Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
instants philosophie

extension des droits de l'hommisme

4 Novembre 2007, 01:09am

Publié par zward

Les droitdelhommistes n’ont pas tort ; c’est fondateur, fondamental et il ne peut pas être question de revenir dessus. Et ce, bien qu’au nom d’un certain libéralisme (….) il est effectivement en cause de contraindre le peu qui soit établi.

Le peu, parce que dans le même temps, les dit-droits font figure d’en soïté , de fixité et de peu de pragmatisme. Ce qui leur est reproché, leur abstraction, parait couvrir … une quantité invraisemblable de mensonges. Etre avant tout une idéologie. Leur abstraction permet de ne pas analyser la réalité.

Ainsi il fallut long temps, pour que l’exercice de la liberté soit re-comprise en essayant d’y intégrer les conditions de cette liberté. On n’est pas libre de but en blanc. On est libre si on en a les moyens. Il faut donc que tout un chacun dispose d’une série de paramètres pour que cette liberté lui soit de quelque utilité.

Mais de plus, l’exercice de cette liberté porte elle-même à conséquence. A conséquences. Elle n’est pas lâchée sans effets, et il parait évident (quoi que…) les effets doivent eux-mêmes être intégrés dans l’exercice du libre.

Le libre n’est pas exclusif du moi. Or on n’entend le libre que selon cet abêtissement, qui est aussi une libération, de la personnalisation.

Il est une autre lecture possible … qui consiste à bien remarquer que le libre est de découverte récente ; il se réalise, se rend réel, depuis peu. Il ne peut pas intégrer dés l’abord tous les paramètres possibles et effectifs. Il ne les connait tout simplement pas, et on n’y est , dans cette humanisation-ci que de connaitre, comprendre. Le temps que ce libre prenne son étendue, et qu’il voit ses effets se développer dans un monde, il lui faut que ça lui revienne en retour.

Aussi est-on justifié à essayer de comprendre comme le libre qui se croit entièrement légitime, en fait, se doit à ce qu’il fait, et de même qu’il lui est du ce qui le conditionne. Si le libre est un cercle, ce cercle ne limite pas à son ombre.

Commenter cet article