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instants philosophie

le sujet humain

23 Novembre 2006, 19:51pm

Publié par zward

Isoler l’ensemble des possibilités  du sujet.

Définir l’unité effective : laquelle consiste à ne pas consister , et se donne pourtant comme forme. (sinon je ne suis pas moi ; cela parait évident : aucune théorisation ne peut s’élever par-dessus ce que le Je dit : ou alors ça n’est pas librement que nous parlons )

En quoi et par quoi cette forme se constitue-t-elle ?

Les évidences nombreuses de la dépendance parcellaire, des dépendances multiples de l’unité n’empêchent pas fondamentalement le résultat : qu’un sujet il y a.

Où qu’il puisse se prononcer « soi », il se prononce bel et bien.

Et si il est vrai qu’il lui est impossible de s’imaginer Un et Tout , ni Un de façon essentielle (cad en s’identifiant en une ou quelques réalités ou réalisations, extérieures ou intérieures)

ni Tout puisque l’on ne peut s’empêcher de toute manière d’être extrait de n’importe quel tout (à supposer qu’un tel tout soit pensable).

Le sujet est donc au cœur de toute la multiplicité.

Mais il se déplace : de cette unité qui n’est aucun tout, il peut néanmoins exister en un ou plusieurs lieux. Ça tombe plutôt bien ; puisqu’il est ainsi à mène de gérer une partie de cette multiplicité.

L’ensemble de la gestion est ponctuellement assuré par le sujet, mais l’énormité est ordonnée par l’humanisation : cad la mise en mémoire organisée.

Cette gestion supra-individuelle est gigantesque ; et il ne faut s’imaginer lutter hors de propos envers et contre cette humanité. Pour quelle raison du reste ? Puisque cela assure de fait notre survie.

La question est donc de cibler : où le sujet est-il activement fondateur ?

En quoi le sujet est-il devenu le fer de lance de l’humanisation ?

Puisqu’il paraît évident en vertu du contrat , que si une société ne garantit pas le sujet, en personne, elle ne lui est pas valide du tout… elle n’a droit à aucune reconnaissance si elle ne l’autorise pas.

En quoi et pour quoi l’autorise t-elle ? ce qui est autorisé jusqu’alors est-il le bout du bout de la dernière finalité possible ? Ce qui est autorisé est-il même réellement acquis ?

D’autre part : sujet, certes , mais dans le vécu ?

En quoi et par quoi ? et où ?

Quelle finalité à l’être-sujet ? en son fors intérieur où se place-t-il ?

Et à interroger ainsi, on s’aperçoit également que l’on vit ceci ou cela sans en effectivement apprécier les nuances ou  les différences … que tout cela est recouvert d’intempéries rapides et faut-il le dire … grossières…dues autant à la grassouillette coalition socialisante qu’à notre propre devenir personnel, largement disgracieux envers lui-même.

On vit ceci mais on n’en perçoit pas, physiquement s’entend, la performance , la perforation la stridence ou le découpage que cette action, cette décision , cette imagination de soi agit.

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