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instants philosophie

Le monde des cinglés

4 Décembre 2014, 19:17pm

Publié par pascal doyelle

(ou des débiles mentaux, ça dépend)

Débiles parce que fondamentalement nous disposons intégralement de tous les moyens pour assurer à tous et chacun une vie digne de ce nom, que d’autre part le forçage, abusif par définition, des moyens de productions menace radicalement, à la racine, la survie de l’espèce (et de toute la biosphère existante), et en tous cas menace le niveau même de la civilisation acquise, et que pourtant malgré ce déploiement de productivité, ils nous laissent croire encore et toujours que c’est en d’artificielles conditions de rareté que nous devons nous plier, soumettre, conditionner, humilier et que ceux qui ne reconnaissent pas cet état, cette logique de rareté (et qui prennent en compte la surproductivité réelle et effective) sont justes des illuminés et des rêveurs qui méconnaissent la dureté de l’existence, se gargarisent de facilité.

La vérité est qu’un pseudo système de nécessités est imposé, que l’on nomme « lois de l’économie » et que cul par-dessus tête, dans le déni le plus complet, ce sont ces lois prétendues qui prétendent se substituer à la réalité réelle et à l’abondance effective qui pourrait bien intégralement devrait régner partout et pour tous.

C’est une folie, un délire mental, une absurdité lamentable, une incapacité physiologique quasiment à prendre conscience de la réalité telle qu’elle existe vraiment et qui nous embarque en une ou des logiques absconses, que l’on nomme rentabilité ou soif de profit ou en fait tout simplement délire fondamental. Délire fondamental qui consiste à jouer un jeu en interne, en l’interne d’un système dit concurrentiel, se galvanisant de pseudo rationalité, d’illusoire efficacité principielle, qui ayant quitté depuis belle lurette la réalité, termine en se mordant la queue, en inversant son résultat pseudo rationnel en irrationalités, inutilités, gaspillages, dopé au rêve hyper motivant totalement artificiel, produisant à tout bout de champ des quantités de faire- valoirs que l’on tente de justifier à la faveur de forçage des psychologies, relations humaines spectacularisées, idéaux passéistes (en recyclant les ambiances du 19éme, de l’après guerre, de la réaction qui réussite les vieux mondes comme si le temps s’était absenté et déniant les performances de productivité qui rendent celle-ci mortelle pour nos vies.

Autrement dit c’est le vieux monde d’avant la surproductivité qui est constamment ressuscité comme si la dépense, le gaspillage, la perte de temps, le sacrifice des existences, le délire extrême des motivations, les effets démultipliés de tout action ou activité ou décision, n’existaient pas. Déni total de réalité, maintien d’un forçage économique, justification d’une bêtise fondatrice de la hiérarchie délirante de toute l’activité humaine.

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