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instants philosophie

artaud, la surface blême

29 Octobre 2006, 22:57pm

Publié par zward

Il s’agit donc de retrouver le corps.

Or c’est bien celui-là que notre monde désigne par tous ces signes : des vêtements et des modes , des visages et des histoires incarnées en des visages, des accessoires, des gadgets technologiques , des manipulations génétiques possibles diverses, mais aussi ces cadavres, tous ces cadavres. Et évidemment l’immense sexualisation de ces corps, à profusion : le désir ayant à croître et à se multiplier. Tous les désirs, tous légitimes, puisque la subjectivisation (« je suis ma seule loi ») lancée n’a pas de fin (sauf sa dépression : ça peut s’effondrer, la subjectivisation)

 

 

Et bien ça n’est pas de ce corps-là dont Artaud nous cause.

Mais de l’autre.

Celui d’une autre surface.

Pas plus le corps naturel que le corps englouti de désirs variés.

Le corps comme surface rencontrant la Grande Surface.

 

 

Au travers de son corps torturé (au propre comme au figuré), souffrant, si peu libre, il faut croire qu’il a découvert un interstice…

Surface crevassée du visage.

 

 

Faut-il comprendre qu’Artaud est l’homme réel du 20éme siècle ?

Celui de la négativité absolue de la conscience de soi ? (hegel)

 

Quoi ça ?!!?

 

Quelle négativité ????

 

Le positif pur.

Et son pendant : la cruauté réelle.

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