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instants philosophie

aperçu global, en vitesse

27 Mai 2006, 10:54am

Publié par zward

En somme ça se déroule sur la scéne unique : bonheur , malheur , bien , mal , projet , effondrement ...
Et cette scéne-là est en elle-même la dimension adjacente de toutes les autres.
Adjacente , elle ne les contient pas ,
les scénes vont et viennent en tous sens ( et ces Sens ne sont jamais indifférent : le moi en sait presque quelque chose ...)

Le moi sait ce qu'il sait , mais il ne voit rien ;
le sujet ne sait rien , mais voit tout  (ce qui est dans  le devant du moi )

Ce dédoublement est-il réel ?
Cela va à l'encontre de toute expérience interne : on veut bien à la rigueur , admettre un dédoublement moebiusien vers la part inconsciente d'un même "discours" , mais qu'il est un savoir interne à la conscience de soi est plus étrange :
mais qu'est-ce que la description des catégories sinon une de cette sorte de savoir ?
qu'est-ce que l'autodéveloppement du savoir hégélien ?
de où Nietzsche tire-t-il l'unification de son discours ?
qu'est-ce que la suite d'évidence(s) cartésiennes ?
Qu'est-ce qui nourit le sujet sartrien ? Quelle évidence ... sensible ?

Non pas que l'on soit en mesure de valider ces savoirs (philosophiques ) en tant que contenus réels ( ils sont comme la (les) réflection(s) possible(s) du même "savoir " unique ) : mais en tant que traductions possibles de l'énorme présence à soi , complexe , qu'est la conscience du sujet .(qui n'est pas la conscience de soi du moi)
Bref la présence à soi est non pas une sorte de mystico-manie possible ,ou de retour d'une logique magique , mais est une complexité.
Pas une simplicité.
Précisons encore : le savoir unique n'est pas de l'ordre du savoir ... il est de l'ordre de ce qui structure les savoirs : ce qui structure les contenus : soit vécus , soit réfléchis ;
mais , réfléchis , ces contenus se rapproche de leur centre , cad la conscience que l'on en a ... et donc risquent fort d'obéir plus précisément et plus impérieusement à la rigueur interne de ce que l'on nomme "le sujet " .
De cela on peut dire aussi : puisque le sujet est un réel , pas un imaginé ou une pensée ou une contruction , il se peut fort que sa réalité soit subie ... par le moi , évidemment , mais aussi par le langage ... qui ne peut que ripper sur cette "chose " ... comme il rippe sur les choses réelles du monde ...

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