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instants philosophie

Voyage dans le trente-sixième dessous

25 Mars 2017, 09:38am

Publié par pascal doyelle

Comme tout le monde a oublié l’universel, et que donc on ne tient pas le niveau (parce que l’universel est la règle, la loi, la vérité et l’exigence de complexité assumée mais et est aussi la réalité ; on n’imagine pas que la vérité puisse ignorer ou mieux nier le réel, les nécessités, ou la justice qui est précisément le minimum de réalisme humain, hors duquel le rapport social n’est pas viable et s’effondre et s’écroule, et ce tout comme l’oubli ou la négation des nécessités écologiques qui nous pousse vers l’effondrement ; on conjoint donc universel et réalité),

Bref. Comme on a oublié l’universel, chacun, et les décideurs économiques et la financiarisation et la mondialisation sur le mode capitalistique (et non sur le monde du développement), et tout le monde,  alors les esprits sont happés par l’immédiat.

Parce que sans l’universel (qui tire les règles, tout comme les lois, des choses particulières données en les élevant à leur expression et donc permettant de les représenter, de les penser et de les offrir à la vue de tous et de chacun, comme quoi la démocratie n’est pas le pire régime à l’exclusion blabla, mais la difficulté mais aussi les possibilités d’assumer l’universalité, l’universalisation comme processus, ouvert à chacun),

sans l’universel, donc, ce qui envahit les esprits, et à vrai dire tout le corps, tous les affects, y compris au cœur de chacun, dans sa vie la plus intérieure ou intime, ce qui envahit l’esprit c’est l’immédiateté … autrement dit les intérêts du monde. Les petits, les bas intérêts du monde. Jusqu’à la défense des clans, que l’on nomme idéologies, comme on voudra.  

L’universel est le cadre général impératif pour qu’en chaque moi puisse se développer un début de sujet. Universel + sujet donc. Et ce passant outre les intérêts du monde, le ploiement de la finalité intentionnelle vers le bas, par le calcul de faible envergure, par la petite non pensée ; puisque ça ne pense que dans le registre de l’universel, sinon ça désigne des « choses » et non pas catégorise les choses dans des idées, lois, règles, principes ; non pas reporte les choses dans des possibilités ; il y a mille fois plus de possibilités dans les idées que dans les choses ou les faits. Pareillement si je stoppe ma propension à la moralité, kantienne, ou démocratique, je non-pense, je non-réfléchis, je tombe. Ce qui veut dire aussi que mon moi, ma personnalité, qui est un processus, une personnalisation, croit trouver plus de personnalité dans l’immédiat, en retrait de l’universel, mais en réalité il s’effondre, il effondre ses intentionnalités.

Ne pas se tromper. Rimbaud ne manifeste pas le monde ou l’immédiateté en dehors ou en opposition à l’universel (en se révoltant contre le christianisme par ex ou en prenant fait et cause pour al Commune, etc) ; Rimbaud manifeste le singulier ; le singulier est précisément le champ des possibles qui s’étend après, à la suite et en plus de l’universel, et non dans un retour à on ne sait quelle spontanéité de l’être ; antérieurement à l’universel il n’est rien du tout de consistant ; juste des immédiatetés (plus ou moins élaborées). C’est seulement ensuite, après l’universel que le réel débute ; alors que précisément nous ne sommes qu’à peine en mesure d’assurer un minimum d’universalisation…

Non que l’intérêt soit répugnant (qui songerait à vivre et organiser ses affaires persos sans se régler sur son intérêt ? Personne) mais bien qu’il existe un intéressement stupide (immédiat, qui tombe dans le monde et y disparait, de même que les intérêts privés, de chacun, de tous et des élites, tirent vers le bas, ce qui signifie vers la mort, la déchéance, l’agonie écologique) et un intérêt intelligent, qui est capable de calculer et de prévoir. Et comme on s’est assis sur l’universel, le calcul restera mesquin et privatisé, particulier et égocentrique, nourrissant l’abominable fantasme de réalité, le fantasme qui remplace la considération objective et universalisable des nécessités et de la justice, en se fourvoyant dans de pseudos théories justificatrices de comportements minables.

Aussi la corruption, qui étonne si fort le Fillon et les autres (qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font, ils sont enfoncés dans l’immédiateté de leur situation), et la rengaine, les programmes de petitesses et qui paraissent tourner en rond depuis 30 ou 40 ans, les mêmes litanies, et le syndrome du réalisme et du « il faut dire la vérité aux français », qui se donnent un semblant de dureté, de « lucidité », amenant dans la représentation générale, dans la conscience comme pseudo moi de la « réalité », cad de l’immédiateté supposée (qui est alors donc un fantasme, un imaginaire glauque, et n’a rien d’universel ni de réel, puisque dans le réel nous allons tous mourir de catastrophes devenues inévitables), discours qui prônent l’austérité ou la dette ou les « autres » (les allemands, les anglais, les suédois, ou je ne sais qui ; alors que le système français a raison contre tous, littéralement, et dans tous les sens ; la sécurité sociale est plus efficace et moins chère que tous les systèmes privatisés, de fait, et tout le reste pareillement ; c’est juste que les redistributions du système français, l’argent des gens qui revient aux gens eux-mêmes, veulent être détournées par une privatisation qui s’étouffe de laisser passer toute cette belle monnaie sous son nez),

tous ces discours pseudo réalistes (qui correspondent à une idéomanie irréelle, la « croissance » et encore la « croissance » d’un certain type, qui canalisent les ressources et captent les investissements dans de courts, très courts circuits, vieux d’un siècle et décalés du danger mondial), cette corruption si commune que les acteurs n’en prennent pas même conscience et ces rengaines supposées réalistes (dans le cercle irréel d’une idéologie qui condamne tout le monde) ne sont animés que l’oubli de l’universel et de la justice, de l’universalisation et de l’intérêt humain, du réel et des nécessités. De là que c’est un fantasme de réalité (et si naissent tant et tant de théories du complot c’est que n’existe qu’une irréalité de réalité générale à l’intérieur de laquelle nous nous agitons sombrement).

Mais le manque de l’universel c’est également ce qui atteint chacun dans son moi ; on n’a obtenu que la version dix-huitièmiste de la raison, de l’Etat, ou de l’économie du 19éme, on vit sur de vieux machins. Alors même que les inventeurs, créateurs eux propagèrent bien plus loin, la version de la pensée, de la réflexivité sur l’exister devait engager des sujets dans les mois, on n’a pu actualiser que de tels mois, lesquels sont attachés, enchainés, lestés de leur seul corps, et de la version rationaliste et naturaliste et réaliste de ce corps.

En fait il faut avant tout saisir ceci ; Une saison en enfer et Les illuminations devraient constituer notre évangile (ce pour quoi ils furent écrit du reste ; il faut prendre au sérieux ce que les créateurs, qui sont  nos prophètes en fait, ce que les créateurs annoncent de leur projet, à la lettre). Rimbaud ou qui l’on voudra, mais la pensée fut cantonnée par la rationalité du 18éme et 19éme, cantonnée à une stricte délimitation, éducative vaguement,  de la joliesse, de l’originalité mais non pas de l’originel. Or ce fut effectivement et réellement l’originelle dimension, celle ignorée qui fut explorée. Mais pendant ce temps là les mois, et les foules de mois, s’ébaudissaient de leur intérêt forcément morbide pour le monde, le vécu et leurs corps.

On comprend bien que le rationalisme réaliste naturaliste ne peut assigner aux sujets que leur moi. Et le moi ne dispose que d’un seul substrat ; le corps. Et on pourra broder autant que l’on voudra si l’on demeure dans le giron naturaliste, toute délicatesse (comme disait Céline, psychanalyste et médecin, qui dressait les cartographies mortifères de l’absence d’âme)  toute délicatesse retombe, s’abat lourdement dans le monde et y crève. Le moi ça crève. Ça ne fait rien d’autre.

Alors pour que tout moi puisse accéder à son sujet, il faudrait soulever une telle montagne de conneries, que ça devient invincible. C’est la racine même qui a été interrompue ; on a engendré des mois, qui supposément devaient se comporter comme des sujets, mais devant la difficulté de s’engager soi comme sujet dans l’exister et son altérité formidable, on s’est rabattu sur cette version du moi, crachotante, bavassante, élucubrante (comme disait Lacan), et c’est la voie du moi qui fut creusée, s’illusionnant et se composant et se répétant dans ses images, ses images dans le miroir, alors que le miroir, le sujet,  c’est ce qui devait commencer de structurer les corps. Et on a tenté de récupérer le sale coup, le jeu mal engagé en démultipliant les imageries du moi ; et plus on en ajoutait, plus les mois s’enferraient dans le gaspillage, gaspillage de l’attention, de l’intentionnalité et de l’intention, de l’impossible décision.

Si l’on se demande ; que peut bien signifier le sujet en comparaison du moi ? Mais que nous enjoignaient les créateurs sinon de produire, là, sous nos yeux, la vraie et réelle surface de nos corps ? L’autre surface ? L’autre nomination ? Et que signifiaient les libérations (des ouvriers, des femmes, des lgbt et autres, des ados, des années soixante ou de 36, ou les indignés, et toutes les associations ou mouvements de lutte)? Une majorité devait se reconnaitre dans les extrémités (qui ne sont pas nécessairement des extrémismes), or ça n’a concerné que ces seules minorités. Pourtant chacun pouvait juger et se décider, et les élites et les décideurs s’orienter selon les boussoles, qu’en est-il résulté ? Une vague agitation non reprise, une agitation sur les marges. Serait-ce le capitalisme ou les puissances qui influencèrent les « gens » ? Pas du tout, ce sont les gens qui se rendirent incapables de se surmonter, comme disait l’autre Autre.

Ils se sont étourdis d’images pour ne pas réfléchir comme miroir, voila tout.

Alors donc apparemment on a manqué Le virage. Les libérations ajoutées successivement n’instruisent pas le sujet dans la forme même de la conscience. C'est-à-dire que notre fonction, notre fonction essentielle, ça n’est pas telle ou telle possibilité du moi, jouissant de son corps

(d’ouvrier, de femme, de lgbt, d’anar-écolo, etc ; or cependant la finalité n’est pas du tout le « bonheur », ce qui veut dire aussi qu’elle n’est pas le malheur, mais croire qu’il s’agit du bonheur c’est perdre, littéralement, la structure ; c’est bien le sens de Nietzsche d’y intuitionner comme il faut. Outre, donc, que la finalité du bonheur devient un enfer effroyable, une injonction, impossible à réaliser, à rendre réelle, parce que dans le réel ça n’est pas ce dont il est question, et si le bonheur devient une injonction, c’est à partir du lieu, de la structure qui en est indifférente ; comme on se regarde bien par-delà le monde, le vécu ou presque par-delà le corps, on n’est rien de l’achèvement ou inachèvement du monde ou du vécu ; ça se joue autrement et ailleurs, sur le Bord : l’idéal obligé, qui vient tout logiquement lorsque l’on définit l’humain comme naturaliste ou réaliste, ne se réalisera pas, jamais, dans le monde ; c’est ce à partir de quoi on définit l’humain comme tel ou tel qui existe, c’est parce que perché sur le Bord du monde, qui n’appartient pas du tout au monde)

mais ça n’est pas non plus la raison ou l’universel (aucun universalisme n’a jamais convaincu un sujet si ce sujet n’était pas convaincu de lui-même, de son intuition structurelle brute) ; et ceci pare que cartésiennement le sujet préexiste à la pensée, et que pour l’atteindre vous pouvez énoncer toutes les lois ou les règles que vous voulez ça lui en touchera une sans bouger l’autre). Pas l’universel ou la raison mais une dimension, à peine ébauchée, et de toute manière des esquisses de laquelle on n’a cessé de ne pas y croire ; on croit à peine à l’universel, ça n’est pas pour croire en un possible de l’universel (cad aux sujets, au singulier, qui réclame une extrême pensée pour être compris, et dont on n’a l’idée, vague, que de Rimbaud ou de ce même niveau). Bref on a passé notre temps soit à caricaturer la dimension au point qu’elle ne ressemblait plus à rien, soit on a joué les mécréants et ce afin de ne pas basculer dans la fonction essentielle, et que nous puissions continuer de nous divertir comme disait l’autre.

De tenir pour vrai et réel, les seules parties du monde (le corps est un agglomérat de parties, de même que le moi, qui se donne des airs de ne pas). Outrepasser les parties pour le Un, c’est passer du moi au sujet. Et c’est très, très difficile.  On ne sait pas encore ce que cela peut donner, excepté les Quelques-Uns, les visionnaires, les explorateurs de la structure (et donc du corps) ; le singularités après l’universel. On a à peine commencé d’investiguer, de s’aventurer au-delà de l’universel, et il fort probable que l’on soit incapables d’avancer plus loin… et lorsque Nietzsche nous instruit de l’au-delà qu’il intuitionne, c’est ce qui, selon ses propres paramètres (qui ne sont évidemment pas les seuls ni forcément les plus pertinents) qu’il cible, et il faut abandonner aussi l’élitisme ; pas seulement Rimbaud ou Nietzsche mais quantité de possibilités tout au long du 20éme et du 21éme, qui concernèrent quantité de mois éprouvant les échancrures de sujets susceptibles de devenirs purs. Le 20émme n’a pas, pour rien, inventé l’acculturation gigantissime des mois saisis à vif.

Explication. On a assuré la base minimale ; on a élaboré une ou plutôt des cultures, toutes plus luxuriantes, ou ridicules, c’est comme on veut, mais en somme un gros bordel. Incompréhensible et inreconnaissable. Personne ne s’y retrouve et chacun se déchiquette la cervelle pour en saisir le traitre mot. Et comme on ne comprend rien, on brode et plus on brode plus on fabrique de la « kultur », jusqu’aux pantomimes et copié-collé, et plus on ne comprend rien.

On  a bien eu l’idée, vague, ici et là, ponctuellement, qu’il fallait remettre les compteurs à zéro et que peut-être on embrancherait sur la Voie : Bouddha, jésus, Socrate, des gens comme ça. Mais que nenni, ça repartait dans le bricolage et l’impossibilité de visualiser le rapport de ces ponctualités d’avec tout le monde, les cultures diverses, les habitudes, d’idiots congénitaux et d’obsédés de tas de trucs (peu importe les trucs en question, le tout c’est l’obsessionnalité ; parce que ça occupe et que les gens ne savent pas quoi faire de leur vie, ou boucher le trou, le vide).

Quelques-uns ont bien tenté de poursuivre la Voie engagée par quelques-uns. Dès que l‘intuition individuelle tombait dans le public, ça partait en vrille. Ce qui s’imposait ça n’était plus le contenu, extrait individuellement, mais les échanges.

Et les échanges grimpent tout de suite à la mort ; la ligne de mort est la régulation des flux du monde qui ne sont pas en mesure de contrôler, réguler leurs rapports à la réalité ; dans le monde donné immédiat non réfléchi, non coordonné, on croit immédiatement que l’autre veut votre peau (symboliquement ou réellement) ; et l’enjeu de l’échange est immédiatement la mort ou la destruction de l’autre. On remarquera que l’on est parvenu à extraire un monde relativement apaisé et surtout échappant à la rareté et à la survie ; mais c’est encore la logique de la ligne de mort que l’on recompose sous diverses formes imaginaires (l’économisme nous fait croire que ce sera toujours la même logique ; celle de « la bourse ou la vie »).

Si on échappe à la survie, cela signifie que l’on s’est coordonné ; on a institué la démocratie ; la révolution veut dire ; l’état de survie est derrière nous, vous pouvez vivre normalement et peut-être déployer vos capacités ; puisque l’on ne peut pas forcer quelqu’un à déployer les possibilités relatives au sujet ; les capacités de sujet ne surgissent que « par elles-mêmes ». Démocratie veut, voulait dire ; vous est offerte la possibilité, pacifiée, de votre sujet.

On a rempli ce cadre général par quantité d’imageries, une bonne part ayant pour but de réintroduire dans le monde la, les nécessités, et une autre part de se prêter comme moyens, comme images libératrices, images permettant de trouver le miroir, hors champ des images ; de passer de la médiatisation à la médiation. On ne peut pas continuer de jouer dans l’unisurface plate et inerte et étale, et en même temps ajouter de la complexité à l’humain … La complexité en-plus doit s’articuler, s’argumenter dans et par la difficulté. Passer des images au miroir ; et donc de soi à soi, du sujet « de par lui-même » en acquisition. Que l’on soit renvoyé non pas à la manipulation de l’humain par la raison, la science, l’objectivité ou une idéologie ou une religion mais au sujet face à lui-même ayant à se décider-pour, définit, délimite la nasse dans laquelle nous végétons ; il faut se décider parce que le sujet (qui seul relève l’humanisme, l’humanisation, l’universel, l’universalisation) doit se produire de lui-même ; il ne peut pas se causer extérieurement ; il n’est pas du monde, du vécu ou du corps. C’est comme ça.

La montée du degré de complexité ce fut, exemplairement, la bascule réflexive qui permit de passer des mondes séparés au christianisme ; chacun portant de par son corps, le corps unique de « celui qui existe seul », le christ. De même qu’il y eut une montée de niveau dans la réinstruction généralisée de la pensée (grecque) dans toute l’Europe (arc-ticulée, cette montée, elle-même sur le christique, puisque dans les deux cas ils ‘agissait de la réflexivité ; celle du monde retourné des grecs et celle du corps renouvelé du christique).

On peut apaiser ou aplanir les nécessités dans une société humaine permettant-de, mais on ne peut pas se substituer aux « gens ». La démocratie (la formulation du monde humain qui prît ce nom là) est la coordination, par laquelle on s’entend de la pacification (à tout point de vue ; non seulement les nécessités, rareté etc, mais aussi d’abandonner la ligne de mort comme seule logique d’échange, et d’affrontement, dans le monde, la sortie du monde en tant qu’intérêts mortels et violents ou d’exploitation) et libre champ est donc adopté afin que les sujets « se produisent ». Mais ils ne se produisent pas forcément… ils ne veulent pas, ils décident que non, ou donc ils ne décident pas (ils se focalisent sur et dans l’immédiat et l’immédiateté est déjà là : on n’a rien à décider).

On s’aperçoit ainsi que quantité de personnes tentent de produire le sujet, en eux-mêmes (et entre eux, ce qui est une autre difficulté), mais quantité aussi qui se détériorent (les maladies du moi, de la personnalisation, de la déréliction, de la difformité du moi lui-même, tout comme des résistances dans les échanges mêmes qui opposent leurs réelles inerties, réalignant tout la réalité, le monde, les vécus selon la ligne de mort) et qui tirent ou maintiennent l’ancienne logique de la ligne de mort. Non seulement les « élites » mais aussi les communs, tout le monde est pris-dans la logique de la non-coordination, supposant qu’il n’y aura qu’une seule supériorité et qu’il vaut mieux l’accaparer. La coordination signifie ; la coordination de ceux qui, depuis le christique, existent séparément, dans la division, dans l’altérité brute.

La non-coordination (la non-démocratie) est la correspondance de l’oubli de l’universel (la négation de l’humanisme universel, de la justice rendant possible le libre pur et brut, qui doit se-vouloir et ne peut pas être-voulu-extérieurement, et la dénégation des réalités, en l’occurrence des nécessités écologiques). L'oubli rend impossible la suite ; les secondes, les autres Aventures, par-dessus l'acquisition de l'universel, rendues impossibles, sauf de Quelques-Uns, élitistes ou gens du commun, peu importe, ça vient on ne sait de où.

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