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instants philosophie

L'information généralisée (vérité noire)

24 Février 2008, 22:09pm

Publié par zward

Il se peut que la formalité "moi" ou individualité ou personne humaine, ne soit que le démarreur des grands systèmes d'informations.
Une fois ces autoroutes configurées, chacun, à son niveau s'emploiera à les conserver au moins en l'état.
La hiérarchisation participant activement au Même processus global.

Celui de l’information, du traitement par l’humanisation selon une plus ou moins grande capacité, du traitement de l’information issue du Donné et relativement également à sa propre organisation interne : pour être utilisée l’information doit s’organiser, cad avoir conscience de soi. Ainsi la « démocratie » est seulement la distribution nouvelle et multipliée de ce qu’un pouvoir central ne pourrait obtenir ni résoudre ; il faut que les individus soient « libres » pour que l’information se développe et se multiplie. Pour cette raison il est un plus ou un moins de démocratie en fonction des quantités d’informations et de leur nature ; rien de plus.

De même « informations » subsume aussi bien les signes que les objets, les moyens de production que les hiérarchies, les personnalités (in-formées) que les arts et la culture. Et ceci y compris le substrat biophysique de toute sorte ; il n’est pas de différence entre l’information des hormones et l’information des signes culturels. Pareillement, il n’est pas étonnant en soi que des systèmes d’informations entrent en rivalité ou partent en tous sens ; ils explorent, via les personnes « humaines ».

Le reste, la pensée que l’on en a, est utile : soit comme motivation de cette unité humaine, soit bien sûr comme organisation interne de l’information par elle-même. L’information s’auto informe sur son propre état.

Le sujet est bel et bien infiniment piégé dans ces systèmes informationnels ; ceux là même qu’il a contribué à créer. Il est dedans. Et il ne se parle, ne se dit, ne se traduit (aux autres, à soi, au monde, aux objets mêmes) que via des codages … certes il peut parler de ceci de cela, mais peu importe ; parce que ce qui retenu humainement (dans cette organisation humaine telle) est seulement ce qui est partagé, repris, réintégré ; le reste n’existe pas ou peu.

Sa mémoire à lui, individuelle, est triée par l’ensemble humain. Il est même avéré que son vécu est déjà arraisonné par l’ensemble humain (cad pour chacun son ensemble humain dans ce vécu là). En quoi donc les vécus peuvent ne pas correspondre du tout à l’intégration verticale qu’est telle humanisation. Que donc ces humanisations sont effectivement la seule loi réelle ; mais pas nécessairement vraie, encore moins juste ou même « libre ». Que tout tient dans tel ou tel codage. Que l’on est soi-même ce codage-là (de codages internes ou vécus ou créés ou reçus ou subis etc). L’intégration horizontale (vécue, individualisée) n’est pas l’intégration verticale humaine généralisée.

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