Le kaléidoscope amoureux : internet.
Ça tourne, ça tourne , dans tous les sens.
D’aucuns disent que ça tournent en rond.
Pas toujours.
Mais une certitude : ça creuse un choc.
On pourrait croire qu’il est peut-être question de détérioration psychologique. De dépersonnalisation.
On ne sait plus qui veut quoi et ni même ce que l’on veut soi-même.
Mais le savait-on réellement auparavant ?
L’écran que l’on pense contrôler, n’est-ce pas lui qui nous projette sans cesse bien plus loin que nous ne sommes ?
Quel réservoir d’illusions intérieures nous ôtera-t-il encore ?
D’illusions tout autant sur les « autres » : qui ne sont pas excellemment conformes à qui l’on croyait deviner. Qui obéissent à cent, mille paramètres différents que l’on n’imaginait pas. Et qu’il est nécessaire de recomposer un tant soit peu si l’on veut y voir gouttes, silhouettes et profils réels.
Mais point trop !!
Sous peine de plier à une paranoïa : petits délires qui agrémentent sans doute … mais empoisonnent très certainement.
Ainsi s’éprouve-t-on…dans la dureté. Où l’on croyait reconnaître quelqu’un…
Soudainement enflammé, largement égaré.
On s’éprouve : jusqu’où es-tu capable dans tes nerfs et ton imaginaire de porter ta connaissance ?
Le net est une épreuve sans nom.
(comment pourrions-nous nous en passer ?? Impossible ; nous sommes le piége.)