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instants philosophie

Le dépassement (ontologique) de soi-même

1 Mai 2008, 09:24am

Publié par zward

La philosophie expose l’intentionnalité pure, cad sans mélange. Soit le point extrême que nous puissions atteindre. Sauf qu’il est nécessaire pour y tenir, d’explorer tout ce qui peut précéder ce point extrême ; cad d’exprimer et d’épuiser tout le savoir (et les pratiques antérieures et mondaines). Mondaines, cad qui reposent dans le donné ; en quoi la philo n’a pas le donné comme fondement mais le libre ; n’est pas du donné, mais est du libre « en soi ». Si elle épuise le donné, c’est sous la forme du savoir ; on ne peut pas se passer de savoir (ce qui peut l’être à tel moment), mais cependant la finalité est hors du savoir ; c’est une position émergente.

S’il n'existait pas un élément ou une dimension permanente (en chaque sujet qui prend conscience de), Descartes ne serait pas compris, repris par Kant, Kant par Hegel, etc.

Ad ; il est un universel stable, qui cependant ne peut pas faire l'impasse de la connaissance d'au moins Un dépassement ; on choisit Kant ou Descartes ou Nietzsche, peu importe toutes les philosophies commencent par un Doute;
(pour cette raison Descartes est l'archétype indéracinable).

De même, il ne s'agit pas d'être soi-même un dépassement de Kant ou Nietzsche, mais d'être le dépassement de sa propre configuration (existentielle ou ontologique) ; cela suffit bien largement pour une vie.
Et donc de prendre appui sur un tel ou un tel, parce que le paradoxe est en effet que le mouvement (de dépassement, cad l'intentionnalité pure), existe en soi, indépendamment (de tout),
mais à condition que soit réalisé au moins Un dépassement (plusieurs ce sera d'autant mieux ...), et ne peut donc se passer d'une connaissance exactement philosophique (d'un philosophe au moins).

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