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instants philosophie

L'être de l'homme est ce qui existe à peine

5 Juillet 2012, 12:00pm

Publié par zwardoz

L’être de l’homme comme structure formelle pure

Le structurel est donc ce qui n’apparait pas sauf qu’il agit constamment dans la mise en place de nos déterminations ; sous deux formules.

Puisque notre être est de simple retour (il est simple puisqu’il est formel et demeure de cette manière constamment dans le Un ; il n’est de Un que d’une forme), il supporte absolument toute forme de passivité ; il disparait de toute manière par nature, par essence, dans ses contenus. Le problème n’est donc pas seulement cette disparition mais son mode d’activité.

Etant pure forme, intentionnelle ou attentionnelle, il glisse de tout contenu vers tel autre ; il est seulement un rapport ; il est d’instituer un rapport entre deux signes (ou entre un signe et un objet, ou une trace mémorielle ou perceptive quelconque).


Horizon intentionnel

De ceci on en saisit que toute intentionnalité ou attentionnalité se constitue comme horizon ; lequel comme il s’entend, recule. On ne sait pas jusqu’où il peut se retirer ; et il n’est pas nécessaire de positionner un horizon « définitif » puisque pure forme, l’intention ne tient pas du tout en cet horizon, qui est seulement la toile éloignée sur laquelle elle projette ses signes, ses rapports.

Mais que cet horizon existe veut dire que tels signes posés sont sur fond de rapports potentiels, aussi sous entendu ou possible, perceptibles que mémorisés. L’horizon désigne la possibilité des rapports ; on n’en peut rien tirer en soi, ce sont les signes actuels qui valent, bien que par ailleurs ils ne valent que par et via un horizon (sinon ils ne possèderaient aucune latitude dans leur jeu).

L’intentionnel, l’attentionnel, la forme est essentiellement mouvante ; elle peut aussi bien parier selon tel signe ou objet actuel que sur et vers uniquement l’horizon lui-même ; cad les potentialités de tel objet ou de tel signe.


Le sens

Tout ceci conforme la globalité du Sens ; il oriente en tous sens, de fait, qui ne recèle rien en dehors des cercles concentriques, excentriques sur l’horizon global. On ne peut donc rien en tirer en lui-même ; le sens qu’il indique tout au loin dans l’horizon est constitutif mais non pas résout notre être effectivement réel. Puisque les rapports finissent par retourner soit aux cercles antérieurs, soit à l’horizon vague qui est une constitution structurelle. Autrement dit, il faut qu’il y ait un horizon, mais non par aboutissement du sens mais par effet de retour vers. Retour vers la structure active ou passive de l’intentionnel et de l’attentionnel.

On ne peut donc en conclure rien de quelque contenu de conscience que ce soit. Tout contenu est interne à l’acte même d’intention ou d’attention.


Le vide formel comme point unique et unilatéral

Par cela on voit qu’il n’est rien de conclusif dans la conscience ; par contre celle-ci se tient et se maintient comme structure. Même en tant que simple retour-sur (et apparemment en cela dépourvue de toute « réalité » au sens où elle n’est aucune détermination) elle informe en ce qu’elle crée la structure réelle qui seule compte et qui ne contient rien en elle-même mais qui use, épuise le monde, le donné, le vécu.

Elle n’est aucune détermination ; ni de perception ou de ressenti, de pensée ou d’image du corps ou de soi, etc, et donc se constitue à partir de signes ; puisqu’elle est uniquement rapport entre deux. Entre toute sorte de « deux » éléments. Et il est clair que l’organisation ou plutôt la méta-organisation de tous les éléments possibles, privilégie les signes ; puisqu’un signe n’est lui-même déjà qu’un rapport.

De rapport en rapports on n’aboutit à rien ; sinon qu’il existe une structure qui tient de par son activité pure (laquelle est aussi passivité en ce que cette passivité n’est pas « inerte » mais « réceptrice activement »). Qui rend impossible qu’il puisse exister quelque contenu que ce soit supérieur en intensité à cette structure même. 

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