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instants philosophie

Le capitalisme, le libéralisme

12 Janvier 2013, 10:29am

Publié par zwardoz

Le capitalisme, le libéralisme

L’universel dans son ambition non encore décollée d’elle-même, entendait partager le vrai, le bien et le beau. Mais c’est un autre partage qui s’est élancé dans l’histoire ; c’est l’être-libre, la vérité, la réalité qui se sont démultipliés. Autrement le « sortir de l’impasse » qu’il puisse y avoir une vérité déterminée.

Le capitalisme, le libéralisme ne sont pas eux-mêmes, universellement, autre chose que la multiplication des échanges libérés ; ce qui veut dire aussi sans régulation aucune ou tendant en fait à une irrégularité constante (puisqu’en fait les échanges sont supportés, aidés, pourvus par et selon des Etats et sur le dos des populations d’autre part). La libération libérale est la seule et unique révolution qui a réussi, et qui a colonisé le monde. Non seulement parce qu’elle occupe la hiérarchisation mafieuse la plus immédiate, la plus facile, mais parce qu’également elle promeut la réalisation libre ; de l’entreprise ou des individus. Qu’elle veuille par ailleurs assujettir les sujets… c’est évident ; elle use des objectivismes (économie, mass médiatisation, faux communicationnel, élitisme de caste en plus de celui de classe, etc).

 

Malgré lui

Mais au fondement et même si le libéralisme s’appuie sur les plus immédiates réalisations, et qu’il tend à réduire, enfumer le sujet dans des mois (et les objectivismes appuie cette réduction à un état de soi rabougri, des psychologies aux sciences physiques), il n’empêche que le sujet est originellement la spontanéité de la résolution des problématiques ; et que même lorsqu’il ne cherche que son profit et rien que, en usant de technologies par exemple à son seul avantage, il rend réel des flux et des composantes originaux. Il squatte les inventivités, mais ces inventivités n’en existent pas néanmoins. Le risque est qu’il accapare tant et tant des avantages inventés, qu’il abîme le possible même.

 

Le retour déjà là

Si l’universel étendait son règne jusqu’à réellement penser l’économie, jusqu’à penser le libéralisme, il parviendrait à dénouer les invraisemblances, les impossibilités qui ferment les possibles, et non pas seulement des possibles de réalisation (comme une économie verte ou une économie partagée, que les cristallisations monopolistiques dévirent), mais aussi les possibles purement universels ; les possibles qui ne sont pas encore inventés ou qui frémissent ici et là dans l’ignorance ou dans les visibilités mais n’étant pas encore sortis de terre ; ils sont encore noyés dans la masse de tel flux, de tel réseau, de telle pratique improvisée.

Mais sonne le glas si l’on n’y soupçonne pas, n’y attend pas a priori non pas tel bricolage contingent, mais l’universel en œuvre. 

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