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instants philosophie

l'hyperplan individuel

5 Juillet 2007, 19:55pm

Publié par zward

La question de la personnalité est jugée au cœur de n’importe quel processus de quoi que ce soit…

Autrement dit : dans quelle mesure peut-on exploser sa personnalité et comment et pourquoi ?
Et pour quel résultat ?
En quoi est-ce une nécessité ? Et de quelles sortes de constructions nait-elle ?

 Ceci étant, il est, en conséquence, traité de la personnalité et de ces vécus, comme d’un processus ; revenant à une personnalisation du modèle humain et non pas comme d’une entité en-soi, éternelle ou évidente. Rien dans le vécu n’est d’une spontanéité telle. Tout est construit.

En quoi le fait d’être construit ne retire-t-il rien à la vérité de cet artificiel ?
Pour quoi est-ce nécessairement construit et élaboré ?
Si l’on suit quelques tours et détours, il apparaît évident que ce donné relève d’une complexité troublante et croissante.

 Il est tout à fait certain qu’un nombre incalculable de nécessités emplissent les vécus : mais le fait même de s’interroger sur ces nécessités, est remarquable d’une position en dominance des individualités. On inventorie, on décortique, on élabore. Il suffit de bien prendre garde qu’aucune de ces théories, y compris les retours de domination des religions, morales et moralités, idéologiques, pas plus que l’invention des théories sociologiques , anthropologiques ou psychologiques, ne sont légitimes quant à prétendre dépasser la position de l’individualité comme libre en soi.

Cette position ontologique ne définit littéralement rien ; elle est une Forme. Les contenus peuvent varier et soumettre ceci ou cela, peu importe. Mais aucun contenu ne remontera jusqu’à la forme qui pose ce contenu dans un monde indéfini (cad : dont on ne connaît pas le fin mot).
Aussi la forme de l’individualité est dénommée Sujet. 

Elle ne recouvre pas entièrement l’individualité, qui est bien plus conséquente en quantité de contenus (comment s’organisent tous les contenus de l’individualité ?), mais elle déborde en même temps toute personnalité : jusqu’où la forme est-elle étendue ? En quelle étendue existe-t-elle ?

Si la personnalité ou l’individualité ou le moi existent dans leur monde de contenus divers, et si cette personnalité est à partir d’un « être », une forme indépendante, un Sujet, en quelle sorte d’être le Sujet existe-t-il ?  

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