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instants philosophie

la non objectivité du monde

17 Octobre 2007, 16:24pm

Publié par zward

Le monde humain aboutit au monde pour un moi, mais qui est lui-même un monde de mois (cad non pas dans la « liberté » du moi, mais dans les contraintes aussi des mois entre eux ; c’est une libération, mais aussi une soumission, bien que ça n’est pas su comme tel, pas reconnu).

Mais ce monde des mois est et n’existe que via ses objectivités. Cad que pour produire un tel monde, il faut transformer une quantité considérable de matières, de choses en objets, de sujets en personnalisation complexe, de réalités en signes.

Auparavant il ne s’agissait pas de prévoir, d’imaginer, de penser un monde de mois (ayant leurs propres mondes d’objets), mais il était visé un monde de sujets.

Parce qu’il était impossible d’imaginer un monde de mois, mais que, par contre, un monde de sujets est pensable puisque le sujet est une entité culturelle, inventée pour se mettre au point dans l’être culturel de l’homme. Et que son fondement n’est pas le moi, matériellement parlant, mais l’identité « sujet » du langage.

Pour exister, ce monde de mois repose sur des objectivités. Des constructions architecturées de moyens. Qui fondent leur pouvoir, bien réel, sur leur efficacité ; sur l’obtention de résultats réels. Mais qui manœuvrent ces objectivités en tant que mois. Cad en tant que subjectivités et en vue des finalités essentiellement subjectives. Leur objectivité (de moyens) ne réfère en rien à une objectivité en quelque sens que ce soit. Cad que ça n’aboutit qu’à leur finalité hyper personnalisante, d’une part, et d’autre part, ça ne peut donc pas inclure les objectivités, diverses et disparates, dans une objectivité globale. Mais pas plus dans une objectivité réelle de leur pratique ; non seulement il n’est pas de régulation globale, mais lors même dans la réalité immédiate des ordonnances, il n’est aucun point de vue externe, aucune mise en œuvre qui ne subisse pas la finalité radicalement subjective. Or qu’est-ce qu’une finalité subjective sinon de laisser dans l’inconscience la plus grande part du réel ?

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