncrasiques pour un tel.

Idéalement, selon la raison, chacun est certes livré à soi, mais chacun est tenu d’user de sa rationalité pour sélectionner le dit et le repoussé ; ce qui suppose que chacun adopte une réflexivité, presque intégrale, de soi sur soi ; de toute parole énoncée surveillée du haut de la raison. Non seulement ça n’est pas réalisé, mais de plus c’est sans doute impossible ; la rationalité qui devrait fonder des personnes raisonnables, n’atteint pas la racine de chacun (c’est l’intentionnalité qui seule y parvient), et de plus le temps que cette rationalité soit partagée par tous s’étirerait indéfiniment.

Que la rationalité ne soit plus l’universalité tel un corpus qui se déverserait immuablement dans les individus, (mais devient de cela une contrainte qui bride cela seulement qui est individuellement actif ; l’intention), ne répudie pas la raison ; mais demande que celle-ci soit augmentée et qu’elle se transmute en ce qu’elle doit. Le dispositif cartésien.

En tant qu’il porte en germes ce qu’il est advenu. Mais il est clair qu’il n’y suffit pas ; mais par cela on voit que le développement est unanime, évident, invincible, totalement imposé partout, de l’être philosophique comme surface formelle vide et comme sujet fonctionnel de systèmes.  

Voir les commentaires