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instants philosophie

Le cadre général d'existence

16 Janvier 2013, 14:21pm

Publié par zwardoz

 

Le cadre général d’existence

Comme le un de notre être est intégralement réalisé et présent, (qu’il prenne quotidiennement l’idée de liberté, qu’il soit ontologiquement nommé être-libre ou qu’il soit structurellement appelé sujet), il est dans l’ordre qu’il se penche sur ses conditionnements.

Les divergences vers le monde, le donné et le vécu

Ce faisant et systématisant ses résultats (tous pertinents et essentiels pour sa propre compréhension), il en déduit que son être n’a rien d ‘universel sinon de s’appliquer en universalités diverses (objectives, scientifiques, de sciences humaines ou de physiologie) ; universalités qu’aucun universel ne réunit.

Or la philosophie attendait de l’universel qui tienne sous sa logique les universalités ; et que l’universel soit le sens même du vécu, de l’humanisation, de la société humaine. Qui consistait dans le Partage du vrai, du bien, du beau ; humanisme classique et Kultur idéale. La société civile et le vécu comme les échanges civils ramenés à un naturalisme régulé. Un état de fait, une anthropologie naturelle.

 

L’abandon irraisonné de l’universel comme projet unique

Mais c’est autre chose qui s’est développé ; et si l’on abandonne le principe de l’universel, on abandonne tout le possible à la contingence, ou aux purs enjeux de pouvoirs, aux dominations, ou à un état mort né d’immédiatetés dépourvus de sens.

Si il n’est pas une unité du sujet, les psychologies jouent exclusivement leur seul rôle ; de résoudre objectivement des situations qui pourraient éventuellement s’inventer prospectivement pour et par chacun. Les sciences humaines ou naturelles constatent un certain état de choses, mais ne peuvent pas prendre en compte la ou les résolutions potentielles.  Ou ce qui revient au même n’admettent comme résolution que celles déjà existantes, une certaine adaptation, une relative reconsidération des mêmes compositions. Alors que l’universel consiste précisément à inventer ou à modifier les conditions initiales (ce qui ne se peut si l’on considère que le « monde est tel et non autrement », est un état de fait).

 

L’universel et le sujet comme carrefour des potentialités (comme formes sans contenus)

La caractéristique de l’universel est justement son inventivité ; il crée les cadres supérieurs, ceux qui n’existent pas puisque ces cares consistent en leur caractère formel.

De même que la philosophie ne propose pas une vérité, mais qu’il puisse exister la Vérité comme critère impératif et externe de toute proposition ; dès lors les vérités passent au second plan et ce qui doit être respecté est que tout énoncé subisse qu’il soit ou non vérité universelle ou objective.

L’absence, le remplacement de la vérité comme cadre général et universel, comme forme, s’effectue de lui substituer des énoncés selon la subjectivité ou selon les objectivités, les sciences ou les idéologies ; ne demeure à strictement parler que le critère démocratique qui renvoie aux décisions d’un monde humain dit démocratique, lequel ne se limite pas aux institutions, rejoint la Constitutionnalité laquelle en est l’essence mais certes abstraite, et plus avancée encore est démocratiquement partage et complexification extrême.


Le cadre général d’existence

De sorte que le démocratique est pareillement que le libre, un dispositif de dispositifs ; de même que le sujet cartésien (que Descartes ne nomme pas comme tel, puisqu’il est un ensemble d’ensemble, une faculté des facultés, une ressource inattendue non incluse dans les fonctionnalités de notre être), le sujet est au carrefour des physiologies, du caractère et de la volonté, de l’imagination et de l’intellect, de l’intellectif et de ses idées étendues (qui ne sont pas des « idées », mais des rapports ; de dieu au sujet, de la matérialité à l’intellect, de l’âme au corps, etc, et originellement de la conscience, de l’attention à ses contenus et ses doutes ou ses certitudes trop faciles).

Ceci revient donc à l’instauration philosophique de la réalité non en ceci ou cela qui est tel ou tel, mais du cadre général de ce qui est ; non pas cherche ou aboutit à une vérité donnée ou un contenu, fut-il partage de son universalité, mais aux cadres généraux et externes de toute vérité (les rendant toutes possibles et acceptables) ou de toute liberté (marquant seulement l’interdiction relative aux libertés mêmes et ne prescrivant pas un « devoir-être » qui s’imposerait absurdement au pouvoir-être). 

 

Soit une définition formelle de ce qui est réalité ou réel. 

 

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