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instants philosophie

hommes - femmes

Le miroir galopant.(galopin).

29 Septembre 2007, 22:59pm

Publié par zward

On sait bien que les femmes usent des émotions tout autrement.

Tout ce qui suit est largement caricatural, mais il le faut bien pour discerner les modèles, ensuite on pourra bien nuancer, mais la loi des grands nombres est bel et bien réelle.

Alors que cet homme va déposer les armes au commencement d’une relation amoureuse, et se fier idéalement à celle qu’il rencontre, le décorticage va seulement débuter pour la femme, qui passera au crible la relation dans ses moindres détails. Ce qu’on ne dit pas aux hommes. Ce que les femmes savent d’évidence spontanément. On leur a présenté une méfiance fondamentale telle une stratégie très réaliste, certes, mais aussi il existe pour elles une distance qui est la considération de l’autre, tel qu’il est, et non tel qu’elles l’imaginent, le rêvent, l’attendent.

La femme est supposée, par contre, idéale. De fait. Elle est imagée comme une unité parfaite et répondant à l’intérêt de cet homme. Qui aura ainsi la fâcheuse tendance à ne pas percevoir quoi que ce soit de la réalité, vécue, de la relation telle qu’effectivement détaillée. Sur les détails, il passera au-dessus, entre l’ignorance pure et simple et l’agacement dénégateur.

Elle répondra à l’intérêt de cet homme ; qui peuvent être multiples, ces intérêts, cad réellement attendus comme des réalisations épanouissantes, comme on dit. Mais comme l’homme se tiendra plus ou moins dans et via l’universel d’un idéal, il aura très notablement l’habitude de n’attendre vouloir réaliser que des rôles, extrêmement stéréotypés, qui s’entrechoqueront contre les attentes beaucoup plus précises de la femme. Qui sont ponctuelles. Très ciblées sur la personne elle-même, ou très attentives…,  et non pas sur l’abstraction d’un rôle, généraliste.

Il est ainsi une ordonnance glacée, comme extérieure,  pour l’homme, qui vit ce qui « doit l’être », a priori. Et il est  une personnalisation très complexe, voir compliquée, pour la femme, qui aiment les signes expressifs lesquels remarquent son être.

Entre une universalité de rôles non concrète, et une attente indéfinie qui n’aboutit pas en soi.

Une sorte donc de régularisation de l’être (qui prend « sa » place, ni plus ni moins, et chaque rôle se distribue ainsi, en une espèce de mise en ordre général), d’un côté.

Et une attente de révélation(s), d’accentuation et de satisfactions personnelles de l’autre. De ce fait, la femme aime les signes parce qu’il la personnalise… Comme si elle en manquait, et en désirait la manifestation. D’être considérée comme une personne. Comme si elle n’était pas un « être humain puis une femme », mais était « une femme puis, éventuellement (…), un être humain ».

Que la femme ait à se considérer comme sujet, cela parait bien évident. Mais l’on n’est pas sujet, sans taire une partie de l’intériorité. D’autant que l’intériorité doit être découplée de l’extériorité. Et que l’extériorité, c’est là que l’on meurt.

De même, il vaut mieux, si l’on est homme, attacher beaucoup d’attention aux signes, aux micro signes. Mais l’accès aux signes, ça n’est pas du tout dans leur extériorité… (auquel cas ils ne sont que détachés) … mais c’est dans leur retentissement intérieur. Ce à quoi précisément nous ne sommes pas autorisés.

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hommes- femmes : monde déserté, monde habité.

24 Juin 2007, 14:53pm

Publié par zward

Le monde d’un homme est un monde déserté.

L’autre y est d’abord un ennemi. Et ça n’est pas faux. L’autre est toujours d’abord un danger.

Sauf qu’il va se rendre compte, à l’évidence, que la plupart ne désirent que vivre en paix. Alors il coulera son comportement pacifié en ayant acquis la sureté de l’innocuité de tel autre et puis de lui aussi, et de celui-là ; il saura même éventuellement que ça peut former un groupe, mesuré, d’intérêt commun. Ce que l’on protège en commun, nous appartient, et si ça nous appartient on peut se bagarrer pour sa possession, mais sans que ça forme un danger mortel. L’enjeu se déplace de ceux qui connurent la mort violente et sur les fruits de ces morts bâtissent une communauté d’êtres égaux. Une latéralité. Un plan uni. Puis une surface ; comme tout est résolu, la violence et la mort, on peut commencer à créer, inventer, produire. L’esprit débarrassé de soi de son animalité de survie, s’emploie au-dedans des objets nouveaux. Mais on déserte le reste.

 

Dans le monde peuplé féminin tout le monde est amis. Amis pour la vie.

Sauf que ça n’est pas vrai … ça se retourne immédiatement et sans raison en haines et méchancetés ; cad en déception. Dans un flux personnalisé à ce point, il n’y a pas de cesse.

Parce que dans le monde peuplé, d’abord on n’évite pas les autres, parce que c’est un monde effectivement constitué de personnes et rien que de personnes. Il n’y a pas de monde, ni d’objets communs ou possédés au sein et via un groupe. Et ensuite parce que de présupposer que tout autrui rencontré est amical, est un présupposé absurde.

De ce fait les femmes vivent dans un monde absurde. Dans lequel on est sensé aimer sans raison, mais qui s’inverse mille fois par jour : et qui découvre cent raisons à la fois d’aimer/détester, parce que dans un monde peuplé il faut penser forcément quelque chose de quelqu’un, étant donné qu’il ya toujours un « quelqu’un ». Il suffit qu’un incident ou un accident ou une incongruité dont le monde est plein, entrave tout à coup tel regard , parole, geste, pour cela soit dorénavant et pour toujours intentionnel. Il ne peut pas exister dans ce monde là de hasards ou d’erreurs ; une erreur soit elle signifie une malignité suprême soit elle dénote une inattention mordante envers la femme que vous êtes. C’est un monde dans lequel tout se justifie, doit, est sommé de s’expliquer. Ça ne peut pas être « comme ça », sans raison.

Parce que le monde peuplé est évidemment habité tout alentour de là où la femme vit, c’est son habitat naturel et profond. Il n’y pas ou très peu de monde au-delà de ce monde là. Bien sur elles savent qu’il existe un tel monde, mais comme ça n’a pas de répercutions sensibles, là, ici, ça existe moindre, voir peu, et même, quasiment pas.

Les hommes ne s’y trompent pas ; qui désirent une femme comme si elle était un monde, parce que c’est un monde unifié, autour d’une personne. C’est parce que c’est effectivement cela.

C’est un monde habité dans un monde vide.

 

Alors les hommes ont déjà déposé les armes, déposés dans le monde des hommes, puisque l’on est parvenu grosso modo à une pacification relative du groupe. Les hommes ne se présentent pas pour être admirés face aux femmes : ils s’y présentent en tout partage : je parle, tu parles, je fais ceci, tu fais cela. Ça se distribue tel quel. Mais de fait, il est une séparation de tout, et de tous, et de toutes : une inimaginable froideur. De même qu’il est un impératif, forcé, d’échanges dans le monde habité.

 Ce qui ne se peut dans un monde habité. Dans un monde habité on cause et on fait par et pour quelqu’un, c’est un flux d’un seul monde d’une seule personne. Qui peut néanmoins passer évidemment de personne à personnes, puisque ce monde habité, c’est une seule personne parlante qui l’habite, si l’on systématise. Pour un homme entre deux personnes, il ya le silence abominable du monde … cad aussi son effroyable dureté, que seule la violence peut parfois remplir. Violence par nécessairement physique bien sûr, mais refus, négation, égoïsme, aveuglement aux signes qui ne s’écoulent pas en continu, mais entrecoupés du monde silencieux. La violence, ça, c’est un rapport logique avec le monde de silence, de même que la parole est un rapport logique avec le monde habité.

Si l’homme parle, il va parler des objets. Parce que c’est très important les objets. Comment ça se fabrique. Il n’a pas besoin de parler de la manière qu’il a d’habiter son monde, parce que ça n’est pas le sien … C’est à personne, le monde (du moins à personne mortellement ; en régime de propriété, ça appartient plus à l’un qu’à un autre, mais ça c’est relatif par rapport au danger de mourir dans le combat, par quoi le monde était affirmé d’appartenir à un seul … duquel régnait le silence entre tous les autres. Il est certain que beaucoup ressente l’injustice du partage comme une petite mort de soi, infligée qui vaut mieux que le décès pur et simple, et que l’autre, lui, s’estime plus vivant, si il possède … à l'autre bout, le partage du monde habité est ressenti si deux (ou plus) femmes parlent du même flux, qui fait accroire qu’il existe une seule personne habitant un seul monde.

L’homme croit qu’il peut y avoir du vide, du plein, des réalités très précisément déterminées, mais pas de vague à l’âme. Pas parce que ça fait féminin, mais parce que ça existe très peu dans un monde vide. Pas de quoi fouetter un chat, le monde est vide, c’est comme ça : il n’y a rien que l’on puisse en dire.

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la vie des corps

10 Juin 2007, 16:33pm

Publié par zward

Certaines personnes prennent leur corps pour un objet. Aussi le vivent-elles comme un moyen et non comme une fin.

Dés lors, l’autre n’a pas d’autres possibilités pour communiquer que d’user de ce moyen. Comme si il n’était que cela. De la sorte on peut utiliser le dit corps comme un objet d’échange : en échange de mon corps, voici ce que je voudrais.  

Ce faisant il est oublié que le corps est la finalité elle-même. Qu’il n’est rien d’autre de désirable que le corps : et que l’âme ou le cœur ou ce que l’on voudra de global et de si extrêmement précis n’est rien d’autre que le corps, et s’exprime et se vit et se démultiplie et se coagule et s’approfondit selon et par le corps.

À ce moment là, le corps n’est plus du tout un objet, et il n’est plus d’échange à proprement parler : il n’est plus que de la communication. Il n’est plus de chantage non plus : si je te donne cet objet, je veux ceci ou cela en retour.

Mais que le corps soit la finalité même et l’aboutissement (indéfini, puisqu’il peut se multiplier dans ses sensations, émotions, diversités, gestes, manières d’être, etc), est difficilement supportable pour la personnalité : qui veut sans cesse être en mesure d’échanger.

Par quoi la personnalité définit son rôle et puis celui de l’autre et puis « ce qui » est échangé, et puis quelles valeurs superfétatoires sont échangées via ces objets en marchandage. La personnalité voudrait que ce soit son régime de signes qui s’imposât sur la vitalité du corps : on dit alors que c’est cela « parler ».

Mais c’est faux. Parler en ce sens là, c’est marteler sa volonté contre celle de l’autre. L’accord ne se réalise pas hors du corps comme voulûment un, dans son inconscience immesurée. Si cet accord n’est pas, le reste est du remplissage. Cad de l’humanité, ou de la personnalité, ou de la socialité.

L’humanité, etc, c’est très bien, sauf entre deux corps.

Non que les corps bannissent personnalité et humanité et socialité. Ça peut s’ajouter sans que les deux en soient troublés. Mais dans les faits, ça n’est pas vrai : les extensions envahissent littéralement les corps. Les prennent pour moyens, par quoi les deux perdent leur finalité intrinsèque ; celle que l’on célèbre dans les images, les belles histoires, les débuts amoureux, mais qui n’y sont présentés que d’être représentés : en instance d’être immédiatement recouverts, oubliés, anéantis, emportés par le flux de la nécessité de dire … de raconter une histoire … les corps n’ont pas d’histoire, enfin pas montrable et surtout pas humaine ou pas personnalisée ou pas socialisante.

Absurdement ; dire : mon corps n’est pas un objet (sexuel), c’est justement lui conférer le statut d’un marchandage. C’est le définir comme une réalité séparée qui est accordée ou pas, ou selon, ou en partie. Que le corps soit un objet pour l’autre, en terme strict, c’est l’abandonner.

Bien sûr c’est valablement qu’on insiste sur le non-objet sexuel, mais en même temps ça a glissé de sens et par là d’exploitation : d’âmes chiches et pauvres qui calculent leur don de soi à elles-mêmes, en cette scène où l'autre est l'essence du regardé. 

Pas nécessairement, tout dépend de comment l’on se vit…

Selon la personnalisation ? L’humanisation ?

Ou plus probablement selon la socialisation ....
 

Ou selon cette impossiblité du corps ?

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bienvenue dans le monde réel (le Net et les rencontres )

20 Mai 2007, 11:15am

Publié par zward

Composantes : passage de l’économie affective de la rareté à l’économie affective de l’abondance.

Nécessité d’exprimer objectivement ce qui revient naturellement à l’intériorité.

Changement de paradigme : l’ancienne formule de la relation définitive (qui relevait d’impératifs naturels (couple, enfants), sociaux (famille, couple intégré et reconnu), psychologiques (stabilité, continuité, sécurité affective, contrat tacite).

La nouvelle formule de relation relative … puisque les personnes sont en concurrence, il n’est rien d’assurer en soi, pas de contrat tacite affectif, pas d’exclusivisme (au sens où telle personne élue n’est pas définitivement élue a priori ; il existe moins ce tampon qui permettait un temps de latence plus important au sein de l’ancienne formule affective). Et puisqu’il est plus aisé de rencontrer et plus rapidement, il n’est plus ou moins d’angoisse d’abandon : on sait que de rencontrer à nouveau quelqu’un n’est plus un problème en soi. Que la pression d’une solitude d’attente (attente de rencontres nouvelles accessibles) n’impose plus les séries de compromis : que nos personnalités ne sont peut-être plus capables de supporter (absence de réalisme ? défaut de construction de soi ? principe de plaisir ? exigence irréaliste ?).

Le compromis n’est pas en soi compromission : mais apprentissage, et composition, cad augmentation de l’être. Que signifie-t-il que nous soyons difficilement « pliables » ? Que nos personnalités sont attachées à autre chose qu’à l’autre … ? Cad que nous ne pouvons nous détacher de nous-mêmes (cad de nos objets, nos habitudes sont aussi des « objets », notre temps, notre espace, etc).

Et que l’autre n’est pas ou plus « en qui » notre être existe, (qui autorise à cet autre de nous modifier) ; puisqu’il était l’essentiel, il ne pouvait nous modifier qu’en notre Bien… jusqu’alors …

Parce que ce principe est très délicat … et il se peut qu’il y ait une observance critique relevée depuis… Et que ça n’est pas forcément pour notre bien que l’autre soit ce autour de qui (ou de quoi) tourne notre être …

Chantage affectif interne. D’autant qu’il ne faut pas se le cacher : il existait auparavant un chantage très réel. À savoir : lequel des deux, d’un couple, supportera le plus ? Non que cela soit constant, mais que cela soit plus ou moins, tout en étant toujours présent néanmoins. Chantage à la pression : point de rupture supportable par l’autre. Risquera-t-il (t-elle) de rompre si je le (la) pousse aux limites ?

Ad : où sont les limites de l’autre … ce qui peut aussi se traduire ainsi : jusqu’où tient-il (t-elle) à moi ?

Ou : sacrifie-t-il son être pour mon être ? Ou enfin : ce couple, là, celui-ci, puis-je croire qu’il (qu’elle) pourra se sacrifier ou se perdre pour maintenir le dit couple ?

En quoi l’on voit, outre les compositions plus ou moins caractérielles et/ou perverses, que le Couple est encore conçu comme : ce sur quoi l faut pouvoir compter … cad dans la perspective de la fondation (solide) d’un « foyer ».

En quoi nous n’y sommes plus … cad que l’on advient au Net dans la perspective d’une longue fondation : tandis que tout incline au relatif.

Notamment ceci : qu’il y est un destin qui réunit « ceux qui s’aiment » … ce en quoi chacun est prêt à croire, que l’on imagine spontanément.

Ad : ma personnalité est destinée à une telle ou un tel.

On voit que cela fonctionne dans un monde (humain) dans lequel la personne est un problème réglé. Qui permet de passer à autre chose : un couple, une famille, une famille incluse dans les deux autres familles, une identité socialisée « lisse » qui offre une base stable pour les enfants potentiels, etc.

Personnalisation.Or il est bien évident que nos personnalités sont de plus en plus travaillées … susceptibles de choix et de multiplicités. Qu’elles sont à elles-mêmes non plus un état de fait déjà-réglé, mais une problématique et que cela nous épate ... cad nous intéresse…

Dés lors difficile de se choisir définitivement selon et pour et par un (ou une) autre …

Non peut-être par égotisme … mais parce que aussi (et autant sinon plus) la personnalisation, l’intérêt pour soi, cad non pour son ego, pour son image, mais pour son, ses vécus, pour la substance même de ce que l’on vit …la personnalisation donc est en devenir …

Et remarquons que cela touche d’autant plus les femmes : parce qu’elles furent les plus restreintes en termes de possibilités de soi … (par le Couple, l’Enfant, la Famille, la socialisation, voir l’infantilisation, etc).

Que donc la demande même des femmes (particulièrement mais pas spécifiquement) et des hommes est double : d’une part retrouver une sécurité (qui indique sur une voie certaine), d’autre part un devenir personnel (qui incline vers une incertitude énorme de toute relation).

Personnalisation libéralisée (qui tient à ses objets), demande de sécurité qui retentit d’une ancienne formulation (personnalisation réglée).

La menace de la rupture d’avec l’ancienne formulation est un danger ressenti comme très profond, (puisque cette rupture casse et jette dans la déréliction ce qui précédemment était considéré et marqué comme socialement et humainement une identité).

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homme-femme , et en-deça

28 Novembre 2006, 21:20pm

Publié par zward

La suspension du jugement, de l’entendement, de la volonté met en place la perception ; à croire qu’il est une répartition du réel entre deux facettes d’attention.

Perception, émotion, sentiment, corps réel et qui se dit entier.

Découpage analytique du perçu, intellection et idéalité, volonté, corps partiel.

A croire que le sujet devrait réunir deux faces d’une même réalité humaine, mais que celle-ci ne peut les tenir ensemble. Le corps un n’est pas le corps entier, (cad en fait perçu du dehors par un autre sujet) , mais n’est pas non plus le corps objectif, découpé, partiel. L’unité du corps un ne se sait pas d’une détermination, (entière ou partielle), mais d’une possibilité.

 

Tandis que corps entier ou découpé, est déjà engagé dans un réel qui n’est pas nu.

Dans un réel dont on veut ou attend quelque chose… engendrant les deux cycles : attente et volonté. Perception et découpage intellectuel. Présentation de soi et représentation objectivisante.

Ce qui veut dire qu’il est un univers du corps : là : à distance mais immédiat. Le fond du tréfonds. Dont on ne sait rien : au sens où ce que ça dit , ça le montre … dont il n’est d’unique témoin que le sujet lui-même… ce qui est infiniment important… d’une parole qui ne s’adresse à personne en particulier …qui n’est pas causée à l’inverse ; cad causée, destinée à un autre … un corps libre.

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homme-femme

26 Novembre 2006, 01:05am

Publié par zward

Le fait de ne pas vivre ce qui est réellement existant, ne signifie que l’on ne vit « rien » : le vécu est effectivement présent. Mais il est doublé, triplé : il est à la dimension du réel : cad multiple. Et notre attention simplette.

Le fait d’être en capacité de démultiplier le regard est, par ex, exceptionnellement féminin.

Il suffirait pour cela de décentrer la position du sujet que l’on est. De n’être pas une seule intention, mais de demeurer ouvert à ce qui arrive : exactement ce qui arrive, ce qui passe, sans que le regard ait lieu d’intervenir, de dresser sa propre interprétation : interpréter ou pas, cad tout autant projeter ou pas. Puisque toute interprétation est limitée et dans cette limite suit son intuition, cad son sentiment, son émotion, sa perception, son idée individualisée et individualisante, en tant que cette poursuite est son unité … sinon pas moyen d’accéder au divers, sauf sous l’égide de cette unité qui le brime.

Qu’est-ce alors qui joue lorsque la multiplicité est quand même perçue ? (de façon élargie).

Puisque l’unité est quand même féminine, réalisée, mais c’est donc qu’elle se place ailleurs ou autrement ou selon une temporalité autre …maintenue, mais suspendue.

Cad qu’elle ne pose apparemment pas une finalité prochaine, mais une finalité globale.

Elle n’est pas attachée à un but : mais contiguë aux événements. Les événements sont les facettes d’une unité qui ne vient pas, mais reste suspendue à sa réalisation reportée : reportée indéfiniment (mais qui s’enrage soudainement en telle ponctualité …)

Tandis que la projection unificatrice pousse dans le sens d’une résolution la plus immédiate possible : cad d’un résultat.

Et si dans la perception pure (féminine) il est une attente vague et indistincte et changeante,

Il est dans la projection une violence et un autoritarisme.

La perception glisse et s’évase, la projection écrase mais décide…

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Le kaléidoscope amoureux : internet - 2

21 Novembre 2006, 12:00pm

Publié par zward

Le kaléidoscope amoureux : internet.

Ça tourne, ça tourne , dans tous les sens. 
 D
’aucuns disent que ça tournent en rond. 
Pas toujours. 
Mais une certitude : ça creuse un choc. 
On pourrait croire qu’il est peut-être question de détérioration psychologique. 
De dépersonnalisation. 
On ne sait plus qui veut quoi et ni même ce que l’on veut soi-même.


Bien avant l’aube élevée du Net, savait-on réellement ce que l'on désirait ?  qui l’on désirait ? 
Bah , de ce coup fameux, on ne sait plus ... parce que le rythme de notre psychologie est sélective, unilatérale, complexe et donc peu encline à se démultiplier : et que la rudesse de net , cela équivaut à soit se replier soit se dessaisir de soi … soit enfin ouvrir les yeux …

 
Le repli : en face de l’impossibilité à saisir réellement quelles sont les intentions précises, que ne manifestent pas l’autre, mais qui vont gouverner toute la conduite. Des personnes réellement en couple, ce qui est  répandu…si l’on y ajoute les internautes qui attendent un amour contrarié. 
Alors ceux-là  se vengent ou passent leur ennui ou  provoquent via l’incognito affectif du net.
En quoi donc on ne sait pas ce qu’il en retourne en l’autre, et croire que celui-ci, l'autre tout neuf, est blanc comme neige est , trois fois sur quatre, une pure illusion.  

 

Il est empli de contradictions, l'autre, d’indécisions, et de volontés de profit quelconque (réel ou psychologique), de fantômes également, voir de présences inaccessibles ,ou réelles, et enfin explose d’une difficulté invraisemblable, cette fois, extrêmement psychologique…relationnelle, d’image de soi et d’acceptation impossible de l’autre.

 Soit :  des personnes difficultueuses … qui présentent face aimables, (c'est si rapide , si phénoménalement immédiat ) qui donnent le change, et se prennent elles-mêmes au jeu, parfois , juste un court instant , ou allonge la sauce et trempant un peu le pain, en retirant lointainement le goût, mais gardant bien par devers soi une résistance, un point de vue distancié, une indifférence ; 

 prêtes ,ces personnes, à lâcher les chiens dés que brèche, dés que lassitude et dés que déception de leur propre part ; déception de leur propre affectivité incertaine, inutilité leur semblent-ils de leur vengeance, dégoût envers l’autre en ce qu’il ne ressemble pas : sans curiosité réelle sinon pour la réalisation de leur existence fantasmée, imaginée : « oh non je vaux beaucoup mieux, plus que « cela » ! »

 Alors vous voici entraînés dans un rapport de forces en présence qui vous échappe : vous n’en saisissez pas les raccords, puisque qu’il faudrait débobiner l’écheveau.

 Ménage à trois ? Vengeance ? Amour transis ? Ancien attachement pas résolu ? Agressivité ou haine cachée envers l’autre ou envers l'autre sexe (qui sont deux principes distincts ) ?  Faiblesse dépressive momentannée ou constituti? Facilité à jouer et de bien apprécier jusqu’où l’autre va s’enfoncer ?

 Les incertains affectifs.

 Petitement agréables à fréquenter plus ou moins, mais froides et roides au-dedans.
Impression de s’efforcer dans une partie perdue d’avance. Un jeu pipé.

 L’incertitude : un effacement des affects, une intolérance et une incuriosité envers l’autre : à croire que l’autre est attisé afin de le détester, afin de le réduire, afin de se prouver à soi-même que l’on a bien raison de le mépriser, afin de basculer, cad de reporter sur cette personne l’indifférence ou le mensonge ou le dénigrement dont la tierce personne, l’autre, la personne tierce précédente,  nous a affligé. La tierce personne, à croire qu’il y a toujours une tierce personne et que par conséquent on perd pied rapidement puisqu’une des composantes en présence nous échappe…

 Ou est la composante qui manque, du puzzle soit disant actuel qui se joue affectivement en cette rencontre ?

 Question insensée … mais réelle une fois sur deux…chercher ce qui manque ...

 Quant aux incertains, incertaines…

 Et bien on ne peut pas demander une régularité, si séduit, on ne l’est plus, ou pas, ou de moins en moins … mais on pourrait en attendre la capacité de porter l’illusion effectivement plus profondément…une curiosité … une envie d’en savoir plus …

 Or sitôt les quelques déceptions inévitables, ce qui appert, c’est le manque de caractère, de décision, de constance, de logique interne. Vision totalement irréaliste de soi, de l’autre, et favorisée par le criticisme français …

 Désignons par là cette faculté négatrice, mauvaise, méchante de ne retenir en l’autre que les mauvaises passes…faculté élue française, cad vaniteuse et globuleuse , indistincte, qui s’abat absurdement comme la foudre et ne connaît en l’autre que l’occasion de sa « grande » lucidité , cad de sa propre imbécillité aveugle.

 Cette méchanceté idiote qui parcourt par ailleurs tout le corps social …

 Impossible de se bien disposer face au caractère mordant, dont la « franchise » n’est que prétexte à critiques acerbes : la véritable franchise est d’encourager les autres, et non pas à les découper en négativités diverses.

 En effet : on se fout du mauvais que l’autre nourrit envers nous-mêmes : qu’il le garde pour lui ; ce que l’on veut ça n’est pas non plus une adulation, dont on reconnaît bien la totale inutilité : ce que l’on veut , c’est que l’autre appuie sur les traits susceptibles de se développer en bien, en mieux , en plus nettement : bref accentuer ce que l’on estime en soi.

 Mais cela appuierait tellement une sympathie naturelle que l’esprit mordant, méchant, négateur n’y trouverait pas son compte : lui qui n’existe que de nier et abattre
(« casser » ?? oui, casser... :-)

  Est-ce un mal ? 
Diversité sus-descrite dans son versant objectif .. à savoir : les situations
mais qui peut être portée aussi psycho-affectivement , mentalement : quels genres d'individualisations , tous ces trajets croisés ??? 
 à
y revenir ...

 Est-ce un mal de se tenir le cap vaille que vaille dans la mer démontée ? 
n'est-ce pas un Bien ? 
mais ou est le bien ??? 
cette question est le fondement de toute la démarche ... de quantité de nos contemporains fébriles.
q
uel est le sujet susceptible de résister et contrôler l'internet ?
j
e veux dire psychologiquement, dans ses  nerfs affectifs ... 

 

(puisqu'il est nécessaire de s'éprouver à la plus haute branche : l'affect ; ah le challenge est costaud ! il flippe les coeurs et décoiffent les cervelles de par la compréhension énorme exigée par l'outil même du net !)

ainsi, exemple fabuleux ... 
on attendait un pont lancé entre hommes et femmes : sur lequel se discuterait dans le vif , dans le comportement et les mouvements internes qui s'assouplissent , se discuteraient et seraient effectivement réalisés les petits renouveaux et les grandes découvertes relationnelles que l'on attend depuis trent-e ans ...
internet ?
et entre hommes et femmes , certes , mais entre , donc, tout autre et moi-même.
et entre moi et moi-même. 
en somme :  et bien tout est lié , et c'est ici, maintenant que ça se lie.

 

 

 

 

 

 

 

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Le kaléidoscope amoureux : internet.

17 Novembre 2006, 21:57pm

Publié par zward

 

Ça tourne, ça tourne , dans tous les sens.

D’aucuns disent que ça tournent en rond.

Pas toujours.

Mais une certitude : ça creuse un choc.

On pourrait croire qu’il est peut-être question de détérioration psychologique. De dépersonnalisation.

On ne sait plus qui veut quoi et ni même ce que l’on veut soi-même.

Mais le savait-on réellement auparavant ?

L’écran que l’on pense contrôler, n’est-ce pas lui qui nous projette sans cesse bien plus loin que nous ne sommes ?

Quel réservoir d’illusions intérieures nous ôtera-t-il encore ?

D’illusions tout autant sur les « autres » : qui ne sont pas excellemment conformes à qui l’on croyait deviner. Qui obéissent à cent, mille paramètres différents que l’on n’imaginait pas. Et qu’il est nécessaire de recomposer un tant soit peu si l’on veut y voir gouttes, silhouettes et profils réels.

Mais point trop !!

Sous peine de plier à une paranoïa : petits délires qui agrémentent sans doute … mais empoisonnent très certainement.

Ainsi s’éprouve-t-on…dans la dureté. Où l’on croyait reconnaître quelqu’un…

Soudainement enflammé, largement égaré.

On s’éprouve : jusqu’où es-tu capable dans tes nerfs et ton imaginaire de porter ta connaissance ?

Le net est une épreuve sans nom.

(comment pourrions-nous nous en passer ?? Impossible ; nous sommes le piége.)

 

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un peu plus - 2

13 Novembre 2006, 21:03pm

Publié par zward

La guimauve envahit le terrain : dans la mesure même où le sujet se délaisse, ligoté au subjectivisme. 

Qu’il  y ait à faire valoir cette structure, au sein même de ce qui se donne (culturellement, cette énormité amoureuse) pour idéal, idéalisant, idéalisé, cela montre bien le degré de dégénérescence du sujet en tant que moi. On lui dit : voilà, "ceci est tellement vivant…"

Sauf que la farce est si proche … "c’est la vie qui vibre" … ben voyons …

Ça n’est pas du tout la « vie », hypothèse vitaliste, mais la cacophonie sidérante des points qui se déplacent avec une logique invraisemblable que les sujets en tant que mois ne perçoivent que peu, logique qui se situe à la limite de leur perception (perception physique et perception émotive), et qui meut ontologiquement tout mouvement, tout déplacement.

 

Il est une prédisposition à éprouver. Il est une prédisposition à poser un point à l’extérieur.

Il est aussi une prédisposition à en revenir. Cela dépend de la structure de sujet que l’on a.

Pour cette raison il est essentiel que la compréhension du moi soit ad hoc.

Et cela veut dire : le moi , ça déborde , de partout , vers d'autres plans.

Il n’existerait pas une propédeutique au devenir de soi ?

Tiens donc … il en existe pour toute réalité, et pas pour le moi ?

Allons bon ! Se croit-on à ce point unique et indicible ???

 

Développer cette perception est toute la finalité de tout texte …

Tout texte, quel que soit son objet.

Et comme on y est bien à la limite, seul le texte conduit l’attention là où ça est.

 

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des relations amoureuses (et un peu plus ) - 7

12 Novembre 2006, 22:37pm

Publié par zward

  

La finalité réelle.

Au sens où il n’en existe pas d’autre.  

Alors on peut bien chercher à l’extérieur une profondeur et une multiplicité, mais ça glissera si il n’est pas de modification interne.

 Je ne dis pas « intérieure » : qui renvoie tout bonnement à une partie de l’extériorité transportée au-dedans. Un larmoiement, un bonheur, une désespérance ou un espoir grandissant.

Je dis : interne.

 

Il faut savoir en quelle logique on se dispose …

Le fait est que l’on ne se dispose pas du tout : on est.

Voilà …on ne cherche pas plus,

et on attend du monde qu’il nous offre l’occasion de devenir.

 

Je ne dis pas qu’il ne se passe rien dans le monde.

Je dis que là où l’on voudrait que cela soit affecté, le monde n’a pas accès.

Et le devenir affectif, particulièrement, est profondément engagé dans le processus qui nous broie, et parfois nous recrée autrement.

Est-il bien nécessaire d’en pâtir … ?

De le subir ?

En bien comme en mal.

De n’en rien mesurer du tout ?

 

La destruction, voir l’autodestruction, dont on ne prend pas en compte spontanément les méfaits,  parce que ne se posant pas vraisemblablement au seul niveau psychologique ou relationnel, est-il raisonnable d’en supporter les conséquences à l’aveuglette ?

Sans que l’on sache de quoi , de qui …, il retourne.

Parce que ces méfaits risquent très bien de couper net tout développement, pour qui n’en est pas prévenu, ou pour quiconque ne sait par quels bouts recoller les morceaux. C’est que, peut-être, ça n’est pas de morceaux de soi psychologiques qui furent déchiquettés. Mais d’une dimension à part : qui créât la force du mouvement, mais qui également, se retournant en énergie, empoisonne le devenir et le possible.

 

Et enfin : tout ceci pour rompre cette religion du sentiment. (ou si si l’on veut le mensonge de notre être de soit-disant "désir"…le Désir élevé à la muette soumission d’une idole explicative :

psycho-affectif, et sa cohorte nécessaire : le relationnel mensonger, l’insécurité des pseudos sujets, la foi si aisée et maladive,et vers le remplacement du destin menteur par celui décisivement éclairé) .

Cette religion du sentiment, tant et tant débraillée par les brailleurs,

et éventuellement transformer cette religion en mysticisme réel (….)

à usage strictement libéré (mais en ce cas , suive qui peut … libéré en extatique, pas en cette vague inconsistante de libération du sexe, cad en fait dans le corps-réel-entier : point-posé).

 

Cela, bien sûr, est dans la logique des choses :

ou si l’on préfère, dans le logos du sujet réel. Il devient.

Mais pour cette raison aussi il ne peut devenir si il ne plonge pas selon le centre de son être,

et à cette fin, il ne dispose d’aucun moyen sinon de tracer ces déplacements réels affectifs, et donc émotionnels et donc perceptifs, en finalité selon sa position sur la surface du réel, 

et de n’être pas le jouet des investissements, des points-corps qu’il subit : il lui faut l’architecture de ce qui se trame, ou de ce qui se tisse ou de ce qui se brise, ou de ce qui restreint ou ce qui augmente.

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