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instants philosophie

Le corps et la politique universelle

10 Mars 2012, 09:29am

Publié par zwardoz

Le corps et la politique universelle

L’humain s’extrait donc du langage qui se formait comme monde particulier (qui prenait ce qui arrivait comme vérité puisque réalités là données, bien effectivement). Il lui vient que la vérité sur existe au monde donné là, immédiat, et qu’il est possible de produire le vrai à partir du langage seul, ou des nombres, et cela se traduit par une augmentation radicale du monde donné là particulier, vers le monde unique, le monde en-deçà de tous les mondes humains.

Il apparait ensuite que cette vérité est elle-même voulue ; elle n’est que par et selon un sujet. Lequel sujet tente de distinguer s’il est volonté ou intellect.

Mais s’éloignant de l’intellectualité, il se sait par contre immédiatement comme volonté, chacun le sait intimement. Non pas sans effort, mais étant cet effort même (ce qui suppose quantité de réflexivités internes, que chacun peut bien prendre pour réflexions intérieures ou mondaines ou subjectives ou matérielles). Il se décide donc, incarné absolument comme libre (a priori et se sachant tel d’un savoir étrange), se décide pour le monde, le donné, le corps, le vécu. C’est en cela qu’il cherchera la vérité et en partie effectivement ; c’est d’un vécu qui se nomme « moi-même » que seul peut exister une humanisation. Cela même que les empires hiérarchiques (cad les mafias non universelles, non démocratiques) veulent assujettir ou réduire ou contraindre ou objectiver salement.

Mais par ailleurs la volonté en chacun est bien plus que seulement « vouloir » psychologique ou idéaliste. Elle est déjà elle-même universelle ; et non pas universelle comme relevant de la raison et de la connaissance de la raison telle que pensée durant quelques siècles précédents, mais l’universel existant réellement et actif. Puisque l’universel abstrait est acquis comme historicité en marche depuis la révolution (la seule et unique qui ait réussi), et abstraction qui se traduit, s’existe comme « tout un chacun libre » dans le même monde unique.

Il faudrait donc penser ce que volonté signifie en tant qu’universelle active, et non plus faire-valoir passif d’un savoir d’un connaitre rationnel (répertorié comme idéaliste ou comme scientiste). La volonté comme telle existante. 

La psychanalyse

Est la plus complète et profonde révélation qui se puisse être en ce qu’elle pousse décisivement à penser la volonté selon de tous autres limites que celles imprécises de la rationalité classique, d’universalité abstraite et en tant que précisément toute volonté est absolument immergée dans l’immédiateté, dans le monde donné là vécu, par chacun.

Les deux volontés

Le libre et la volonté classiquement se concluent du savoir idéalement conçu comme être de l’homme. Chacun ayant en partage l’universalité dans un monde régulé par la raison. Libre et volonté n’ont de réalité que par le contenu électif de la connaissance.

Il est donc arrivé que libre et volonté se sont admis comme étant en eux-mêmes leur propre forme une (et pour chacun unique) ; déployant non pas une bigarrure subjective ou contingente ou fantasmée, ou la simple incertitude du libre même, mais déployant l’universel comme actif, ce qui veut dire, la structure hors de contenus, de tout contenu.

Il est que chacun agit alors et décide en cherchant non pas seulement la résolution de sa problématique donnée (subjective ou contingente ou illusoire) mais en résolvant sa constitution même d’être universel actif, et de libre vouloir dans le monde unique valable partout et pour tous. 

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