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instants philosophie

Le ressort du réel et sa stratégie

16 Février 2019, 08:32am

Publié par pascal doyelle

Somme toute il s’agit d’organiser non pas la pensabilité selon l’universel (et la métaphysique), mais la pensabilité du mouvement ; étant entendu que tout est dans l’unique mouvement, que l’on nomme et désigne ici comme le présent, mais qui signifie l’exister. Il y a un exister, qu’il faut signer comme ex-sister, et tout ce qui est se situe dans cet exister, dans ce mouvement.

Il est archi super visible que le mouvement est la structure elle-même ; les choses, les choses déterminées, toute réalité déterminée est limitée et seulement porteuse, seul ce qui est purement mouvement est perdurable.

Les sociétés humaines ont voulu fixer la réalité et prendre comme substantielles les réalités, identifiant le divin à telle ou telle détermination, et le cycle du monde à une éternité. Lorsque nous sommes sortis des mondes clos, c’est la structure telle quelle qui s’est imposé à notre esprit, à notre regard ; dieu, l’être, le sujet et l’altérité exposent par leurs signes les trajets du réel hors de toute réalité donnée ; et toujours le monde et la détermination voudront se refermer à nouveau, sur telle ou telle forme d’humanisation close ; de même que jeter dans le christique on penchera encore vers le monde et ses intérêts, ses déterminations, ses faiblesses parce que des intentionnalisations qui s’emplissent de telle ou telle partie du monde perdent leur capacité d’extension, de créer une stratégie plus grande ; étant entendu que « le réel » est l’extension maximale, sous condition que ce réel soit pur mouvement.

Que le dit mouvement parvienne donc de sa brutalité première à se subtiliser, à se distinguer, à découper de plus en plus la structure, non pas la réalité seulement de l’inorganique à l’organique, de l’organique au culturel, du culturel à l’acculturation, mais à découper le formel, à épaissir l’inépaisseur de la forme de la réalité, du réel de la réalité ; et qu’il ne cesse par cela de devenir autre en tant que formel. L’altérité est formelle, qui produit d’une part les déterminations, et d’autre part, dans ces déterminations, des unités ; de « ce qui est seulement ce que cela est », à ces sortes d’êtres  dits vivants, et de ces vivants à ces êtres qui sont le rapport qu’ils existent (puisqu’en ce cas on ne peut plus parler d’êtres mais de rapports à (soi) dans lequel le soi est le rapport lui-même).

Aussi ce ne sera pas en vue, en finalité de se « réunir » mais de se distinguer ; mais si c’est le formel qui se distingue et bien qu’il manie l’altérité il ne s’oppose pas ou son opposition est intellective ou, plus fondamentalement, structurelle (le structurel étant de plus ce qui se distingue encore plus que sa distinction, pour ainsi dire ; si deux réalités se distinguent par des déterminations, le structurel est déjà lui-même distinct, il dit « je » en tant que un par ce rapport, rappelons que ce qui est en tant que rapport est « infiniment », puisqu’il n’est pas « ce qui est en rapport » mais le rapport lui-même) ; c’est le même, la même forme qui se distingue ; comme il n’est pas de substantialité (sinon ça ne se déplacerait, décalerait pas) alors la structure est le mouvement lui-même.

On peut tenter de pré-voir cet exister à son firmament (et il y eut quantité de supra extra intuitions dans toutes les civilisations) mais il se trouve que l’occidentalisation a voulu dénicher ici même et ici et maintenant l’articulation du mouvement. On en a produit une analyse, analyse de ce qui se joue ici et tel quel ; ça a pris noms, signes, significations de dieu, de l’être, du sujet et de l’altérité. Qui sont des analyses de « ce qui se passe ». Des images des tracés de conscience qui nous arrivent ici même, et que l’on peut donc flasher.

Evidemment le dispositif requis pour mesurer, signifier, indiquer le déplacement de conscience est considérable ; non seulement en termes techniques (philosophiques d’abord) mais en structure de l’attention et donc requérant une intentionnalisation élevée distordue sur, vers par le réel ; que l’on signale comme dieu, l’être, le sujet et l’altérité (et donc toutes les variations ou intuitions originelles ou révélations, si l’on est croyant ; le christique est évidemment l’énorme révélation absolument centrale et qui contient réellement tout ce qui suivra …

Et le dispositif que met en jeu le structurel engendre quantité d’intentionnalisations, créant des acculturations (et les bouleversements incessants de l’occidentalité) et de sujets (du moi jugé/regardé par le christique qui lui confère un réel,  au je existentiel qui s’explose sur le « là » de l’existence, en passant par le sujet cartésien ou kantien, ou le « poète » ou le « créateur », ou le grand homme ou surhomme, etc).

Attardons-nous : le christique n’a pas pu être pensé par un seul, une sorte de total génie, qui aurait eu l’idée de. Mais ça ne pouvait pas non plus se penser collectivement, parce que le message est bien trop concerté, cohérent, et implique un tel retour de conscience, une réflexivité sur ses propres conditions – je suis le chemin, la vérité et la vie – chaque mot est intégralement et surabondamment pesé et signifiant ; il se crée à ce moment là une telle révélation et d’une telle ampleur qu’à vrai dire on n’en a pas encore commencé d’en faire le tour ; le retournement interne de cette réflexivité est gigantesque. L’être des grecs est amplement informé, historiquement, et son élaboration s’effectue pied à pied. Le christique est bien plus profond et exige que l’on se saisisse soi comme hors de sa propre vie, hors de naissance et mort, des désirs et du monde, etc. C’est ce point de vue tout à fait Autre, de même que Dieu est le un tout-autre. Ce qui veut dire l’intention, l’intentionnel, qui prélude à tout.

Etant entendu que présent, arc de conscience, intentionnel, etc, sont des approximations ou plus exactement des manifestations, des instanciations telles que pour nous le Un se donne, se prête. On peut admettre le Un comme nirvana ou dieu monothéiste ou christique ou comme Un ou Idée, ce sont des aperçus sur un Réel qui aussi éloigné soit-il n’est pas hors de portée (puisque nous en éprouvons ou réfléchissons une partie de la structure) mais qui bien que donné ne nous est vraisemblablement que petitement accessible ; le Un qui rassemble, théoriquement, la totalité ou l’ensemble des structures est, a priori (et selon notre approximation) une structure en devenir formel extatique intégral (et plus il avance plus il élève sa distinctivité structurelle ; étant mouvement, il se meut). Il ex-siste, il sort continuellement de son activisme.

Le ressort même de l’infini est très évidemment le présent ; c’est la seule trace que nous puissions observer de la dimension, la dimension du réel (il n’existe que le présent, les choses sont des mémorisations du présent passé, sont des articulations en tant que déterminées). Et l’autre perspective sur la dimension de structure est ce que l’on a finalement adopté comme analyse intentionnelle ; un arc de conscience plié dans le pli du réel qu’est le présent.

Analyse intentionnelle qui remonte à Descartes originant la pensée (anciennement métaphysique) dans la volonté et repris par Kant, Hegel, Husserl, Sartre (Nietzsche expatriant la volonté nôtre comme Autre et Heidegger situant ce sujet dans le « là » réel, qu’il nomme l’Etre avant de tomber dans le monde et la pire mésinterprétation qui soit, et Lacan instanciant l’arc sartrien dans un-corps, emberlificoté dans un moi, et de divergentes surfaces du corps ; le moi tentant de se récupérer en récupérant son corps, alors qu’il ne peut que l’exposer, au sens christique de « là », crucifié, passant outre vers le sujet ; un moi ne s’en sort que vers son sujet).   

Et remettre encore les « idées » d’infini éternel immobile absolu, la réconciliation de tout avec tout, l’unité consistante et ce genre d’imaginaire ontologiste ou d’ontologie imaginée relève de l’anciennement ; on ne peut pas penser cet absolu métaphysique, puisque le réel est de structure le présent ici même  qu’elle ne peut identifier ; c’est celle qui imagine l’être existant comme une chose massive et jouissante, et non pas le pense comme articulation, difficile, ardue, retorse, distordue, créant cette réalité brutalement et se subtilisant au fur et à mesure. Passer outre cet imaginaire ontologiste c’est ce qui se nomme donc penser, celle qui ne se laisse pas faire par l’imaginaire puisque penser c’est mener l’articulation, le décalage ontologique, et un décalage réel, qui ne rentre pas dans la détermination et tente de structurer le non visible (puisque le réel est la forme des réalités).

Cette Exigence était en propre l’affection de dieu, de l’être, du sujet et de l’altérité ; qui brisent constamment notre imaginaire (et ne sont tels, imagées, qu’en mauvaise lecture, en caricaturant dans telle ou telle idéologie, qui ne tient pas compte de l’architecture de l‘articulation et de l’élaboration de ceux qui eurent à travailler leur arc structurel de conscience, afin de conduire tout autre arc à dieu, par l’être, selon le sujet et via l’altérité).

Isoler et identifier et manier cette articulation veut dire ; elle ne peut pas ne pas se représenter et se nommer « je suis le chemin, la vérité et la vie », « l’être est (qui est) », « je suis celui qui suis (ou qui sera, ou qui est en cours) » « je pense donc je suis » ; ce sont des re-tours et non pas des « êtres » identiques à eux-mêmes. Ce qu’ils engagent c’est notre intentionnalité, mouvement dans le mouvement, et qui crée ou reçoit des attracteurs réels.

Cela depuis le début : dieu, l’être, le sujet, l’altérité recherchent et précisent le réel, il s’agit donc de penser ce que l’on nomme infini ou absolu, comme étant « le présent ». Et comme on a vu, le présent en tant que, dessous et en fait, il est l’exister (l’exister en lequel on trouve tout l’être, toute la détermination). Exister qui est la dernière instance que l’on puisse nommer ici même, mais cela ne veut pas dire que cet Exister ne soit pas lui-même qu’une partie ou une manifestation ou un activisme d’une dimension bien plus vaste et encore plus réelle. Et cette fois il faut penser le réel tel qu’il se donne non pas au-delà du monde (comme Kant situait la métaphysique) mais ici même en tant que présent ou comme le fit Descartes qui a originé la pensée dans un « sujet » (qu’il ne nomme pas lui-même comme ‘sujet’, qu’il décrit comme un dispositif, dont le levier est … la volonté, sceau de dieu en nous, soit donc l’intentionnalité).

Ex-sister ne traduit pas toute la dimension potentielle ; rappelons, si l’on a suivi, que l’on a identifié la forme de la réalité comme étant le réel (cette position qu’un réel il y a) et que ce réel nous est apparu comme « le présent » ; que si la nature du réel est formelle, alors les variations de cette forme ne pourront ou ne peuvent qu’être aussi surprenantes ou inattendues que le passage de dieu à l’être, puis au sujet puis à l’altérité ; les formes de réel son inimaginables, et requiert tout autre chose et tout autrement que l’image, la pensée ou la perception.

Si l’on glose sur dieu ou l’être (l’idée, la pensée de la pensée, le Un) ou le christique et le sujet ou l’altérité, et que l’on n’investit pas ces structures, on les transforme en « choses » ; mais si on pense comme Platon par ex, on s’aperçoit que oui effectivement les idées donnent à voir le monde (sans les idées le monde n’apparait pas et on en resterait alors au langage commun, mais de même si l’on n’investit pas le christique on ne Voit pas ce qu’il montre). L’investissement est absolu, fondamental, unique à chaque fois ; il prend forme de structure (lire Rimbaud jusqu’à percevoir à partir du Point sur lequel il se tient, lequel n’apparait nulle part, mais fait voir et entendre tout le reste, raisonné dérèglement de tous les sens et de toutes les significations, entre mille autres possibilités).

Ne pas se plier aux acquis de structure c’est se rendre fou ou se condamner à descendre de niveau, à croire qu’une partie du monde expliquera le monde ou qu’une représentation est plus grande que le je qui produit cette représentation, ce qui est absurde ; par contre penser le je qui est capable de produire des « idées », c’est cela la pensée réelle.

Ne pas investir, c’est croire ou continuer de croire que ce que l’on voit « naturellement » est le réel ; ce qui revient à tomber dans le monde, que ce soit la mass médiatisation ou l’idéologie ou les miasmes du moi psychologique habituel. Se plier aux acquis de structure c’est comprendre que, oui, effectivement on a pu atteindre le miroir, et non plus seulement des images, toujours dégradées sinon dégradantes, et que l’on y est parvenu mille fois, de mille manières différentes ; soyez bouddhiste ou copte ou grec ou cartésien, mais pensez bien que l’on explore en chaque cas le Même Réel. Que l’on ne connait pas, mais que l’on Ex-siste.

Que l’occidentalisation ait avancé dans l’articulation même, situant ici et maintenant le réel, au lieu de le percevoir au-delà ou de l’intuitionner dans l’absolument autre, qui sont tout à fait justes mais relèvent d’une autre tradition, ne signifie pas qu’elle contredise ces autres expérimentations ; en aucun cas.

C’est finalement seulement la raison du 18éme qui depuis lors croit qu’elle seule saisit la réalité, en quoi elle a raison qu’il s’agit bien de la réalité (les choses du monde) mais non pas du réel (la forme de toutes les choses). Rappelons que l’on part du principe que ce que l’on expérimente réellement et de fait c’est le réel, et ensuite le réel comme telle ou telle réal-isation, et ceci parce que l’on perçoit toujours du Bord (et de nulle part ailleurs) ; tout comme c’est en tant que Bord du vécu que le christique se tient et qu’il nous voit et donc nous a créé comme bords, de notre propre naissance-mort ; il ne s’agit pas seulement de le dire, de produire et manier des signes, des mots, parce que l’on visualise bien l’énorme dispositif qu’est le christique afin de susciter que chacun soit à lui-même sa propre vie ; et le christ apporte la « vie », ou entre mille autres perspectives que chacun ait un vécu, dans une nouvelle organisation humaine sociétale, mais aussi pour et médié via le regard du Un-autre qu’est le christique.

La réflexivité qu’opère le christique sur l’ensemble de tout ce qui est humain et donc de tout ce qui nous apparait en tant que réalité, non seulement modifie toute la donne, mais également parie sur sa propre réflexivité, permet de lire ce retournement que, lui-même, il expose, et est à lui-même sa propre interprétation ; il ne resitue pas seulement tout ce qui apparait mais il se situe lui-même dans la réorientation et la réapparition. Et ceci parce que, disions-nous, il n’installe pas simplement une planification (des mêmes éléments du monde mais redistribués ou d‘une distribution du monde), il crée le cheminement hors des traces connues et ce qu’il montre était inconnu, était inenvisageable. De même que Descartes avec son je-pense réinstalle la pensée, et cette fois en tant que réflexivité (non dans un discours et sa cohérence, métaphysique, mais réflexivité, retour sur cet-être étrange sur le sol du réel, l’étendue).

Lorsque l’on a créé, atteint ou reçu dieu, l’être, le sujet (le christique) ou l’altérité (y compris le dit sujet jeté dans l’altérité de la réalité, du monde ou du réel, l’expérience existentielle par ex) on a instancié des positions qui jusqu’alors demeuraient inimaginables et impensables. Ça ne sort de nulle part ; c’est directement la structure qui s’annonce au-devant, et commence de tirer vers l’avant tout le reste.

Ce que l’on a nommé (ou qui s’est nommé soi-même d’abord) la « pensée » (jusque Descartes) n’est qu’une partie de l’ensemble, une partie de l’ensemble de la stratégie ; dieu, le sujet et puis l’altérité manifestent expriment, montrent encore plus loin et avancent dans la stratégie générale jusqu’au limite de l’arc de conscience et ont besoin de  porter plus avant les distinctions. La « pensée » fait partie de la réflexivité ; soit donc non pas le retour sur le discours de manière à le rendre cohérent, mais le retour sur la position réelle dans le réel de notre faisceau intentionnel, lequel retour réel est bien plus étendu et il ne s’agit pas seulement de produire un discours qui décrive la réalité, mais un sujet qui contienne la vision du réel ; ce que nous livrent Descartes, Kant, Hegel ; que l’explicitation ne corresponde pas seulement à la logique interne du discours, de la théorie, mais qu’elle soit adéquate à la visualisation qu’opère l’intentionnelle conscience ; que sa représentation corresponde à ce qui en tant que réel peut être perçu ; et évidemment de même que les idées montraient les réalités, les distinctions que ne localisaient pas le langage commun, de même les descriptions intentionnelles et structurelles exposent ce que l’on ne peut observer autrement (autrement que par l’intégration de l’analyse de structure ; de là que certaines phrases passent dans le monde commun « je pense donc je suis », « l’enfer c’est les autres »).

La liberté ne s’utilise pas afin de faciliter les dépenses d’énergie, les pulsions, les désirs, ou le n’importe quoi ; elle s’utilise afin de se limiter elle-même ; ce qui veut dire afin de monter s’élever en degré ; si elle se laisse aller, c’est simplement qu’elle se détermine et n’est pas à elle-même sa propre fin. Que la liberté soit sa propre finalité, veut dire qu’elle rend possible la liberté des intentionnalités ;  en particulier de ceci que la liberté réelle sait mesurer le temps, tandis que la liberté utilisée dans les finalités du monde recommence constamment les mêmes pulsions.

La liberté est donc ce qui mesure le temps.

Soit on opte pour déployer la liberté dans le monde et on y succombe. Soit on lance la liberté via le temps et l’élève aussi loin, temporellement, que possible.

Il faut préciser « aussi loin » mais « selon le temps », parce que nous ne possédons aucun aperçu du temps lui-même, sinon d’étirer l’instant, le moment, le segment aussi loin que possible ; de ceci que la liberté, réelle, poursuit effectivement, dans l’effectivité, son origine de structure, à savoir l’arc structurel de conscience qui sort de la cervelle, se déplace comme horizon et revient sur le corps créant l’autre-surface du corps ; ce qui est un étirement.

Conséquemment à cet étirement, on doit définir l’attirance ; le bord du monde, le Bord de la réalité, en tant qu’il est le Réel, est notre horizon ; celui dont on ne voit pas la fin, puisque le réel n’a pas de fin. Lorsque l’on dit que notre vœux est l’infini, que signifie-ton sinon qu’il est l’acte-même ? Qu’est-ce qui peut être infini sinon ce qui agit toujours ?

Et qu’est-ce qu’agir sinon agir sur sa propre structure ?

Dieu, l’être, le sujet et l’altérité n’interviennent pas seulement sur le monde, mais sur la structure elle-même. Par là et par là seulement le réel se modifie. Non pas modifie sa réalité, sa présentation dans le monde, mais se modifie soi en tant que RéeL Si le réel est la structure de tout ce qui est, et comme ce qui est est en mouvement, alors ce mouvement ne cesse pas et étant acte il doit être lui-même « en cours ». C’est de se transformer comme structure du réel qu’il y a, ensuite, des effets dans la réalité ; lorsque dieu intervient ou le christique ou la pensée ou le sujet (via la nation, l’universel, le corps de chacun et la révolution, comme faits majeurs).

Lorsque l’on se prend dans les filets des effets, on abaisse le niveau de structure et on dégrade la stratégie, possible qui s’enfonce alors dans les possibilités (de tel monde ou de tel vécu donné ; on croit que l’on « est » Pierre, et tout veut nous convaincre que nous sommes ce-moi-là, du cinéma aux publicités, des formulations de vécu à la rivalité constante de tous d’avec tous : mais Qui est Pierre ? Il ne le sait pas et ça n’a pas de nom du tout, c’est tout à fait autre) de même que l’on infléchit l’intensité du je.

Il y a donc quelque chose qui se-veut. Et se voulant il va étendre indéfiniment son règne, cad sa capacité. Régner veut dire : étendre, agrandir sa capacité afin d’agrandir sa capacité ; afin de demeurer activisme et de rechercher le mouvement déplié.

Selon une perspective (mais il en existe une pluralité, puisque le réel est formel) cela qui se veut signifie implicitement l’indéfinie prolifération de tout ce qui est ; il use de toutes les réalités afin de perfectionner son altérité (ou son unité comme il se disait jadis, mais cette fois unité diffractée, qui recherche l’altérité, qui contient en son processus l’altérité et pour qui l’altérité est la finalité elle-même au sens de la distinction du Un, on nomme Un le réel terminal, lequel est toujours en cours d'activisme).

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