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instants philosophie

Histoire du monde

3 Mai 2022, 16:09pm

Publié par pascal doyelle

(en 3 lignes ou presque)

La réalité, l’ensemble de toutes les choses et êtres déterminés, l’ensemble des déterminations en nombre infini (de sorte qu’il restera toujours une infinité de réalités s’étendant partout) ;

la réalité donc produit, invente, crée un être, déterminé mais spécifique, qui, lui, contrairement à tout le reste n’est pas ce qu’il est mais se re-présente. Il substitue à son être sa re-présentation. Et ce dans un dit champ intentionnel, qui absorbe le champ du perceptions du vivant qu’il est, et ce en découpant le champ de perception par des signes, des signifiants.

Ces signifiants (les langages) tiennent par une unité, l’arc de conscience du « je » ; il n’y a pas un « je » parce qu’il y a des signes, mais des signes parce qu’existe un je ; ou donc il existe des rapports (les signifiants unissent des signes et des perceptions, des signes et des signes, des unités et des unités) parce que l’arc de conscience, le je en son unité de rapport, permet que le système de signifiants ne soit jamais fermé (l’unité du rapport rend possible les signifiants, qui sont des rapports en mouvement donc et en tension, et l’arc de conscience, générée de la cervelle ou existant en elle-même, au choix) ; au moins un signifiant manquera toujours et pourra être remplacé par tel ou tel autre signifiant (il manquera toujours au moins un signifié et donc cela même crée qu’il y ait des signifiants) ; ce glissement est continuel et continué et le système intentionnel, jamais fermé, est en ce sens indéfiniment réel et actif, aussi chaque « je » doit pour s’y maintenir, le tenir, lui, le système de signifiants, et marquer telle ou telle position ;

- telle communauté humaine (les mayas par ex), le groupe faisant office de véridicité (un seul monde parlé et partagé par tous),

- dieu (comme intention extraite du champ intentionnel ou révélé pour les croyants, en tant qu’intention pure et explicitement insistante, en tant qu’exigence, comme on veut),

- le réseau intentionnel d’idées (la pensée, la raison grecque, le droit romain, etc, qui cette fois suppose un-seul monde donné « là », selon l’évidence de l’être, et donc le monde unique et la pensée universelle, hors de tout groupe spécial)

- l’intentionnalité en un-seul corps (et même le un tout-seul, le christ, cad celui existe en un-corps, mais qui n’y est pas, il se tient d’un point-autre, hors du corps et hors de la vie vécue et hors du monde et tous s’y révèle par égalité pure d’un seul regard, chacun est « baptisé » pour ainsi dire et renaît dans un autre corps et un autre royaume),

- l’intégration de l’intentionnalité en un-seul mais par lui-même (Descartes et évidemment la liberté qui s’acquiert elle-même, y compris l’ensemble des acculturations, antiquité, mayen-âge, renaissance, modernités, poétiques et littératures, esthétiques et éthiques, et morales et politiques qui rendent possibles de tels peuples et de telles individualités)

- système organisationnel de ces libertés (Descartes) et égalités (christiques) par et dans la dite révolution (qui n’est pas encore achevée), la visibilité et la manifestation concrètes et totales de ces libertés-égalités en une Constitution établie consciemment et au fil de sa propre expérimentation (de systèmes politiques et idéologiques et de représentations, la presse durant la révolution par ex)

- dans le champ (devenu mondialisé) de la représentation mass et micro de médiatisation (via des canaux, de haut en bas), d’abord, qui devait devenir mass et micro médiation (de bas en haut) par quoi chacun se retrouvait en présence de tous, et tous en présence de chacun et ayant à, ensemble, s’organiser, se coordonner en se comprenant face à face pour ainsi dire, en connaissant chacun et tous en une seule grande visibilité et donc une possible méta-organisation, une coordination, que lancent, globalement, plus ou moins, les fameuses années soixante.

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